Partie II : Partie Pratique
Chapitre IV : Présentation, Analyse des
Résultats et Discussion des Hypothèses
chercheur peut être mené, indépendamment
de sa volonté, à interpréter certaines données.
Tout au long de la réalisation de ce travail, on a
veillé à obtenir une meilleure compréhension possible de
la situation afin d'être la plus représentative de la
réalité du terrain.
Cependant, une incompréhension, un mot mal
utilisé et une phrase mal tournée laissent rapidement place
à l'irréalité.
Pour ce qui est de notre grille de l'entretien écrites,
elle était neutre et ne suggérait aucune réponse. Par
contre, en faisant les entretiens oraux et en analysant les résultats,
on a pu mettre en évidence quatre biais :
1. Dans notre questions orales, on a involontairement
suggéré des directions de réponse.
2. L'heure choisie pour les entretiens (dès le huit
heure le matin ou dix-huit heures le soir) impliquait automatiquement une
fatigue du participant qui a certainement influencé ses réponses
: la pénibilité de la profession a pu être
accentuée.
3. notre attentes involontaires d'obtenir des
résultats précis ont influencé notre manière de
questionner aux entretiens oraux et mon interprétation ;
4. Les données recueillies n'ayant pas
été soumises aux participants ont pu être mal comprises.
Validité externe il s'agit de la confrontation de votre
interprétation, non pas avec celle des informateurs comme dans la
validation interne, mais avec un spécialiste du domaine
étudié. « ALLIN-PFISTER, A-C., 2005
».
Ce point traitera aussi de la généralisation de
la recherche. Peut-on la transférer dans un autre contexte ?
La confrontation s'est faite avec des professeurs.
Ceux-ci nous ont donné leur avis, nous ont
conseillée et, même, orientée sur de nouvelles pistes afin
de réajuster notre analyse. On n'a pas la prétention
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Partie II : Partie Pratique
Chapitre IV : Présentation, Analyse des
Résultats et Discussion des Hypothèses
d'affirmer que les résultats obtenus dans cette
recherche sont généralisables. Toutefois, nous pensons qu'ils
peuvent l'être partiellement :
Les sources de stress présentes dans le service de
réanimation peuvent exister dans d'autres services de soins. Par
exemple, la charge de travail augmente dans tous les milieux.
on n'a pas fait de recherche sur le sujet mais il suffit
d'écouter les plaintes du personnel infirmier pour le savoir.
Les situations complexes sont également
présentes dans tous les milieux de soins et stressent les infirmiers.
Quant aux techniques de gestion du stress, elles peuvent, selon
moi, être utilisées dans d'autres services de soins car elles ne
sont pas exceptionnelles. Nous allons même jusqu'à dire que toute
personne pourrait mobiliser les techniques décrites dans ce travail.
En l'état actuel de notre recherche, il est difficile
pour nous de savoir si notre résultat concernant la motivation des
infirmiers sont transférables ou non dans d'autres milieux de
réanimation.
La complétude il s'agit de l'idée que les
données recueillies apportent une vision complète du
phénomène étudié, il s'agit de la conviction de
n'avoir pas laissé de côté un point de vue, un axe
important. « ALLIN-PFISTER, A-C., 2005 ».
A présent, nous pensons avoir une vision globale sur
mon sujet de recherche On n'ai pas de regrets en lien avec des oublis, des
mises à l'écart d'éléments importants ou encore des
pistes non explorées. Toutefois, après réflexion, c'est
vrai qu'il aurait été intéressant de se pencher de
manière plus détaillée sur les risques de
démotivation des infirmiers. Alors, nous aurons pu mettre en lien, de
manière plus précise, les sources de motivation et les sources de
démotivation. Pour réaliser ce travail dans les délais
demandés, on a dû fixer des limites de recherche et, donc, on n'a
pas pu traiter toutes les idées qu'elle nous sont venues
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