![]() |
L'épuisement professionnel chez les infirmiers exerçants dans un service de réanimation.( Télécharger le fichier original )par Khelil LATIOUI Abderrahmane Mira de Bejaia - Master 2 en Psychologie Clinique 2015 |
Partie I : Partie ThéoriqueChapitre I : Les Infirmiers Exerçants dans un Service de Réanimationfois le corps et l'esprit, L'émotion est une action alors qu'un sentiment est subjectif, c'est un ressenti. Le sentiment est la conséquence de l'émotion. « http://www.soins infirmiers.com/relation_aide.php / 13-02-2015 à 7 : 03 ». 6) Le mécanisme de défense : il intervient inconsciemment pour protéger l'individu contre des émotions insupportable à vivre, c'est donc afin de maintenir un équilibre émotionnel supportable : Le refoulement : rejet dans l'inconscient d'idées insupportables, L'évitement. « Opt cite soin infirmier (méme site) ». IIILes différentes techniques relationnelles dans la pratique infirmière : 1. L'empathie : Etymologiquement emp - pathie signifie ressentir en dedans. On partage le point de vue d'autrui pour observer ses pensées et sentiments. La conscience de soi se place dans la situation d'un autre pour partager son expérience. Il y a une recherche de compréhension et conscience.« http://dictionnaire.doctissimo.fr/definitionempathie.htm/ 13-02-2015 à 7 : 03 ». Pour Carl ROGERS, « être empathique c'est percevoir le cadre de référence interne d'autrui aussi précisément que possible et les composants émotionnels et les significations qui lui appartiennent comme si l'on était cette personne mais sans jamais perdre de vue la condition du comme si ». « Rogers, C, 2004 » Janice M. Morse dans son article caractérise l'empathie de façon multifactorielle, la première composante étant pour elle « Morale ». En effet dans l'un de ses articles il s'appuie sur une conviction de ROGERS (1962) et BUBER (1973) décrivant « une acceptation inconditionnelle de 31 2015 Partie I : Partie ThéoriqueChapitre I : Les Infirmiers Exerçants dans un Service de Réanimationla différence des autres êtres humains comme condition préalable à des relations humaines,». Il est possible d'en déduire que l'acceptation de la différence de l'autre revêt un caractère relatif à la morale. Une bonne moralité serait alors une des conditions préalable aux relations humaines et par extension à l'empathie. « Janice. M. Morse, 1999 » La composante suivante, à savoir le caractère affectif de l'empathie, est désignée comme « la capacité que l'on a à percevoir subjectivement et à partager l'état psychologique ou les sentiments intrinsèques d'une autre personne, ce qui signifie ressentir ce que les autres ressentent ». Ce nouvel élément renvoie l'idée que la capacité à ressentir la détresse d'autrui est un facteur primordial à l'entière compréhension d'un état. A ceci, elle ajoute que « c'est la manifestation de l'empathie émotionnelle qui incite le soignant à prendre la décision consciente de s'impliquer dans l'empathie cognitive et comportementale ou bien de l'éviter et de prendre de la distance par rapport à la détresse de l'autre ». « Janice. M. Morse, 1999 ». J.DECETY caractérise lui l'empathie par deux composantes primaires à savoir, « une réponse affective envers autrui qui implique parfois (mais pas toujours) un partage de son état émotionnel et la capacité cognitive de prendre la perspective subjective de l'autre personne ». « MANOUKIAN, A. ; MASSEBOEUF, A, 2008 ». Selon Gérard JORLAND, « L'empathie est une disposition psychique qui consiste à se mettre à la place d'autrui sans forcément éprouver ses émotions. (...) L'empathie n'est pas une relation affective mais bien une relation cognitive, elle n'a pas pour fonction de reconnaître les émotions 32 2015 |
|