2.2 Système lentement dépendant de temps
avec une dimension
Dans ce chapitre, nous examinons l'effet du bruit sur une
classe particulière de systèmes singulièrement
perturbés, en utilisant des équations à savoir lentement
en fonction du temps avec une dimension
2.3 Branches d'équilibre stables
Nous considérons dans cette section le système de
la forme
1 ó
dxt = f(xt, t)dt + p F(xt,
t)dWt
~ (~)
dans le cas où f admet une branche
d'équilibre asymptotiquement stable x*(t). Ceci
équivaut à supposer que le potentiel U(x, t) est
strictement minimum locale en tout temps t. Plus
précisément, nous aurons besoin de ce qui suit
2.3.1 Hypothèse (cas stable)
domaine et différentiabilité : f E
C2(D, R) et F E C2(D,
R) où D est un domaine de la forme D = {(x,t)
: t E Id1(t) < x < d2(t)} ou interval I = [0,t]
et deux fonctions continues d1(t),d2(t) tel
que d2(t) - d1(t) est positif et borné loin de 0
E I Nous supposons en outre que f,F et tous leurs
dérivées partielles jusqu'à ordre 2 respectivement 1, sont
uniformément bornée dans D par un M. constant
-
2.3 Branches d'équilibre stables 32
branche d'équilibre : Il existe une fonction continue
x* : I ? IR et une partie constante d > 0 tel que
d1(t) + d < x*(t) < d2(t) - d},
et
f(x*(t), t) = 0 ?t ? I
- La stabilité : Soit a* =
?xf(x*(t), t) il existe une constante
a*0 > 0 tel que
a*(t) = -a*0 ?t ?
I
- Non-dégénérescence du terme de bruit : il
y a une constante F_ > 0 tel que F(x, t) = F_ ?(x,t) ?
D
Depuis la variété lente du système
déterministe
M = {(x,t) : x = x*(t),t ? I}
est un uniforme asymptotiquement stable d'aprais le
théoreme[Fenichels] implique l'existence d'une variété
invariable ME à une distance de l'ordre E de M
x*(t)
x(t, ~) = x*(t) + ~a*(t) +
O(E2)
Notre objectif principal sera de caractériser la
déviation ît entre xt et le trajectoire invariant x(y(t), E) tel
que
ît = xt -x(yt,å)
d = 1 [f (x(t, E) + (t), t) -- f (x(t, E),
t)]dt + E
t F(x(t, E) + 6, t)dWt
1 = E [a(t, 6)ît + b(ît, t, E)]dt +
óvE[F0(t, E) + F1(ît, t,
E)]dWt
ou
a(t, E) = ?xf(x(t, E)) = a*(t) +
O(E)
F0(t, E) = F(x(t, E), t)
On notera que -a(t) est la courbure du potentiel et -a(t, E) est
la courbure a la solution adiabatique.
Les restes satisfont |b(y, t, E)| < M|y|2
et |F1(yt, t, E)| < M|y| pour tout y suffisamment
petit
2.3 Branches d'équilibre stables 33
2.4 Équation déterministe de
FitzHugh-Nagumo 34
2.4 Équation déterministe de
FitzHugh-Nagumo 35
2.3.2 Cas linéaire
Dans cette section, nous étudions le l'EDS linéaire
non autonome dy0t = 1 a(t)y0tdt +
ó F0(t)dWt
v
E
E
avec l'état initial y0 = 0 où l'on suppose que a
et F0 sont des fonctions continues et differentiable dans IR avec F0(t)
minorée par F0 > 0 et a(t) majorée par -a0 < 0.
Sa solution et un processus gaussien et peut être
representée par les intégrales d'Itô
ó ft
y 0-- J
t /c
0
|
ea(t,s)/EF0(s)dWs
|
avec a(t, s) = f t a(u)(la courbure cumulée entre les
instants s et t), y0t est caractèrisée par
sa valeur moyenne égale à zéro et sa variance
donnée par
~2 t
var(y0t) = f
e2a(t,s)/Eds. (2.3) E 0
La varaince peut être calculée. En principe, on
évalue deux integrales. Cependant, l'expression (2.3) n'est pas facile
à manipuler. Une autre expression se
trouve en notant que var(y0t ) =
ó2v(t) où v(t) est une solution de l'équation
différentielle ordinaire
Ev. = 2a(t)v + F0(t)2 (2.4)
avec une condition initiale v(0) = 0.
Le côté droit de (2.4) disparait sur la
variété lente de léquation
F0(t)2
v(t) = v*(t) = (2.5) 2|a(t)|
ce qui est uniformément asymptotiquement stable
Nous conclurons donc par le théoréme de Tikhonov
que (2.11) admet une solution particulière de la forme
F0(t)2
î(t) = + O(E) 2|a(t)|
Remarque, en particulier que pour E
suffisamment petit, il existe des constantes î+
> î_ > 0 telles que
î_ <
î(t) <
î+.
La relation entre
î(t) et la variance de
y0t
est donnée par
var(y0t
) =
ó2v(t) =
ó2[î(t)
-
î(0)e2a(t)/E]
F0(t)2
où î(0) = +
O(E) et
a(t) = a(t,
0) < -a0 Vt > 0.
2|a(t)| --
Ainsi la variance s'approche de
ó2î(t)
exponentiellement rapide.
Notre objectif est de montrer que les trajectoires de
y0t
sont concentrées dans des ensembles de la
forme
1/
B(h) = {(y,
t), t E I, |y|
< h î(t).
Chaque fois que nous choisissons h >
ó en tout instant t E I
fixé, la probabilité que
(y0t ,
t) ne fait pas partie de B(h) peut
être exprimée en termes de distribution de fonction de la loi
normale ö(x) =
(2ð)_1/2 f x_~
e_u2/2du
P{(y0t
, t) E B(h)} =
2ö(
|
-h (t))
< 2ö(-h) <
e_h2/2ó2
ó v(t) ó
|
|