3.3. Echantillonnage
Par cette technique nous avons tiré
aléatoirement un échantillon de 72 ménages selon le nombre
d'observation du modèle et l'absence des données
compilées pour une période plus longue à la SNEL Bukavu.
Cet échantillon a été reparti sur le 3 communes de la
ville de Bukavu comme suit : 25 ménages à Ibanda, 30
ménages à Kadutu et 17 ménages à Bagira. Ces
échantillons tiennent compte aussi du nombre d'abonnés que nous
trouvons dans chaque commune.
Dans ce travail nous utiliserons les données
chronologiques recueillies à la SNEL dans le service commercial, et les
données recueillies auprès des ménages de la ville de
Bukavu.
A cause de l'absence des données compilées pour
une période plus longue ; nous étions obligé de
retenir une période de 6 ans allant de 2007 à 2012. Cela a
comme conséquence un faible degré de libertés auquel
nous allons remédier en évitant d'intégrer beaucoup des
variables dans le modèle et en présentant les données
mensuelles. Certes, nous allons veiller à ce niveau à
intégrer les variables les plus importantes.
3.3.1. Méthodes d'analyse des
résultats
Cette section présente les outils qui nous ont servi pour
l'analyse des données récoltées à travers
l'enquête effectuée à la SNEL Bukavu et auprès de 72
ménages abonnés à la SNEL.
Statistique descriptive
Ainsi, nous avons exploité certaines statistiques
descriptives avant d'analyser notre modèle économétrique
par la méthode qui nous a permis de valider ou non les hypothèses
émises.
Concernant l'analyse statistique, nous avons jugé bon
pour notre cas de n'utiliser que la moyenne et présenter les
données sur le graphique qui semble être pertinent.
Méthode d'estimation du
modèle
Le logiciel eviews 3.1 nous a été utile dans
l'estimation de notre modèle par la méthode de moindres
carrés ordinaires.
Différents tests utilisés
La conduite des tests ci- dessous nous a permis de nous
assurer de la qualité des résultats économétriques
que nous avons trouvés.
Test de normalité
L'objectif poursuivi par ce test est de vérifier si les
résidus du modèle estimé suivent une loi normale. Cette
analyse peut être menée à partir de l'examen visuel de
l'histogramme de la distribution de fréquence.
La statistique de Jarque- Bera propose un test de
normalité qui tienne compte du skweness et de kurtosis. Elle est
définie par :
Avec : n= nombre d'observations
k= nombre de variables explicatives si les données
proviennent des résidus d'une régression linéaire, si
k=0
S= coefficient d'asymétrie : moment d'ordre 3
d'une variable centrée réduite
K= Kurtosis = moment d'ordre 4 d'une variable centrée
réduite
L'hypothèse nulle (H0), veut que les
données suivent une loi normale, (H1), que les données
ne suivent pas une loi normale.
Autrement, on accepte H0 si la probabilité
associée à ce test de JB, est supérieur à 5% et
H1 dans le cas contraire.
Néanmoins, la règle de décision se
construit deux manières. On peut soit utiliser le critère de
probabilité de JB, soit celui de Kirtosis combiné à celui
du coefficient d'asymétrie.
Ainsi, en considérant le critère de
probabilité de J- Bera, Bourbonnais (1998) et Hurlin (2003)
relèvent que si celle- ci est supérieure au seuil de
signification de 5%, on accepte H0 et si non on accepte
H1
Source : nos calculs avec Eviews 3.1
En effet, les résultats montrent une probabilité
associée au test de Jarque- Bera (59,3%) est supérieure au seuil
de 5%. Les résidus suivent une loi normale.
Test d'autocorrélation
L'autocorrélation des erreurs signifie que le terme
correspondant à une période est corrélé avec le
terme d'erreur d'une période. Si cette corrélation joue entre
deux termes consécutifs, on parle de l'autocorrélation d'ordre
1.
Il existe plusieurs tests de l'autocorrélation des
erreurs ; pour le cas de notre travail, nous utiliserons le test de Durbin
Watson, il permet de détecter l'autocorrélation d'ordre 1 selon
la forme :
Test
d'Héteroscédasticité
L'Héteroscédasticité a lieu en cas de non
constance de la variance des erreurs. Les conséquences de
l'Héteroscédasticité sont les suivantes :
- Estimateurs sans biais
- L'estimateur MCO n'est plus à variance constante.
L'idée de ce test est de vérifier si le
carré des résidus peut être expliqué par les
variables explicatives du modèle. Si tel est le cas, il ya une
Héteroscédasticité.
Test de cointégration
Lorsque deux variables sont cointégrées, elles
sont reliées par une relation de long terme, cependant, elles peuvent
s'écarter de temps en temps (à court terme) de cette relation
d'équilibre.
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