c. Les
quantités importées du riz et du maïs.
La production locale du riz et du mais est très faible
pour satisfaire les besoin alimentaires de la population, ce qui fait que la
ville recourt aux importations. Les importations réduire la production
localement en décourageant les producteurs. Une des mesures pour palier
à cela serait de restreindre les quantités
importées.
Pourtant une des sources de la volatilité serait les
restrictions des quantités importés (FAO, 2011 ; HLPE et
CSA, 2011). En cas des crises alimentaires les restrictions des importations
conduisent à des volatilitésdu fait que les quantités
disponible ne parviennent pas à satisfaire la demande. Les
quantités importées peuvent aussi accroitre les quantités
disponibles et de ce fait réduisent la volatilité des prix. Le
signe attendu est soit négatif ou positif.
d. Le taux de
change
La volatilité du taux change conduisent à la
volatilité des prixagricolessoit à la hausse soit à la
baisse(Balcombe, 2009 ; Huchet-Bourdon, 2012 ;Dönmez et Magrini,
2013). En RDC l'un des objectifs de la banque centrale consiste, à
contenir les volatilités du taux de change nuisibles à la
stabilité des prix sur le marché des biens et services. Le taux
de change a enregistré une faible dépréciation de 0,5 %
à fin décembre contre une appréciation de 0,5 % en 2011
(BCC, 2012 et 2011).
Les interventions de la Banque sur le marché ont permis
l'acquisition de 320,5 millions de USD contre 23,0 millions en 2013 et 266,4
millions de USDen 2012 (BCC,2012 et 2013 et 2014) sans atteinte majeure
à la valeur externe de la monnaie nationale qui ne s'est
déprécié que de 0,1 % face au dollar américain
à l'interbancaire en 2014.Ces innervations de la BCC pour réguler
le taux de change pourrait avoir d'impact sur la volatilité des
prix.
La volatilité du taux de change augmente le risque de
rentabilité (Balcombe, 2005), et ainsi il est espéré qu'il
ait une transmission positive de la volatilité du taux de change sur la
volatilité des prix agricoles. Dans le contexte de la RDC ou le taux ne
cesse de baissé peut conduire à ce qu'il est une transmission
négative du taux de change. Le signe espéré est de ce fait
soit positif ou négatif.
e. La masse
monétaire
La politique est l'un des instruments que le gouvernement
utilise pour face à l'inflation.La masse monétaire en RDC est
composée de la monnaie fiduciaire et la quasi-monnaie.
En 2012, l'accroissement de la masse monétaire est
localisé au niveau de la quasi-monnaie, principalement dans les
dépôts en devises. La quasi-monnaie se situe 21,7 % en 2011
à 21% en 2012 tandis que la circulation fiduciaire, a reculé de
3,3 % en 2012 alors qu'elle avait augmenté de 25,7 % en 2011 (BCC, 2011
et 2012).
L'offre de monnaie baisse la volatilité de prix
(Apergis et Rezitis, 2011).Pour mesurer l'effet de la masse monétaire
sur la volatilité des prix nous allons partir d'une hypothèse
selon laquelleles individus demandent la monnaie pour faire face aux
dépenses des consommations alimentaires. Lorsqu'une plus grande monnaie
est demandée pour la consommation des biens alimentaires les prix
augmentent(accompagner par une plus grande offre de monnaie23(*)). Une plus grande demande de
la monnaie augmente le prix de biens alimentaire rendant les gens insensible
à cette augmentation ce qui pourrait conduire à la
volatilité. Ainsi la demande de monnaie est positivement liée
à la volatilité des prix du riz et du maïs.
* 23La demande de monnaie sera
approximée par la masse monétaire en émettant la
contrainte de l'égalité (offre de monnaie MS= demande de monnaie
MD)
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