Conclusion
En somme, il était question dans ce chapitre de
revenir sur l'historique de la ville de Dschang en rapport avec la construction
des infrastructures coloniales. Pour y arriver nous avons procédé
par un plan en trois parties donc la première traitait de
l'aperçu historique sur la ville où nous sommes arrivés
à la conclusion selon laquelle la ville de Dschang est une
création coloniale. Elle a été victime d'une triple
domination à savoir allemande, anglaise et française. Ensuite, il
était question dans la deuxième partie des facteurs favorables
à la construction des infrastructures coloniales, nous avons
démontré que ces facteurs étaient de plusieurs ordres dont
on peut citer, le souci de pacification, l'environnement favorable etc. Enfin
la troisième partie a été consacrée aux
matériaux et ressources humaines nécessaires pour ces
constructions. Nous avons montré que les européens ont
utilisé un mélange de techniques et de matériaux locaux et
importés ainsi qu'une main d'oeuvre locale malléable. Des lors,
nous pouvons conclure avec Kana Donfack Aurélien que le
Cameroun1 a connu une longue histoire et des civilisations anciennes
qui lui ont légué un patrimoine culturel immobilier riche et
varié. Cette richesse patrimoniale fait la fierté de ce
pays2. Certaines de ces constructions coloniales ont
défié le temps et sont encore visibles de nos jours. L'inventaire
de celles-ci va faire l'objet du prochain chapitre.
2 Yves Aurélien
Kana Donfack, "Evolution de l'habitat traditionnel en Afrique Exemple de la
province de l'Ouest au Cameroun", Dipl.-Ing.,Stadt- und Regionalplaner, Berlin
2011, 15 September 2009, p.168.
1 Dschang étant une
ville camerounaise
46
|