2. Problèmes
socio-culturels
Dans le secteur socio-culturel,
la chefferie de Kaziba se bute à plusieurs problèmes. Dans le
secteur de l'éducation, il y a une infrastructure scolaire
vétuste qui est non viable et non équipé. Le groupement
congolais ne s'implique pas dans ce secteur, et par conséquent il y a
une baisse sensible d'éducation et les mauvaises conditions
d'études. Pourtant il existe une disponibilité des anciens
bâtiments des écoles dans quelques groupements et la jeunesse qui
est prêt à la scolarité. En plus, il y a une grande
difficulté d'accès à une éducation de
qualité, à cause d'un faible revenu des ménages.
L'infrastructure scolaire est non viable, mais aussi il manque de motivation du
corps enseignant et un taux faible de recyclage du personnel enseignant. Face
à tous ces problèmes la jeunesse est exposée à la
déperdition, à la délinquance juvénile, à
l'entrée des enfants dans les groupes armés. Absence des
écoles avec les sections techniques (agricole,
vétérinaire, commercial,...) freine l'apprentissage de
métiers.
Dans le secteur de santé, la
chefferie de Kaziba est exposée à des risques à cause de
difficulté d'accès aux soins de santé de qualité,
dû à des infrastructures sanitaires non viables et non
équipées dans plusieurs groupements. Le faible revenu du
ménage, le non motivation du personnel médical et les longues
distances à parcourir par rapport aux structures de santé mettent
la population dans une difficulté énorme.
Depuis 2011, il y a eu rupture de
l'appui des partenaires de santé. La chefferie de Kaziba ne compte qu'un
seul hôpital général qui est situé dans le
groupement de MUCHINGWA et qui d'ailleurs manque des spécialistes
à part un chirurgien qui vient récemment et ne compte qu'une
seule ambulance. L'HGRK ne parvient pas à satisfaire tous les besoins de
la chefferie. Il existe des centres de santé dans certains groupements
mais qui ne sont pas approvisionnés en médicaments et manque des
pharmacies spécialités. Les nombres des médecins par
nombre d'habitant est petit, en plus les infrastructures sont très
vielles. Le malheur est que il y a un risque élevé de la
mortalité infantile fréquentation des structures de santé
est minime. La plupart des gens recours à la médecine
traditionnelle aux chambres de prière mais aussi à
l'automédication. La chefferie connait des maladies et une forte
mortalité due à la malnutrition.
En dehors de problème de santé,
la chefferie de Kaziba a aussi une difficulté d'accès à
l'eau potable, à cause de l'insuffisance des maladies hydriques et les
maladies des mains salles. Les femmes et les jeunes filles sont dans des
corvées à des langues distances à parcourir pour accorder
à l'eau potable. Dans les sources il existe des conflits entres les
mineurs dus aux disputes. La chefferie à un environnement insalubre
à cause de l'absence des latrines et dépotoirs publics.
Dans le secteur culturel, il y a un manque et
mauvais état des infrastructures sportives (stades), des cercles
récréatifs des salles polyvalentes et des jeux dus au manque des
moyens financiers, d'initiatives locales et une faible implication de la
communauté dans les activités culturelles. La chefferie tout
entière ne compte qu'un seul stade. Les malheurs est qu'il est difficile
de promouvoir des activités sportives et culturelles. Les jeunes sont
exposés aux accidents lors des matchs. Certains parcourent de longues
distances pour aller assister à un match de football. En ce qui concerne
la télécommunication et médias, la chefferie ne compte
qu'un seul opérateur téléphonique (AIRTEL) et qui souvent
à de problèmes de connexion. Elle ne compte qu'une seule radio
(UMOJA) et qui malheureusement à une faible couverture de
émetteurs. La conséquence est que certains groupements se
trouvent loin dans des montagnes ont une grande difficulté de capter le
message de la radio Umoja. Plusieurs groupements n'ont pas accès au
courant électrique et le taux de chômage est beaucoup plus
élevé.
3. Problème de
gouvernance locale
Ce secteur est plus important
car c'est lui qui gère et organise les autres. Il existe dans la
chefferie de Kaziba, une grande difficulté d'accès aux
juridictions judiciaires et cela est dû à la distance à
parcourir pour atteindre les juridictions judiciaires, il y a aussi
l'insuffisance des concertations entre les acteurs de la chefferie (chefferie,
société civil, notabilité,...) et non-respect des droits
des personnes l'ignorance des droits et obligation des citoyens et la non
application des textes. Le grand problème de la gouvernance locale ici
c'est l'insuffisance des capacités techniques opérationnelles et
institutionnelle de l'administration de la chefferie. La cause de tout ceci est
la vétusté du bâtiment abritant les bureaux administratifs
le Sour équipement de la chefferie (mobilier, matériel roulant,
kits informatique,...) et le personnel de l'administration public est trop
vieille non fermé et reculé pas de cadre concertation entre les
acteurs politiques et cela entraine la perte de confiance de la population
à la chefferie et les mésententes. Les agents sont mal
payés à cause de l'insuffisance financière. Mais aussi la
population se plaigne que les impôts et taxes sont mal
gérés et la chefferie est dirigée à distance, car
le chef réside à Bukavu. Il passe de semaines sans que le chef
soit à Kaziba.
En ce qui concerne la
sécurité, la chefferie tient se responsabilité dans
certains groupement. Les groupements qui sont beaucoup en
sécurité sont MUCINGWA, KASHOZI, CHIBURI, CHIBANDA. Les soldats
et les polices sont presque partout et assurent bien leur mission. Sauf que le
nombre de policiers et militaire est réduit et ne permet pas à ce
que les autres groupements en bénéficient. Par contre dans les
groupements de CHIHUMBA, CHRIMIRO, KAFINDJO, NAMUSHWAGA,... ou règnent
l'insécurité par manque des agents de l'ordre, discipliné
et sérieux. Il y a le non sécurisation des personnes et leur
bien. Les vols, viols et tuerie règnent dans les parties montagneuses.
Le phénomène KABANGA et la sorcellerie règnent presque
dans toute la chefferie.
Sur le plan de la gouvernance
locale, les conséquences est qu'il y a l'approvisionnement de la
population et ne parvient pas au paiement des frais transports pour le
déplacement et séjours. Il y a des jugements arbitraires et non
présence des accusés lors des procès. Il existe un blocage
pour le dialogue et échange pour le développement de la
chefferie. L'administration de la chefferie a une faible productivité,
les conditions difficiles de travail et l'inefficacité des services de
la chefferie freinent tout développement. Du côté de
population il y a une perte de confiance de celle-ci vis-à-vis des
services rendus par l'administration publique et le manque de collaboration
cohabitation entre ces deux parties. La plus part de nos enquêté
nous ont révélé que la cause du sous-développement
de Kaziba est presque partout dans les chefferies du Sud-Kivu. Certains
dirigeants ne sont pas animés d'un esprit patriotique.
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