CONCLUSION GENERALE
Notre travail comporte cinq chapitres. Après avoir
énoncé la présentation du sujet, la motivation de son
choix, la méthodologie, l'hypothèse et les questions de
recherche. Nous nous sommes lancés dans le vif du sujet où le
premier chapitre concerne le cadre théorique et conceptuel. La
clarification des concepts clés est l'objet du premier point où
une série des définitions est donnée pour faciliter la
compréhension de la suite du travail. Le deuxième chapitre
s'intéresse du processus de décentralisation au Burundi, depuis
l'aperçu de ce processus en Afrique, puis, le bref aperçu de
l'histoire de l'institution communale et de la décentralisation au
Burundi, enfin, l'état de la décentralisation au point de vue
juridique, institutionnel et financier.
Il a été par la suite question de la
problématique et l'état des revenus des collectivités
locales dans le chapitre trois. Dans ce même sens, le quatrième
chapitre est celui de description, analyse et interprétation des
résultats de l'enquête. A la lumière des notions du cadre
théorique et conceptuel, nous nous sommes trouvé capable
d'aborder l'enquête et de passer à l'analyse et
interprétation de ses résultats dans ce chapitre. Ici, l'analyse
et l'interprétation des résultats issus du questionnaire
d'enquête se font au point de vue quantitatif, et au point de vue
qualitatif. L'analyse et l'interprétation se font sur les
résultats des entretiens et des interviews. Après avoir
constaté le challenge qui est une réalité, nous avons
proposé une stratégie de communication pour les
collectivités locales au Burundi, ainsi faisant objet du chapitre cinq.
La communication pour les collectivités locales ou
encore la communication pour les entités décentralisées en
vue d'amener les collectivités locales à subvenir
elles-mêmes à leur besoins tel est l'objectif ultime de ce
travail.
Dans ce sens nous avions formulé quatre questions de
recherche auxquelles des réponses provisoires sous-formes
d'hypothèses avaient été avancées.
i) La population prend part aux audiences publiques des
conseils communaux ;
ii) La population est associée pour élaborer les
projets de développement ;
iii) Une promotion efficace d'un territoire attirerait
investisseurs et touristes ;
iv) Un sentiment de fierté et d'appartenance
susciterait l'accroissement des efforts au développement du
territoire ;
Concernant la première hypothèse selon
laquelle ; « la population prend part aux audiences
publiques des conseils communaux » ; nous avons
constaté que dans toutes les communes, la population prend part aux
audiences publiques des conseils communaux ; ceci nous pousse à
confirmer cette hypothèse.
Quoique faite de manière non uniforme dans les
différentes communes, les projets que les communes présentent,
proviennent des idées de la population. Ainsi, l'hypothèse selon
laquelle ; « la population est associée pour
élaborer les projets de développement est
confirmée » ;
Faute d'assez d'activités de communication qui visent
à vanter les territoires, les promoteurs ne sont pas informer où
investir et les touristes ne savent pas où visiter. Mais, par
activités de la communication, investisseurs et touristes serraient
attirés par des atouts des différents territoires. Par ce
constat, l'hypothèse selon laquelle ; « une promotion
efficace d'un territoire attirerait investisseurs et
touristes » ; est confirmée.
Concernant le sentiment d'appartenance et la fierté,
les résultats de notre recherche ont démontré que ceci
susciterait des efforts dans les travaux de développement, ce qui nous a
poussé à confirmer une hypothèse selon laquelle ;
« un sentiment de fierté et d'appartenance susciterait
l'accroissement des efforts au développement du
territoire. »
La confirmation de ces hypothèses opérationnelle
ont poussé à analyser et travailler sur l'hypothèse
globale selon laquelle «une bonne communication des
collectivités locales dans le domaine du marketing territorial
aboutirait à accroître les revenus et à développer
les collectivités locales » est à son
tour confirmé.
Nous pouvons affirmer aujourd'hui que le fait pour une
collectivité, de ne pas pouvoir s'engager périodiquement sur des
évolutions de la communication peut être interprété
comme le signe que la collectivité manque énormément de
capacité à répondre avec non seulement du tact mais aussi
de l'imagination aux modifications de l'environnement.
Au terme de ce travail, nous ne saurions prétende avoir
tout épuisé. Ce n'est que notre premier pas dans la recherche et
nous ne prétendons pas avoir mené une étude exhaustive.
Reconnaissant la modestie de notre travail, nous restons toujours ouvert
à toute critique et à tout complément en la
matière. En plus, nous n'avons pris la communication que sous l'aspect
de marketing territorial dans des collectivités locales ayant beaucoup
de similitudes et de dissimilitudes, mais d'autres aspects pourraient
être envisagés et/ou d'autres régions pourraient être
étudiées. Nous suggérons à toute personne qui
serait intéressée par le sujet de nous compléter et de
travailler par exemple sur les défis de la communication des
collectivités locales face au développement local.
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