Partie I : Partie Théorique
Chapitre II : Le Syndrome de L'Épuisement
Professionnel
3) Les problèmes personnels comme l'abus d'alcool, de
drogues et de médicaments, ainsi que les troubles conjugaux et
familiaux.
4) Les relations interpersonnelles comme le retrait
(l'isolement), la condescendance et la paranoïa.
le travail comme l'absentéisme, le mouvement de
personnel (turnover), la rotation de la main-d'oeuvre ou un moral bas.
« Oligny, M, 2009 ».
Les signes cliniques sont non spécifiques, somatiques,
psychiques et/ou Comportementaux.
1. Somatiques : fatigue permanente,
céphalées, trouble du sommeil et/ou de la sexualité,
infections prolongées ou récurrentes (grippes),... «
FRANCESCHI CHAIX C, 1993 »
Ils se caractérisent en premier plan par une fatigue
physique avec une diminution d'énergie. S'ajoute à cela, une
somatisation avec des troubles gastro-intestinaux, des maux de tête et
des troubles du sommeil. Il peut y avoir une diminution ou au contraire une
augmentation notable de l'appétit.
2. Psychiques : épuisement
mental, irritation, promptitude aux larmes ou à la colère,
conflits inhabituels, perturbations cognitives (attention, mémoire La
personne atteinte va présenter des signes inhabituels
d'irritabilité, d'insatisfaction, d'ennui, d'anxiété ou
d'apathie. La labilité émotionnelle est souvent présente
mais elle surprend toujours autant celui qui en souffre que son entourage. De
plus, s'ajoute à cela des troubles de l'attention ou de la
mémoire.
3. Comportementaux :
absentéisme/présentéisme, attitude cynique, conduites
à risque, anorexie/boulimie ... « FRANCESCHI CHAIX C, 1993
»
On finit par observer une rigidité comportementale,
c'est-à-dire une
attitude défensive, réfractaire au changement, un
soignant inefficace si présent,
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Partie I : Partie Théorique
Chapitre II : Le Syndrome de L'Épuisement
Professionnel
ou au contraire cherchant la fuite avec une demande de
mutation par exemple. Il donne l'impression de quelqu'un de
déprimé. « GAUTIER I, 2003 ».
On observe parfois la consommation d'alcool ou de
psychotropes, pris pour aider à « tenir le coup » .
« GAUTIER I, 2003 ».
Ou autre dimensions selon « OLIGNY, M, 1991
»
1) Un épuisement physique :
qui se manifeste par des absences, des palpitations, des migraines, des
troubles du sommeil, des tensions au dos, des bouffées de chaleur, des
nausées, une fatigue chronique, etc.
2) Un épuisement émotif
: il perd de l'intérêt, de l'enthousiasme et devient
maussade, agressif, cynique et plonge dans l'humour noir. Il a envie de pleurer
(mais ne s'en donne pas le droit, car « un homme (un vrai) ne pleure pas
». Il n'a plus le goût de parler aux autres, il s'ennuie, fait le
strict nécessaire et devient hypersensible. « OLIGNY, M,
1991 »
3) Un épuisement psychique :
déçu de lui et de son travail, il se sent incompétent,
inférieur, inutile; sa pensée devient lente et non
créatrice, il se sent de plus en plus vidé, il perd le feu
sacré et se culpabilise d'être dans cet état.
« OLIGNY, M, 1991 ».
IV.Causes et facteurs déclenchant de B.O.S :
1. Les variables personnelles du sujet :
A. Les variables sociodémographiques :
Il ne semble pas y avoir de lien direct entre les variables
sociodémographiques (le sexe, l'état civil, «
CANOUI, P., MAURANGES A, 2001 ».
Le nombre d'enfants et la situation familiale) et le burn out.
Par contre, l'âge pourrait influencer l'apparition d'un burn out et,
donc, les personnes plus jeunes ont plus de risques de s'épuiser..
« CANOUI, P., MAURANGES A, 2001 ».
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