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Rapport de stage effectué à  l'office congolais de contrôle/ Direction provinciale du nord-Kivu à  Goma.

( Télécharger le fichier original )
par Thierry MUBANZA RUKATA
Université Catholique la Sapientia de Goma - Graduat 2014
  

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B. SERVICE EXPORTATION ET PRODUCTION LOCALE

0. Introduction

L'exportation est la sortie des marchandises ou produits de l'intérieur du pays à l'extérieur du pays ou à l'étranger. Les questions ci-après nous permettrons de comprendre en long et en large le service exportation et production locale.

Ø Qui sommes-nous ?

Ø Que contrôlons-nous ?

Ø Comment contrôlons-nous ?

1. Structure organique et fonctionnelle

De la Division Exploitation(DEX) de l'OCC, le service Exportation joue un rôle dans la maximisation des prestations OCC. Ce service est dirigé par le chef de service et de son adjoint.

Ce service comprend en son sein ce qui suit :

a. Bureau d'exploitation

b. Bureau de production locale

c. Le poste CTC à Goma

d. Le poste Premidis à Kiwanja

e. Un corps des inspecteurs de conformité.

Chaque bureau ou poste est dirigé par un chef de bureau ou de poste selon le cas.

2. Mission du service exportation

Afin de mieux comprendre la mission du service exportation, il importe de faire une vue sur la mission qu'a été confiée à l'OCC par le législateur congolais.

D'entrer, l'OCC a pour objet : « de procéder en tant que tierce partie à l'évaluation de la conformité en l'occurrence l'inspection, la certification, les essais ou analyse et à la métrologie, en se référent aux standards nationaux, régionaux et ou internationaux.

A cet effet, il effectue notamment :

Ø Le contrôle de tous les produits fabriqués localement.

Ø Le contrôle de qualité de tout produit et marchandise à l'importation et à l'exportation au niveau du guichet unique.

Ø Les essais ou analyse des produits importés.

Ø Le contrôle technique de tous les appareils et travaux.

Ø La certification de la qualité des produits autres que les matières précieuses.

De ce qui précède, la mission du service exportation est de :

a. Pour le contrôle des exportations : l'inspection ou contrôle c.à.d. l'examen du produit fini au bout de la chaine de production et à la détermination de sa conformité à des exigences spécifiques ou sur base d'un jugement professionnel, à des exigences générales.

b. Pour la production locale : le contrôle ou inspection du produit, des installations, du processus, du système ou de leur conception et la détermination de leur conformité à des exigences spécifiques ou sur base d'un jugement professionnel, à des exigences générales.

3. Conditions légales pour exporter

Ø Disposer de la marchandise à exporter.

Ø Avoir des autorisations spécifiques, en rapport avec la nature des produits à exporter, accordées par les servies publics compétents.

Ø Disposer d'une identification nationale.

Ø Avoir un numéro RCCM (Registre de Commerce et de Crédit Mobilier).

Ø Disposer d'un numéro import ou export.

Ø Souscrire auprès d'une banque agrée, une déclaration d'exportation des biens ou déclaration modèle E-B (Exportation des Biens).

Ø Disposer d'un numéro d'identification fiscale.

4. Quelques définitions ayant trait à l'exportation

Ø Exportation : c'est une cession d'une marchandise entre un résidant d'un pays et un non résidant de ce pays, à titre onéreux ou gratuit après les formalités douanières.

Ø Réexportation : porte sur l'exportation d'une marchandise sous un régime douanier d'importation temporelle.

Ø Exportation temporelle : il s'agit de l'exportation des biens pour entretien ou la réparation (cas des biens d'équipement, ou soit pour une exposition publique).

Ø Cabotage : il s'agit de transfert et du transport d'une marchandise ou produit d'un point donné vers un autre point dans le même territoire, en empruntant l'itinéraire d'un pays étranger.

Ø commerce frontalier : c'est toute activité à l'importation et à l'exportation, portant sur les transactions commerciales réalisées entre les résidants des localités voisines des pays limitrophes, de tailles économiques très faible pour un montant ne dépassant pas 2 500$ par opération. Ces résidants doivent être des personnes physiques ainsi que les fractionnements des marchandises étant proscrits.

5. Procédure de contrôle à l'exportation

Pour exporter, il faut être en règle avec l'Etat, c.à.d. répondre aux conditions légales pour exporter.

A Goma, on exporte deux types des produits : les produits agricoles (café) et les produits miniers.

Pour exporter, l'exportateur adresse à l'OCC une lettre de demande d'échantillonnage, et qui suit le schéma ci-après :

OCC

Directeur OCC

Exportateur

Directeur d'exploitation

Chef de Service

Marchandises

Bureau

Exportation

Inspecteur

Exemple des procédures d'inspection du Café

1. Bulcage : mélange de tous les cafés pour en faire un produit homogène

2. Tarage : l'action de peser les emballages (1sac pèse 1kg).

3. Emballage : c'est lorsqu'on emballe les produits dans les sacs (1 sac de café doit peser chacun 60kgs comme poids net, plus 1kg de l'emballage, qui donne un poids brut de 61kgs.

4. Elaboration du rapport de tally ou quantitatif : ici, on pèse la quantité des marchandises déclarées.

Ce rapport contient :

Ø Le nom de l'exportateur et son adresse ;

Ø Type de marchandise à exporter, la date ;

Ø La quantité, le numéro du lot (le numéro du lot comporte le code du pays, le code de l'exportateur, le n° du lot et l'année caféière).

Ø Le nombre des sacs vus ;

Ø Le lieu d'inspection ou du travail ;

Ø Description de l'emballage ;

Ø Le poids brut et net ;

Ø Le dénombrement des sacs ou le comptage ;

Ø La signature des deux parties (l'inspecteur et l'exportateur).

5. Le rapport d'échantillonnage : ce type de rapport renseigne sur le type et la qualité des marchandises à exporter.

Il contient :

Ø Le lieu d'inspection ou du travail ;

Ø Le nom et l'adresse de l'exportateur ;

Ø Le nom de l'échantillonneur ;

Ø La nature, la quantité et la qualité de la marchandise ;

Ø La quantité de l'échantillon ;

Ø La signature des deux parties (l'inspecteur et l'exportateur).

Après l'élaboration de ces deux rapports et les amenés au bureau, il élabore enfin le rapport journalier, tout en se rassurant ou ayant vérifié la facture d'exportation, le contrat de vente, le CQ (Certificat de Qualité) livré par l'ONC.

Ce rapport journalier en 3 copies (la première pour l'exportateur, la deuxième pour OCC/Kinshasa et la dernière pour l'OCC/Goma) informe sur le lot déjà prêt ; est contresigné par l'inspecteur et le chef de service exportation, qui donnera droit à la licence modèle E-B ; afin d'avoir un lot prêt.

6. Chargement

L'exportateur adresse une lettre de demande de chargement ; cette lettre suit les processus que celui de la demande d'échantillonnage (cf. le schéma ci-haut). Quant à l'inspecteur, il établit le rapport de mise sur camion où il note toutes les informations possible et donne droit au Certificat de Vérification à l'Exportation (CVE). Ce certificat justifie et accompagne la marchandise jusqu'à la destination finale. L'inspecteur est censé contrôlé les documents ci-après :

Ø La lettre de transport ;

Ø Preuve de paiement ;

Ø Licence modèle E-B.

6. Production locale : la mission de l'OCC dans la production locale est de contrôler la quantité, la qualité et la conformité de tous les produits fabriqués dans la ville de Goma et aux environs. L'OCC permet aux producteurs locaux d'être compétitifs sur le marché tant national qu'international. Il protège les consommateurs face aux risques que peut engendrer les produits.

Procédure

La procédure se fait à travers la nouvelle approche basée sur les risques ; c'est à travers les 6M :

Ø Le 1er M est le milieu : contrôle du milieu du producteur.

Ø Le 2ème M est la matière première : contrôle et inspection.

Ø Le 3ème M est la main d'oeuvre : on inspecte si la main d'oeuvre est qualifiée dans le domaine.

Ø Le 4ème M est la machine : le service métrologie s'occupe du contrôle des machines que le producteur utilise.

Ø Le 5ème M est la mesure.

Ø Le 6ème M est la méthode utilisée pour la fabrication.

7. Produits miniers : on exporte seulement le coltan, l'or et la cassitérite. La procédure de contrôle des produits miniers est presque la même que les produits agricoles.

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"Là où il n'y a pas d'espoir, nous devons l'inventer"   Albert Camus