3.4.3 Les Touristes
Ce sont des consommateurs des produits touristiques du milieu
d'accueil (attractions naturelles, architecturales, anthropologiques).
Ils peuvent être nationaux ou étrangers en
provenance de partout et dans tous les continents.
Figure 21 : Visite aux gorilles dans le PNKB
Source :Muhlenberg et al, 1995
Selon les statistiques de l'ICCN / Bukavu pour les
années 2006, 2007et 2008, les touristes reçus ont
été catégorisés de la manière
suivante :
- Les Etrangers Non Résidents ( ENR) qui
apportent au tourisme du Sud Kivu et de Bukavu en particulier, plus des
rentrées financières chiffrées au coût de 300 $ US
comme frais de permis de visiteune fois aux gorilles.
- Les Etrangers Résidents (ER) est la catégorie
intermédiaire dont le coût de frais de visite par heure est de
150 $ US.
- Les Nationaux (NAT) est la dernière catégorie
qui est taxée 20$ US par individu et par heure comme frais de permis de
visite aux gorilles du PNKB.
Tableau 6 : Statistiques condensées des
touristes reçus au PNKB en 2006, 2007 et 2008
aA ANNEE
|
2006
|
2007
|
2008
|
TOTAL
|
ENR
|
145
|
211
|
216
|
572
|
ER
|
142
|
199
|
260
|
601
|
NAT
|
19
|
58
|
55
|
132
|
TOTAL
|
306
|
468
|
531
|
1305
|
Source : Bureau de statistique ICCN / PNKB à Tshivanga
(Kabare).
La lecture de ce tableau indique une faible
affluence des touristes au Sud Kivu (Bukavu), car seulement 572 $ touristes
étrangers non résidents (ENR), ont visité le PNKB et
Bukavu sur trois années (2006, 2007, 2008).
En termes des recettes taxées par heure et
individuellement, ceux - ci ont payé 300$ US X 572 = 171.600 $ US.
Les résidents ont été 601 visiteurs en
(2006, 2007 et 2008) et ont payé individuellement par heure 150$ US x
601= 90.150 $ US tandis que les nationaux qui représentent la
dernière catégorie ont été taxés à 20
$ US, le coût de frais de permis de visite par individu et par heure,
soit 20$ x 132 = 6.240$ US sur les trois années
considérées.
On pourrait être tenté de croire que les
nationaux s'intéressent moins au tourisme malgré les frais de
permis de visite sensiblement réduits.
Cette situation proviendrait peut être du manque de
sensibilisation soutenue par des spots publicitaires à la radio, des
clips vidéos et films à la TV sur les atouts du PNKB, des grands
affichages et même la promotion touristique. Elle pourrait être
liée au revenu bas de la plupart des congolais.
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