études des contraintes liées à l'adoption de la motorisation agricole dans la commune de Copargopar Gaston Koffi GNONHOUE Université d'Abomey-Calavi - Maîtrise 2016 |
CHAPITRE I :CADRE THEORIQUE ET DEMARCHE METHODOLOGIQUE Le premier chapitre du document aborde l'étude du cadre théorique et la démarche méthodologique. 1-1. Cadre théorique Le cadre théorique s'intéresse à la problématique, les hypothèses, les définitions opérationnelles et la revue de littérature.
L'étude des différents programmes agricoles en Afrique permet de mettre un accent sur la priorité offerte à l'agriculture. Elle occupe une place capitale dans la vie socio-économique des nations. C'est-à-dire qu'elle possède une place de choix tant par le nombre d'actifs qu'elle emploie que par sa contribution au PIB (Wokou, 2007). Au Bénin, l'agriculture tient une place de premier plan au sein de l'économie (Mama, 2011). Le Bénin comme beaucoup d'autres pays africains ont pris conscience de la poussée démographique et ont optés pour une politique de diversification et de motorisation de l'agriculture pour épargner leur population de la sous-alimentation. Pour réussir ce pari, la motorisation est un outil indispensable pour permettre le passage d'une « agriculture africaine de subsistance, incapable de nourrir convenablement la population » ; à une agriculture « moderne, commerciale, d'entreprise et productive ». S'inscrivant dans un contexte de développement durable avec l'avènement de la décentralisation dans notre pays où chaque commune doit prendre sa destinée en main, les autorités compétentes béninoises dans leur programme de société ont misé sur la motorisation agricole dans les différentes Communes (Mama et Tchanile 2010). Les différents plans de développement du Bénin ont toujours considéré l'agriculture comme la base du développement. Selon les estimations de la Banque Mondiale, cette agriculture qui est la base de survie du Bénin, demeurera pour de longues années la principale source de croissance économique du pays. En effet, elle occupe un important nombre de la population active et assure une majeure partie des recettes d'exportation et contribue à la formation du PIB (Gibigaye, 2008). Les politiques existent dans le cadre du développement agricole et rural ; mais leur application réelle à la base en vue de sortir les paysans de leur situation de misère se fait toujours attendre (Etienne et Bassakpai, 2006). A l'heure où l'augmentation de la production agricole est la préoccupation première des pays ACP, la motorisation, longtemps négligée apparaît comme un des facteurs clés pour augmenter la productivité et mettre en valeur des terres encore inexploitées à condition d'être adaptée à la demande des agriculteurs et aux contraintes locales et d'être intégrée dans des stratégies globales, pas seulement technique(FAO et ONUDI,2008). Selon cette même source, l'accroissement vital de la production agricole dans les pays du sud passe entre autre par la mécanisation/motorisation. Les bailleurs et les gouvernements s'étaient détournés de la motorisation depuis les années 1970 à la suite de nombreux échecs d'introduction d'engins motorisés dans les campagnes africaines. Au moment où celles-ci se vident au profit des villes et où chaque agriculteur doit nourrir deux fois plus de bouches qu'il y a 30ans, elle redevient une solution incontournable. Dans leur rapport commun de 2008, des experts de la FAO et de l'ONUDI estiment que « pour que la motorisation de l'agriculture africaine donne des résultats, il est indispensable que tous les acteurs concernés, qu'ils soient agriculteurs, prestataires d'appui, planificateurs ou responsables politiques, l'appréhendent et l'accompagnent en agissant sur l'ensemble du système agricole dans une perspective de valorisation ». En Afrique, où seuls 22% des terres arables sont exploitées, la motorisation peut grandement contribuer à accroitre la superficie cultivée, les rendements et la qualité de la production vivrière, elle permet aux paysans d'intervenir plus rapidement et au bon moment, limitant ainsi les risques dans un contexte de changements climatiques (Vilgrain, 2008). Même si les résultats de près d'un demi-siècle d'actions en faveur de la mécanisation agricole en Afrique semblent faibles au regard des enjeux, le développement de la mécanisation apparait pourtant comme une nécessité pour favoriser le développement durable et autonome de l'agriculture africaine, mais elle ne se fera pas sans l'appui des pouvoirs publics en favorisant l'accès aux équipements ( www.lesechos.Fr). C'est ainsi que de nombreuses initiatives en matière du développement communautaire sont prises dans la nécessité de permettre aux populations de s'impliquer dans le processus de choix et de décisions stratégiques pour conquérir les bases du développement économique (FAO,2000). Au Bénin, le climat et la diversité des types de sols sont favorables à la diversification de la production agricole et permettent à la production locale de couvrir les besoins alimentaires de base, mais le constat montre que le pays continue d'importer une bonne partie de sa consommation en produit maraîchers des pays voisins tels que le Burkina-Faso et le Nigéria (MAEP, 2011). La Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP, 2011-2015) considère à juste titre le secteur agricole comme l'un des plus importants leviers de lutte contre la pauvreté. En effet, le secteur constitue la principale source de création de richesse. Plus de 60% des actifs masculins et 39% des actifs féminins réellement occupés exercent une profession agricole, ainsi la contribution du secteur au PIB est de l'ordre de 34,3%. Mais, en dépit des potentialités (disponibilités de terre cultivables et de main d'oeuvre, réseau hydrographique fourni etc....) dont dispose le secteur, il reste confronté à d'énormes difficultés marquées par : la forte dépendance des aléas climatiques, le nombre limité des exploitations de grandes tailles, le faible taux d'utilisation d'intrants spécifiques et d'équipements agricoles mécanisés adéquats. Pour FAO(2005), malgré les atouts physiques et socio-économiques dont dispose le Bénin, le secteur agricole est encore confronté à un faible taux d'utilisation d'équipement agricoles, à la non maitrise de l'eau et au mauvais état des pistes rurales, toutes choses qui rendent le secteur agricole peu compétitif. En effet, pour une superficie totale des terres agricoles disponibles estimées à plus de sept millions (7.000.000) d'hectares, à peine 20% sont exploitées et seulement 1% des emblavures est mécanisées. Ce résultat est obtenu surtout dans les départements cotonniers où il y a une forte concentration d'équipement de culture attelée et une introduction de la motorisation (tracteurs et motoculteurs) dans les CUMA. Pour rendre l'agriculture béninoise moins tributaire des aléas de toutes sortes, il est indispensable que des mesures idoines soient réellement prises pour la promotion d'équipement agricole. La réussite des actions de ce sous-secteur permettrait de créer un cadre incitatif pour faciliter l'implantation des entrepreneurs de type nouveau. Selon l'INSAE (2003), Kataki (2010) l'évolution des indicateurs démographiques montre que la population du Bénin recensée en 2002 qui était de 6769914 habitants aurait atteint 6982750 habitants en 2003 et passerait à 9232925 habitants en 2012 et 12997953 habitants en 2025, pour atteindre 18546394 habitants en 2042 sur une superficie de 114763Km2. Le foncier n'étant pas extensible, l'accroissement vital de la production agricole dans les pays du sud s'avère indispensable et passe entre autre par la motorisation qui désormais est considéré comme un des éléments incontournables pour atteindre l'autosuffisance alimentaire, pour ce fait sa large diffusion exige de faire au préalable sauter certains verrous, en premier lieu l'insécurité foncière et le financement. C'est fort de cela que les Orientations Stratégiques pour le Développement du Bénin (2006-2011) et la Stratégie de Croissance pour la Réduction de la Pauvreté (SCRP 2007-2009), en considérant le secteur agricole comme un levier de lutte contre la pauvreté, impriment l'idée de la révolution verte qui va permettre au Bénin de devenir un pays d'économie agricole compétitive dans la sous-région ouest africaine. Pour trouver des solutions aux différentes difficultés qui empêchent l'adoption de la motorisation agricole, les questions de recherche suivantes se posent : -Les machines agricoles utilisées par les producteurs répondent-elles aux exigences des terres de la Commune? -La Commune dispose-t-elle des centres de fabrications et montages de machines agricole ? -Le niveau d'instruction des producteurs leur permet-il de se familiariser aisément aux machines agricoles ? C'est dans le but de satisfaire les besoins alimentaires par l'apport de la motorisation agricole que le thème intitulé : « Etude des contraintes liées à l'adoption de la motorisation agricole dans la commune de Copargo »fait l'objet de notre étude. Pour mener à bien cette étude les hypothèses suivantes ont été formulées :
· les machines agricoles existantes ne répondent pas aux exigences des terres dans la Commune de Copargo ; · la Commune de Copargo dispose des centres de fabrications et montages des machines agricoles ; · il existe des stratégies pour motoriser l'agriculture dans la Commune de Copargo.. Pour vérifier ces hypothèses, les objectifs de recherche suivants ont été fixés.
Ø Objectif global Il consiste à déterminer les facteurs qui handicapent la motorisation agricole dans la commune de Copargo. Ø Objectifs spécifiques Spécifiquement il s'agit de : · identifier les facteurs qui empêchent le bon développement de la motorisation agricole à Copargo ; · évaluer les problèmes de l'adoption d'une agriculture motorisée dans la Commune ; · proposer des stratégies pour réduire les contraintes liées à l'adoption d'une agriculture motorisée dans la Commune de Copargo.
Les technologies mécaniques sont encore à un jeune stade de développement, comparées à d'autres disciplines contribuant à la production agricole. Il n'y a pas pour l'instant de consensus sur les concepts et les terminologies utilisées dans les essais, l'évaluation et le choix des matériels agricoles. Les concepts et définitions utilisées se proposent d'être relativement rigoureux mais faciles à comprendre. -Machine : Appareil capable de réaliser certaines tâches, de remplir une fonction donnée (Petit Larousse, 2010). Dans le cadre de notre travail, nous pouvons définir la machine comme un outil mécanique capable d'effectuer sous la conduite ou non d'un opérateur une ou plusieurs tâches spécifiques. -Motorisation agricole : action de motoriser les moyens de cultures. C'est-à-dire munir une installation agricole d'un moteur à essence ou diesel (Petit Larousse, 2010). D'après CIRAD, (1998) lamotorisation agricole englobe tout ce qui concerne l'emploi des moteurs pour effectuer les travaux agricoles : -les tracteurs avec leurs équipements et les automoteurs ; -les motoculteurs et autres engins spécialisés ; -les moteurs pour entraîner les machines utilisées à poste fixe, ou portées à dos d'homme. Dans le cadre de notre travail, nous pouvons définir la motorisation agricole comme : fille de la mécanisation agricole, qui est l'introduction et l'usage des instruments dotés de moteurs dans les activités de productions agricoles, allant du désherbage au moissonnement, dans le souci premier d'amoindrir les peines et les durs labeurs des producteurs. L'usage par exemple, d'un tracteur de marque MASSEY FERGUSSON de 80 chevaux dans les activités agricoles est qualifié de motorisation agricole. -Mécanisation agricole : action de mécaniser l'agriculture qui est le fait d'introduire l'emploi des machines dans les moyens de cultures (Petit Larousse, 2010). D'après PPMA (2007), les machines sont en général classées selon différentes grilles, par exemple : la source d'énergie qui les anime (manuelle, animale, moteur et autres), la complexité de la machine (outil, outil combiné, machine complexe), leur capacité théorique de travail (hectares par heure, tonnes par heure) et la fonction qui spécifie le type de travail exécuté (culture, semis, désherbage, pulvérisation, récolte etc.). Il est possible d'utiliser une combinaison de ces facteurs pour décrire une machine, par exemple « cultivateur à traction animale » l'usage de cette forme de combinaison dans l'agriculture est qualifié de mécanisation agricole. Dans le cadre de notre étude la mécanisation agricole est l'usage d'équipements non doté de moteurs dans l'agriculture. -Agriculture : activité économique ayant pour objet la transformation et la mise en valeur du milieu naturel afin d'obtenir les produits végétaux et animaux utiles à l'homme, en particuliers ceux qui sont destinés à son alimentation (Petit Larousse, 2010). 1-1.5. Revue de littérature Plusieurs travaux scientifiques ont porté sur la motorisation agricole en Afrique en générale et le Bénin en particulier parmi ceux-ci nous avons : Gibigayé, (2003) affirme que sur les sols gravillonnais qui sont peu structurés, il faut des engins qui pulvérisent moins la terre que les disques, et évitent la casse. Selon une expérience effectuée en Côte d'Ivoire, sur les sols gravillonnais qui sont compactes et dont la mise en valeur implique un temps de travail élevé, l'utilisation de la charrue à soc ou du chisel est recommandée : la charrue la plus efficace contre l'enherbement, mais les deux outils décompactent le sol en profondeur. D'après cette expérience, le travail superficiel aux disques (cas des CUMA) a un effet négatif sur les productions du riz et du cotonnier, inférieur de 10 % à la culture attelée. Sur un sol argilo-sableux, un travail profond à la charrue à soc augmente nettement le rendement (27 % pour le coton, 17 % pour le riz). La motorisation agricole est indispensable aujourd'hui en début de 21èm siècle car l'attraction animale ne peut dépasser 1 / 4 ha par jour et par paire de boeufs. Or avec un tracteur on peut atteindre 6 ha dans les mêmes conditions ce qui permet de respecter le calendrier agronomique car l'agriculture Béninoise est essentiellement pluviale. La motorisation permet donc d'accroître la production par augmentation des superficies cultivées, rend possible le mise en culture des zones nouvelles, difficiles voire impossibles à cultivées manuellement ou par traction animale. Par sa puissance, elle permet de réaliser des opérations culturales d'intensification ou plus généralement la gestion de la fertilité du sol, on peut citer : le broyage des résidus des récoltes et leur enfouissement ainsi que l'épandage de la fumure organique (Gnanhoui et Kanhonou, 2001). Gbeffe, (2011) affirme que les actions après l'indépendance au vue du succès des expériences menées par les missions de l'ouémé, le gouvernement du Dahomey à solliciter en 1965 et obtenu du PNUD le financement conjoint pour la réalisation d'un projet rizicole dénommé, « Projet-Ouémé » ce projet prévu pour durer deux ans (1970 - 1972) devrait assister le Dahomey pour l'aménagement des plans 1800 ha pour la riziculture et établissement des plans d'aménagement de 1200 ha supplémentaires. Il avait aussi pour mission de former les paysans locaux et les vulgarisations aux techniques rizicoles. Le potentiel de croissance économique de l'Afrique en général et du Bénin en particulier dépend largement du secteur de l'agriculture. En conséquence, tous les modèles de développement devraient accorder une place de choix au secteur agricole considéré comme moteur de croissance économique (Gibigaye, 2008). Le Bénin à l'instar des autres pays de l'Afrique de l'ouest a consenti d'énormes ressources pour augmenter la production nationale dans le but de couvrir la consommation intérieure et d'exporter le riz produit localement, en vue des devises importantes pour la nation (Adégbola, 2005). Malgré cela, le secteur agricole reste confiner dans une situation qui ne présage guère de lendemains meilleurs. Pourtant, le développement socio-économique des régions intertropicales du monde est étroitement lié à la capacité des pays concernés à promouvoir le secteur agricole qui demeure le secteur le plus important en raison de la part des populations nationales qu'il mobilise, de la part des ressources qu'il assure à l'économie nationale et du caractère renouvelable de celle-ci (Aho et Kossou, 1997). Or, les dernières décennies témoignent du rôle croissant que joue la motorisation agricole dans le développement et même dans le suivie de toutes les entreprises. Les différentes études ont montré qu'aucune recherche n'est menée sur la motorisation agricole dans la commune de Copargo. Toutefois, il est question d'étudier les contraintes liées à l'adoption de la motorisation agricole dans cette Commune. 1.2- Démarche méthodologique L'étude est réalisée suivant une démarche méthodologique qui s'articule autour de trois points à savoir : la collecte des données, le traitement des données recueillies et l'analyse des résultats. 1.2-1-Collecte des données 1.2-1.1- Recherche documentaire Beaucoup d'ouvrages et rapports de publication des travaux de recherche ont été consultés dans plusieurs centres de documentation comme l'indique le tableau 1 ci-dessous. Tableau I : Synthèse sur la documentation
Source : Enquête de terrain, septembre 2014 1.2.1.2- Travaux de terrain · Techniques et outils de collecte Cette étape sensible de la recherche nécessite l'usage d'un certain nombre d'outils et des techniques de collecte des données. ü Techniques de collecte des données Dans le souci de recueillir le maximum de données, d'informations fiables, plusieurs techniques ont été utilisées. Il s'agit de : -l'observation directe qui consiste à chercher et à identifier sur le terrain des informations réelles liées au thème. Elle est faite à travers les visites des champs, les unités de transformations ; et les unités des fabricants locaux des outils agricoles -les entretiens non structurés : ces entretiens ont surtout été en direction des personnes ressources du milieu, les chefs de villages, et portent particulièrement sur le milieu physique, la généralité sur la motorisation, la place de la motorisation dans l'agriculture. Cela a permis d'identifier les informations à rechercher et à approfondir sur le terrain et de définir les stratégies de collecte des données ; -des entretiens structurés conduits de façon systématique à l'aide de guide d'entretien adressés aux producteurs, agents du SCDA, aux unités de transformation, aux ONG et autorités communales. Comme l'indique la photo 1 ci-après : Photo 1 : Entretien avec un producteur à Singré Prise de vue : Moumouni, septembre, 2014. La photo1 montre un producteur et sa famille qui se prêtent à notre questionnaire. L'analyse de la photo1 révèle que certains producteurs pour réduire le coût lié aux travaux champêtres (désherbage, labour, semi) font recoure à la main d'oeuvre familiale surtout que celle-ci est majoritairement jeune et essentiellement agricole ü Outils de collectes Ils sont essentiellement constitués de: -questionnaires élaborés et adressés aux paysans, aux institutions intervenant dans le domaine de l'agriculture ; -guides d'entretien qui ont facilité l'entretien avec les personnes cibles (autorités communales, agents du SCDA) et aux responsables intervenant dans l'agriculture ; -grille d'observation qui nous a permis de noter les observations faites sur le terrain ; -un appareil photo numérique qui a servi à la prise des vues des faits instantanés pour l'illustration ; -un Global Positioning System (GPS) qui a servi de prendre avec précision les coordonnées géographiques de la commune ; -une carte géographique pour identifier les grandes localités de production dans la commune. 1.3-Données utilisées Les données recueillies sont aussi bien qualitatives que quantitatives. Elles se résument comme suit : - les statistiques agricoles relatives à l'évolution des superficies emblavées, des rendements agricoles. Elles ont été collectées dans le SCDA de la Commune de Copargo ; - les données démographiques à l'INSAE ; - les informations socio-économiques et géographiques sur les acteurs, procédures et processus de motorisation. 1.4 - Echantillonnage La Commune de Copargo compte 4 arrondissements à savoir : Copargo centre, Pabégou, Singré, Anandana l'enquête a eu lieu dans tous les arrondissements. Les villages ou quartiers parcourus pour l'enquête remplissent les conditions suivantes : -l'existence des terres cultivables, -l'importance des activités agricoles ; -l'utilisation des matériels agricoles ; -l'existence d'une pluviométrie favorable. Le nombre de personnes enquêtées est égal à 175 ménages. Il est réparti proportionnellement entre les quatre (04) arrondissements en fonction de la taille de la population par village. Tableau II: Structure de l'échantillonnage
Source : INSAE, 2013 et enquête de terrainjuillet 2013. L'échantillon est constitué de 175 chefs de ménages producteurs agricoles et 15 personnes ressources à savoir les chefs de villages, les agents de la SCDA Copargo, les autorités communales et les ONG(s).La taille de l'échantillon fait 190 personnes 1.5- Traitement des données et analyse des résultats Cette phase comprend le dépouillement des données brutes et la synthèse des données. Les questionnaires et le guide d'observation ont été traités manuellement et codifiés avant d'être traités par l'ordinateur. Les informations ainsi obtenues ont été arrangées et ont permis de réaliser les figures et des cartes à l'aide des Logiciels Excel et Arcveiw 2, 3. La dernière phase est la saisie et l'analyse des données. Après le dépouillement et la détermination des différents pourcentages, les données sont analysées. Les résultats sont évalués à l'aide du Modèle d'analyse de SWOT (Strengths-Weakensse-Opportunites-Threats en anglais ou Forces-Faiblesses-Opportunités-Menaces en français). |
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