Problématique de la réforme administrative au sein des entreprises publiques en République Démocratique du Congo: cas de la société nationale d'électricitépar Kishoma Michael Emile Université Pédagogique Nationale UPN - Licence en Sciences Politiques et Administratives 2021 |
SECTION 2: Production d'electriciteLa production d'électricité est essentiellement un secteur industriel, destiné à la disposition de l'ensemble des consommateurs la possibilité d'un approvisionnement adapté à leurs besoins en énergie électrique56(*) La production d'électricité se fait depuis la fin du 19ème siècle à partir de différentes sources d'énergie primaires. Les premières centrales électriques fonctionnaient au bois, aujourd'hui la production peut se faire à partir d'énergie fossile (charbon, gaz naturel, au pétrole), d'énergie nucléaire, d'énergie hydraulique, d'énergie solaire, d'énergie éolienne, et de biomasse. Les moyens mis en oeuvre sont diversifiés, et dépendent de nombreux facteurs : · Les techniques disponibles ; · La production nécessaire ; · La réactivité de mise en oeuvre ; · Le rendement possible ; · Les couts d'investissement, d'exploitation ; · Le cout des éventuelles matières premières ; · Les impacts écologiques occasionnés etc. La plupart du temps, l'électricité est produite à partir d'une source de chaleur, en utilisant la vapeur d'eau comme colporteur d'énergie. La valeur fait tourner des turbines qui sont couplées à des générateurs électriques. La vapeur peut être produite en utilisant la plupart des sources d'énergie. Les énergies hydrauliques et éoliennes étant des exceptions puisque c'est la force de l'eau et du vent en déplacement qui produit un travail directement dans une turbine couplée à un générateur. Les centrales nucléaires utilisent souvent un circuit primaire et secondaire de vapeur, afin d'isoler physiquement le réacteur nucléaire de la salle des générateurs et du reste des installations. De petites installations (brulant habituellement du gaz naturel) combinent la génération d'électricité et de chaleur (pour le chauffage domestique ou pour processus industriels). Ces centrales électriques combinées ont le meilleur rendement après les centrales hydrauliques. Cette technique porte le nom de cogénération. Des expériences sont en cours pour utiliser la géothermie pour produire de l'électricité en creusant à très grande profondeur dans des roches dures, ce qui permet de réchauffer un fluide caloporteur alimentant en vapeur une turbine. Des unités d'appoint ou de secours, appelées groupes électrogènes permettent une fabrication d'électricité ponctuelle, ils utilisent tous en moteur à explosion pour entrainer le génératrice. Il existe des groupes transportables pour une utilisation des outils électriques hors des lieux électrifiés. De gros générateurs sont utilisés pour pallier une rupture de fourniture toujours possible du fournisseur d'électricité. Certains services publics et les grandes entreprises ne pouvant supporté un arrêt brutal de leurs processus industriels possèdent des groupes électrogènes à démarrage automatique. Il existe aussi des centraux à cycle combiné, qui pour être plus efficientes, et donc moins polluantes par kilowattheure produit utilisent l'énergie calorifique résiduelle des gaz d'échappement un second alternateur. Se référent au sujet il s'agirait de parler du déficit de la production d'électricité qui rend instable et ternie l'image de l'entreprise. Dans la présente section nous allons abordés certains points soulevant la production à l'étendue de la RDC. La RDC est dotée d'abondantes ressources énergétiques. Elle possède près de la moitié de la forêt tropicale africaine et une fraction importante du potentiel hydroélectrique. Quand à ses réserves pétrolières, certes limitées à l'échelle mondiale, elles dépassent celles de nombreux pays d'Afrique subsaharienne. Les autres ressources telles que le charbon et autres énergies renouvelables (solaire, éolienne, géothermie et biomasse) sont susceptibles de jouer un rôle notable à long terme mais ne devraient pas, selon toute vraisemblance devenir au cours des prochaines décennies des éléments majeurs d'approvisionnement énergétique du pays et d'autres Etat en déficit. La RD Congo reste l'un des rares pays au monde doté d'importantes ressources hydroélectriques. Son potentiel exploitable est évalué à 774Twh, soit 35% du potentiel de production annuelle du monde. Elle se place dans le monde en troisième position après la Chine (1320Twh) et la Russie (1095Twh) et avant les Etas-Unies (701Twh) et le Canada (530Twh). Le potentiel en énergie hydraulique de la RD Congo se traduit par une puissance exploitable d'environ 100 Gw, dont près de la moitié (44 Gw) est concentrée sur le seul site d'Inga, le dotant ainsi du statut du plus grand gisement d'énergie hydraulique au monde. En dehors du site d'Inga, d'autres sites techniquement exploitables ont été identifiés et étudiés. Ils sont localisés au Nord Est, près de Kisangani sur le fleuve Congo à l'Est, au Sud-Kivu sur la rivière Ruzizi et au sud au Katanga sur le Lualaba. Pour parler d'Inga, celui-ci est le site au monde qui s'apprête à abriter une très grande centrale hydroélectrique au prix de l'énergie relativement moins cher, simple et pratiquement sans impact négatif sur l'environnement. Inga est considéré comme facteur substantiel au développement socio-économique et politique de l'Afrique. Par rapport à l'an 2000, la production brute d'énergie d'origine hydraulique a connu une légère augmentation de 21% en 2009. Cette production devra continuer à croitre au cours des années à venir avec la remise en service des machines en arrêt, l'extension des centrales existantes et la mise en service de nouvelles centrales hydrauliques. Par rapport à 2012, la production thermique est toujours en baisse suite à deux facteurs essentiels :
Toutefois, la remontée de la production thermique constatée de 2007 à 2009 est due en grande partie à l'augmentation du parc de production thermique à gaz de Moanda et aux groupes acquis dans le cadre de PMURR. La production de l'électricité au cours de l'année 2008, s'est inscrite légèrement en baisse de 0,6% par rapport à l'année dernière se situant à 7425 Mwh contre 7545 Gwh. La verticité du générateur électrique installé à Inga et Zongo est la cause principale de pannes récurrente constatée au cours de l'année sous l'analyse. En outre la baisse du niveau d'eau de RUZIZI a conduit à un arrêt momentané de la production. En dépit de toutes ces perturbations, il a été au cours de l'année à l'autre, une baisse de 2,0% passant de 5995 Mwh à 5875 Mwh. Cette évolution à la baisse est due aux différentes pannes enregistrées au cours de la période au niveau des transformateurs de haute et moyenne tension. Elle s'explique également par l'arrêt des exportations dû à la chute de pilonnes enregistrées sur la ligne desservant l'Afrique du sud au niveau de la frontière avec la Namibie ainsi que le ralentissement des activités industrielles. La production d'électricité a subi une baisse de 1,1% se situant à 7543 Gwh contre 7627 une année plus tôt. Cette baisse est imputable au vieillissement de l'outil de production et au manque d'entretien des équipements. Après avoir enregistré une croissance négative sur deux ans, la production d'électricité affiche un accroissement de 1,7% d'une année après. Par contre, la consommation d'électricité a accusé une baisse par rapport à la période antérieure, se situant à 6678 milliers de Mwh contre 6778 milliers de Mwh contre 6781 milliers, soit 1,5% de repli. Ce chapitre circonscrit tout ce qui a trait avec la SNEL dont la présentation et un petit survol sur la production d'électricité qui s'est passée dans différentes années. * 56 http://fr.wikipedia.org/wiki/ consulté le 20/09/2021 à 09h20" |
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