WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Déterminants de la volatilité du prix des produits agricoles dans la ville de Bukavu. Cas du riz et du mais de janvier 2005 à  décembre 2013.

( Télécharger le fichier original )
par Denis LUHIRIRI
Université Catholique de Bukavu (UCB) - Licence 2013
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

Conclusion

L'objectif de ce travail est de cherché les déterminants de la volatilité du prix du riz et du maïsafin de faire face aux éventuelles conséquences et à une volatilité future

Notre travail comporte trois parties outre l'introduction et la conclusion.

La partie porte sur la revue théorique et empirique dans laquelle nous avons défini la volatilité des prix comme étant la partie des prix non expliquée, donc non prévisible et qui survient suite à des chocs.

La deuxième partie porte sur la méthodologie dans laquelle nous avons spécifié les modèles des types ARCH et GARCH qui permet des prendre en compte des phénomènes non linéaire et permet de mesurer et des caractériser la volatilité.

La troisième partie porte sur les estimations des résultats. Les résultats indiquent que les prix du riz et du maïs sont volatiles. Cette volatilité semble être expliquée pour le prix du riz par le prix du pétrole, la masse monétaire, le taux de change, les variations climatiques, le prix du riz importé et la TVA. Pour le prix du maïs en plus de ces facteurs expliquant la volatilité du riz, il expliqué par la politique publique de distribution de semence et les quantités importés du maïs.

L'analyse révèle que les prix du riz est plus volatile que celui du maïs. La volatilité du riz et du mais relève à la fois des chocs conjoncturels et structurels amenant à une implication politique tel que :

Le gouvernement devrait mettre en place de mécanismes permettant réduire les coûts de transaction sur les marchés en mettant en place un système d'information (SIM) sur les marchés permettent d'améliorer la transparence du marché, de réduire les asymétries d'information pour les acteurs du marché, d'assurer un suivi des marchés (prix et quantités principalement), de fournir des analyses aux décideurs publics pour orienter des politiques et apprécier l'impact des mesures mises en oeuvre. Développer les capacités stockage dans le secteur privé grâce à un accès plus facile au financement qui sont nécessaires pour garantir un flux continu et régulier des produits entre l'agriculteur ou le point d'importation, le transformateur et enfin le consommateur. Construire les infrastructures de transport et de communication, afin de réduire les coûts du transport.

Le gouvernement devrait accroitre l'offre en accordant des assurances climatique, en développant le marché des options et contrats à terme ; en favorisant les associations de crédit et d'épargne, en investissement dans le secteur agricole (en vue à la fois d'augmenter la production alimentaire nationale et de la stabiliser par la diversification et le renforcement des systèmes alimentaires), en subventionnant l'agriculture grâce à la distribution des intrants (essentiellement des engrais et des semences) et de fournir des services de vulgarisation, accordant de prêt d'urgence pour permettre aux producteurs et vendeurs d'affronter le risque incluent les programmes.

L'État devrait également menée une action directe sur les prix des importations et exportations au moyen des droits de douane et des taxes, ou sur les quantités échangées par des interdictions d'exporter,

Il devrait constituer les réserves alimentaires en constituant les stocks publics de régulation, d'urgence et stratégiques. Les stocks publics de régulation pour protéger les producteurs contre les baisses de prix et les consommateurs contre les hausses de prix. Les stocks publics d'urgence pour faire face à une baisse soudaine des disponibilités alimentaires ou du pouvoir d'achat afin de limiter l'insécurité alimentaire des populations vulnérables.Les stocks stratégiques pour prévenir un risque de rupture d'approvisionnement sur les marchés internationaux. Car l'atténuation de la répercussion des prix internationaux sur les prix intérieurs par la baisse des tarifs douaniers à l'importation entraîne une perte de recettes fiscales.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"La première panacée d'une nation mal gouvernée est l'inflation monétaire, la seconde, c'est la guerre. Tous deux apportent une prospérité temporaire, tous deux apportent une ruine permanente. Mais tous deux sont le refuge des opportunistes politiques et économiques"   Hemingway