I.3.2. Rentabilité commerciale
La rentabilité commerciale est généralement
déterminée par le ratio.
Résultat net de l'exercice
Chiffre d'affaire
Toutes fois, compte tenu des éléments financiers
exceptionnels qui peuvent avoir indice non négligeable dans le calcul du
résultat net, il est préferable d'analyser la rentabilité
d'une entreprise avec les indicateurs plus économiques.
Ainsi, le rapport de l'excédent brut d'exploitation sur
le chiffre d'affaire sera un meilleur indicateur pour déterminer la
marge obtenu sur le coût de revient de la production.
En effet, ce ratio ne tient pas compte de la politique
d'investissement, de la gestion de l'entreprise et encore moins des
évenements exceptionnels.
I.3.3. La marge brute
Elle est considérée comme étant la
différence qu'on trouve entre le montant des ventes des
marchandises ou les services et le prix de vente. Quant
à la marge brute d'autofinancement (MBA), elle est l'excèdent des
produits externes sur les charges externes. Nous comprenons en effet ; les
produits externes comment étant des produits entrainant, un encaissement
ou une créance. Ce pendant, les charges externes sont des charges qui
entrainent un décaissement ou une dette.
I.3.4. Le chiffre d'affaire
Le chiffre d'affaire (C.A) d'une entreprise présente le
total des ventes de biens ou de services facturés sur un exercice, il
est présenté hors taxes et après déduction des
éventuelles ristournes accordées aux clients. Dans le cas d'un
groupe, on parle du chiffre d'affaire consolidé lorsque sont
additionnés les chiffres d'affaire de l'ensemble de filiale
(après avoir déduit les ventes effectuées entre elles). Le
chiffre d'affaire est un très bon indicateur de l'activité d'une
entreprise, il peut notamment appréhender la taille d'une
société et de connaitre sa part marché dans son secteur.
La variation du chiffre d'affaire permet quant à elle de définir
si l'entreprise est en situation de croissance ou de décroissance.
I.3.5. la valeur ajoutée
En comptabilité, la valeur ajoutée (VA) est une
notion qui s'efforce de mesurer la valeur économique ajoutée par
l'activité d'une entreprise. Elle est aussi le solde du compte de
production diminuée de la consommation intermédiaire. Cette
grandeur réputée pour être une mesure plus pertinente de
l'augmentation de la richesse explique l'administration fiscale
utilisée ; la valeur ajoutée comme assiette de
l'impôt. Le calcul de sa valeur ajoutée nécessite parfois
des approximations ou des conventions lorsque la valeur ajoutée de
certaines consommations intermédiaire n'est pas vendue (service non
marchands). Dans ce dernier cas, la valeur finale de la production est
estimée dans la comptabilité nationale comme égale au
coût de production du service. Pour l'ensemble des agents
économiques, la somme des valeurs ajoutées d'un pays constitue
son produit intérieur brut (PIB). Cette somme ne dépend pas du
monde de réduction, mais seulement de la valeur des produits finis et
des matières premières. Les dépenses d'acquisition des
biens et services constituent des consommations intermédiaires :
ces biens et services sont consommés dans le processus de productions
d'un bien ou d'un service final et sont donc intermédiaires. Les
consommations intermédiaires sont l'ensemble des biens et services
(généralement achetés d'autres entreprises), qui sont
détruits ou transformés, lors du processus de produit ou
incorporés.
V.A = valeurs des biens et services produits- consommation
intermédiaire + Marges commerciales.
Au vue de ce qui précède, nous pouvons donner d'une
manière simplifiée la formule de la valeur ajoutée. La
formule de la valeur ajoutée qui sera :
Les marges commerciales étant les valeurs des ventes de
marchandises revendues moins leurs valeurs d'achat.
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