Changements climatiques et coopération en droit international de l'environnement.( Télécharger le fichier original )par Valens SENEZA Université de Limoges - Master 2 2015 |
B. Position à suivre pour agir contre les changements climatiquesC'est le deuxième sommet de la terre de rio de Janeiro de 1992 qui a marqué la base de la coopération internationale des changements climatiques. La coopération internationale dans le domaine des changements climatiques est-elle réellement en marche ? Il y a une avancée significative depuis même la déclaration de Stockholm en passant par Rio, puis Rio 21 jusqu'au protocole de Kyoto. Nous pouvons dire que toutes les conférences diplomatiques qui ont abouti à des accords contraignants et non contraignants ont servi des modèles dans le développement de ces avancées. Cependant, en dépit de ces avancées, les scientifiques ont lancé un cri d'alarme que la situation climatique mondiale est toujours critique. Les accords ont toujours du mal à être appliquer. Les Etas sauvegardent leurs intérêt économiques, on cite comme exemple les Etats Unis d' Amérique qui n'avaient pas signé le protocole de Kyoto et même le Canada qui s'était retiré peu après sa signature alors qu'il était bien parti. Bref, il y a du mal à trouver le remplaçant du protocole de Kyoto. Le moyen pour atteindre ce but, c'est là où il ya un problème et la conférence de Paris constitue un défi majeur pour le nouveau juridique international du climat post Kyoto qui doit s'appliquer à partir de 2020 si un accord universel est trouvé d'ici-là. Cependant, pour de raisons diverses, quelques blocages ont déjà été soulevés, chaque Etat pose ses conditions à la conclusion d'un accord universel sur le climat. C'est le cas de l'Afrique depuis toujours qui au nom du principe de responsabilité commune mais différenciée, défend la positon exprimée par l'ancien premier ministre éthiopien en ces termes lors de la Conférence de Copenhague : « Nous savons tous que l'Afrique n'a pratiquement pas contribué au réchauffement planétaire mais qu'elle est la première à en subir les conséquences les plus lourds. En raison de la fragilité de notre écosystème, les ravages du changement climatique se sont déjà fait sentir parmi nous, entrainant morts et souffrances dans tout le continent. L'Afrique paie ainsi le prix de la richesse et du bien être crées dans les pays développés au moyen d'un développement à forte densité de carbone. Cela est fondamentalement injuste. Mais nous ne sommes pas venus ici dans le rôle de victimes pensant nos blessures héritées des injustices du passé. L'Afrique est un continent d'avenir, destiné à devenir un pole de croissance au 21ème siècle. Nous ne sommes donc pas venus ici en qualité de victimes du passé, mais en qualité d'acteurs de l'avenir afin de bâtir ensemble un avenir meilleur pour nous tous »70(*) * 70http ://www.un.org/africarenewal/fr/magazine/january-2010/positions-africaines-sur-le changement-climatique, consulté le 25 mai 2015. |
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