Conclusion partielle
Une fois les outils, les méthodes et les implications
de la communication maîtrisés, la présente stratégie
aborde la communication à destination des différents
interlocuteurs de la collectivité : administrés, partenaires,
agents, personnes publiques et privées ainsi de suite... Elle
présente les différentes recettes et méthodes pour
travailler efficacement avec des professionnels. De l'affichage à la
promotion sur Internet, en passant par la communication politique ou la
démocratie participative, sans oublier le journal et/ou le magazine
local, le blog de la collectivité locale, la propagande
électorale et l'annuaire des associations locales, cette
stratégie décrit des recettes d'un travail efficace de promotion,
d'organisation et de suivi.
Les problématiques auxquelles une collectivité
locale doit faire face sont de plus en plus larges (communication
financière, communication interne et/ou externe, communication
d'intérêt général...) et le marketing territorial
doit désormais être considéré comme une composante
essentielle de la stratégie d'une collectivité.
SUGGESTIONS
A l'issue du présent travail de recherche nous
formulons les suggestions suivantes :
Au gouvernement du Burundi :
v De reformuler les lois et règlements qui font que le
processus de décentralisation soie difficile à mettre en
application ;
v De procéder au transfert complet des ressources
financières aux communes pour assurer leur survie ;
v De mettre sur place une loi spécifique qui autorise
et oblige les collectivités locales à se doter de services de
communication ;
v De procéder à l'explication de la
décentralisation à chaque nouvelle équipe qui va
gérer la commune dès la fin des élections ;
v D'appuyer les communes, en se servant du ministère
ayant le tourisme dans ses attributions, à la promotion et la protection
des sites touristiques qui se trouvent dans les milieux ruraux ;
v De mettre en place les modalités d'exécution
du système d'intercommunalité ;
v De mettre sur pied les modalités de réduction
du nombre de communes au Burundi, soit par la simple fusion soit par le nouveau
découpage administratif ;
v Doter aux communes d'un personnel qualifié et
compétent ;
Aux gouverneurs des provinces :
v De restaurer un cadre spécial d'échange avec
la population des collectivités pour s'enquérir de la situation
locale.
Aux collectivités locales au Burundi :
v De songer à mettre sur pied une stratégie de
communication pour la commune vis-à-vis de ses besoins et de ses
ressources ;
v D'instaurer une politique de communication
communale ;
v De programmer les séances d'explication
régulière quant à la décentralisation aux
populations de leurs circonscription ;
v De mettre sur place les médias communautaires en se
servant de l'intercommunalité dans le premier temps pour les communes
qui ne sot pas aptes à se subvenir d'elles-mêmes ;
v De mettre sur pied une politique de communication locale.
Aux associations des élus locaux au
Burundi :
v D'être près des administratifs locaux pour leur
apporter soutien en cas de difficulté et orientation lors des nouvelles
lois qui concernent la décentralisation
Aux associations de développement communautaire
et local :
v D'inclure dans leurs actions de développement le
soutien aux collectivités locales.
Aux ressortissants et sympathisants des
communes :
v De faire des descentes régulières sur terrain
pour s'enquérir de la réalité des collectivités
locales ;
v De donner des orientations quant à la
coopération et/ou au partenariat.
Au PNUD et autres organismes des NU :
v De continuer à apporter leur soutien au processus de
décentralisation
Aux ONG nationales et étrangères :
v De multiplier leurs oeuvres pour le développement
local
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