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Problématique de la gestion de la prime des enseignants dans les écoles privées agréées de la commune de Gbadolite.

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par Yves NZEGE GBIAKO
Université de Gbadolite - Licence 2014
  

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3.3. INTERPRETATION DES RESULTATS RELATIVE AUX CHEFS D'ETABLISSEMENTS

D'après cette étude 100% des personnes auprès de qui le questionnaire à été administré est du sexe masculin. En outre de tous les répondants lors de cette enquête 83% des personnes étaient des enseignants, d'une part contre 17% chefs d'établissements scolaires.

Selon cette étude sur la problématique de la gestion de la prime dans les écoles secondaires privées agréées de la commune de Gbado-Lite, 100% des répondants reconnaissent à l'unanimité les parents d'élèves comme étant l'unique source de provenance de leurs ressources.

En ce qui concerne la rémunération des enseignants, 63% des chefs d'établissement auprès de qui l'enquête s'est déroulée, ont reconnu que les ressources qu'ils disposent ne leur permettent pas de bien rémunérer leurs enseignants. Cette situation s'explique selon eux (75%) par le fait que les parents d'élèves ne payent pas régulièrement les frais leurs demandés. La plupart font piètre figure de vulnérabilité quant au montant mensuel demandé dans certaines écoles car, ils sont pour beaucoup d'entre eux sans emploi.

Etant donné que ces écoles privées évoluent sur base de l'effectif des élèves, la prolifération anarchique des écoles privées sur la commune de Gbado-Lite a un impact négatif en ce qui concerne l'effectif des élèves voire celui des enseignants. Là où il y a plus d'élèves par exemple à l'Institut Koyagialo, on trouve 459 élèves, il y a aussi une pléthore des enseignants et la situation ne change pas du coté de la rémunération.

S'il y avait au moins un nombre raisonnable d'écoles pour une petite population comme celle de la commune Gbado-Lite, les enseignants se retrouveraient. Pour cela, 75% des chefs d'établissements estiment que la rémunération payée dans leurs écoles ne supporte pas de comparaison avec les écoles du secteur public.

En ce qui concerne la répartition en pourcentage de la prime, la moyenne trouvée est de 72% des frais qui sont accordés aux enseignants, 28% sont confiés au promoteur et au fonctionnement. Ce résultat montre que la part des enseignants est grande, mais vu l'effectif maigre des élèves et la non régularité de paiement de ces frais par les parents, les enseignants aussi nombreux qu'ils sont, le quotient obtenu n'est toujours pas consistant.

3.4. INTERPRETATION DES RESULTATS RELATIVE AUX ENSEIGNANTS

En rapport avec la question si la prime perçue par les enseignants leur permet de nouer les deux bouts du mois, tous c'est-à-dire, 100% à l'unanimité ont dit que la rémunération ne répond pas à leurs besoins durant un mois. Ce qui confirme notre première hypothèse selon laquelle les écoles secondaires privées agréées de la commune de Gbado-Lite durant l'année scolaire 2012-2013 n'accorderaient pas un traitement décent à leurs enseignants.

Dans la même perspective en ce qui concerne la gestion de la prime par les chefs d'établissements, la majorité (60%) des enseignants considèrent que ceux-ci ne gèrent pas bien leur prime, ils voient une gestion opaque car, ils connaissent parfois d'impaiement ou d'arriéré et aussi on ne les associe pas lors de l'élaboration du budget (83%) moins encore ils ne connaissent ni l'effectif total réel des élèves (67%) ni la répartition officielle des frais (63%), bref, les enseignants ignore tout sur la gestion ce qui n'est pas bon. En ce qui concerne la tenue des documents pédagogiques, la majorité (70%) affirment tenir les documents pédagogiques à jour. En rapport avec ces résultats, notre hypothèse qui était que le mauvais traitement aurait comme conséquences la perte de la déontologie professionnelle, notamment l'enseignement de routine, faible niveau des élèves, absence de rigueur scientifique et non tenue des documents pédagogiques est infirmée ou rejetée.

Par contre, par rapport à la dernière question sur le parcours des matières inscrites au programme de chaque cours, la majorité de nos enquêtés 65% de notre échantillon estiment que les matières prévues au programme de chaque cours ne terminent pas. Ce qui influe sur la qualité de l'enseignement dispensé dans les établissements privés du secondaire dans la commune de Gbado-Lite.

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"Un démenti, si pauvre qu'il soit, rassure les sots et déroute les incrédules"   Talleyrand