Conclusion partielle
Nous voici arrivéà la fin du deuxième
chapitre intitulé Cadre énonciatif du discours politique
d'investiture deFélix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Essentiellement, il a porté sur la reconstitution du cadre
énonciatif de ce discours.Nous y avons relevé les
stratégies discursives, qui sont les marques subjectives contenues dans
le discours du locuteur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Comme
énonciateur, ses empreintes ont été repérées
ainsi que celles de ses allocutaires. C'est ainsi que nous avons
distingué, d'une part, les variables je/nous, le locuteur et/ou
l'énonciateur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et vous/ nous
inclusif, l'allocutaire ; d'autre part, la troisième personne, le
non-allocutaire : « il »et
« elle » dans toutes ses formes.
Nous avons aussi tenté de situer le pronom dans
l'espace réel « ici », par rapport à
l'énonciateur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, dans le temps
présent « maintenant »,dans le futur
« demain » et dans le passé « hier ».
Relativement au rapport entre le locuteur Félix Antoine TSHISEKEDI
TSHILOMBO et ses énoncés, nous avons relevé des cas
où la distance entre lui, locuteur, et ses énoncés tendait
vers zéro ou était maximale. Par rapport aux modalités,
nous avons relevé le probable et le possible, le contingent et le
nécessaire.
En outre, nous avons décrit, le rapport entre le
locuteur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et ses destinataires. A ce
niveau, nous avons dégagé le rapport de symétrie
conventionnelle entre Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO et ses
allocutaires, d'une part, et la relation d'asymétrie formelle entre lui
et ses allocutaires, et la relation entre les partenaires et l'action, d'autre
part.
Enfin, quant à certaines marques de sentiments de
l'énonciateur Félix Antoine TSHISEKEDI par rapport aux
énoncés occurrences de son discours, les moyens utilisés
sont fort nombreux. Nous avons été intéressé par
les procédés d'expression des marques affectives et
appréciatives de ce discours.
Cette appropriation du discours selon KERBRAT
(1980 :120), à travers quelques procédés
linguistiques constitue un ensemble des stratégies mises en place par
Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour mieux communiquer ses
intentions. D'un côté, il nuance son attitude en utilisant la
probabilité opposée à celle de la possibilité, de
la contingence à celle de la nécessité.
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