1.2. Question de recherche
Pour Raymond Quivy et Luc Van Campenoudt (2006 : 24-26), la
bonne manière de s'y prendre dans la recherche scientifique consiste
à s'efforcer d'énoncer son projet de recherche sous forme d'une
question de départ par laquelle le chercheur tente d'exprimer le plus
exactement possible ce qu'il cherche à savoir, à élucider,
à mieux comprendre. Et une
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bonne question de départ doit posséder trois
qualités : la clarté, la faisabilité et la pertinence.
Par rapport à la pertinence, François Depelteau
(2000 : 115) précise que la question de départ mène
à une recherche pertinente. À cet égard, elle n'est pas
moralisatrice, elle est une vraie question et elle porte sur quelque chose qui
existe ou qui peut exister. On peut dire qu'une question est moralisatrice
lorsque la réponse qu'on y apporte n'a de sens que par rapport au
système de valeurs de celui qui la formule Raymond Quivy & Luc Van
Campenoudt (2011 : 31).
Tenant compte du contexte actuel, nous faisons évoluer
notre thème de recherche, nous nous sommes posé plusieurs
questions parmi lesquelles nous retenons une seule que nous considérons
comme notre fil conducteur. Elle est formulée de la manière
suivante : Comment comprendre les pratiques autour des interactions
entre les agents du cadastre et les requérants sur le lotissement
parcellaire dans la ville de Lubumbashi (division Lubumbashi Est) ?
Cette question a l'avantage de comprendre la façon dont
les agents de cadastre entretiennent leurs relations avec les requérants
insolvables dans le lotissement parcellaire étant donné que le
bureau de sécurisation et de numérisation des titres fonciers est
un service privé qui travaille avec l'Etat Congolais dans les
traitements des dossiers parcellaires et de percevoir des montants exorbitants
qui ne profitent pas au trésor public. Ce qui rend difficile la
mobilisation des recettes par les services fonciers, notamment, le cadastre et
les titres immobiliers.
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