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L'impact de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) sur l'accroissement de l'économie et du PIB en RDC.


par Don de Dieu NYEMBO LOUIS
Université de Lubumbashi - Licence en Droit Public 2019
  

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CONCLUSION GENERALE

Avant de conclure la présente recherche, il sied de rappeler que notre objet d'étude a consisté en une analyse des opportunités qui s'offraient à la RD Congo et des enjeux de son appartenance aux organisations internationales communautaires et l'impact que l'adhésion à la ZLECAf aurait sur son économie et son produit intérieur brut.

Dans cet ordre idée, notre problématique s'est précisément située sur le fait que la RD Congo était l'un des Etats d'Afrique les moins industrialisés et moins enclins à se lancer sur le marché international qui exige un grand dynamisme. Avec une économie soutenue en majorité par l'exportation des matières premières non transformées et une dépendance des importations des produits manufacturés et ceux agricoles, la RD Congo s'exposerait à une concurrence fatale. Ainsi, l'Accord de libre-échange signé en juillet 2019 dans le cadre de l'Union Africaine (UA) offre certes des opportunités alléchantes, mais par ailleurs, ces dernières laissent un énorme doute sur leur rentabilité eu regard à la réalité congolaise.

Pour répondre à cette problématique, notre hypothèse s'est axée sur les défis majeurs de la diversification économique. Cette dernière, a-t-on dit, suppose le développement considérable des secteurs économiques. Il s'agit en d'autres termes d'intensifier les actions du secteur primaire en les transférant vers celui secondaire. Nous avons justifié cela par le fait que l'avancement du commerce international était prioritairement dû aux secteurs secondaires des Etats avec la commercialisation des produits finis.

La réalisation d'une telle démarche n'a été possible que par la réunion de certaines méthodes et techniques scientifiques. Sur ce, nous avons recouru à la méthode exégétique dans l'analyse et la compréhension des lois internationales et celles nationales portant sur les questions du commerce international et celles douanières. Nous avons également eu recours à la méthode comparative pour nous donner une vue panoramique des différentes économies d'Afrique et leurs facteurs de développement respectifs dont la RD Congo pourrait bien s'inspirer. Quant aux techniques, nous avons eu recours à la technique documentaire par la consultation des textes ainsi que des documents utiles ; la technique d'observation nous a aussi servi.

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Le deuxième chapitre a porté sur l'impact de la zone de libre-échange sur l'économie congolaise. En ce sens, nous avons premièrement procédé à l'analyse de

la Banque Africaine de Développement (dans son rapport de 2015), le secteur de l'agriculture et celui de l'industrie sont les portes de sortie de l'économie de la RD Congo. En analysant la législation nationale en la matière, nous avons trouvé que le droit congolais avait déjà posé un cadre institutionnel propice à cet idéal sous condition d'un bon fonctionnement et d'une redynamisation. Nous avons donc mis en relief les responsabilités de l'Etat congolais en matière d'agriculture et celles du Fonds national de développement agricole destiné à financer l'agriculture et le rôle de cette institution qui est une institution nationale qui finance la mise sur pied des industries. En outre, il a été fait mention de la nécessité d'adapter les stratégies et politiques d'intégration aux besoins des pays pour ainsi concrétiser les objectifs de ces organisations internationales communautaires.

En somme, outre l'introduction et la présente conclusion, notre travail s'est étalé sur 2 chapitres. Le premier chapitre a porté sur les considérations générales relatives aux terminologies principales du sujet. Dans cet ordre d'idées, nous avons tout d'abord présenté le commerce international en le définissant, en épinglant ses théories, ses principes, ses acteurs et les sources juridiques pertinentes de sa mise en oeuvre. Ceci a permis de comprendre le contexte dans lequel se réalisent les échanges commerciaux internationaux des Etats en général et les règles en vigueur dans ces échanges.

Par la suite, nous avons présenté la notion du libre-échange en la définissant également et en mettant en exergue les différentes controverses qui ont toujours porté sur ce sujet. Nous avons achevé notre premier chapitre par l'analyse du produit intérieur brut. Nous avons eu recours à ce dernier car il est l'indicateur par excellence de l'état de santé d'un Etat. Pour ce qui est de sa relation avec le libre-échange, nous avons démontré que les exportations et les importations des marchandises étaient prises en compte par cet indicateur. Qui plus est, les exportations ont permis à beaucoup d'Etats de redonner de l'allure à leurs P113. En ce sens, nous l'avons défini et avons présenté les P113 des Etats africains à l'ère des années 2016 à 2018 pour donner une vue globale de la manière dont les autres économies africaines ont émergé grâce au renforcement de la productivité des secteurs économiques et la diversification (pour les uns) et grâce à la demande grandissante des matières premières (pour les autres) à l'instar de la RD Congo.

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l'encadrement juridique de cet espace communautaire par la mise en relief des principaux textes. Il s'agit de : l'Accord portant création de la zone de libre-échange du 21 mars 2018 et ses 3 protocoles dont le Protocole sur le commerce des marchandises, le protocole sur le commerce des services et le protocole sur les règles procédures relatives au règlement des différends. Le dernier chapitre a été achevé par l'analyse des secteurs économiques de la RD Congo ainsi que des défis à relever pour faire face tant bien que mal au libre-échange.

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