WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Profil de carrière, sexe et motivation au travail chez le personnel de fraternité matin.

( Télécharger le fichier original )
par Adjoumani Ali kouassi
institut Universitaire dà¢â‚¬â„¢Abidjan (IUA) - master en management option gestion des ressources humaines 2015
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE II - REVUE DE LITTERATURE THEORIQUEDE REFERENCE ET EMPIRIQUE

Nous nous attarderons sur la théorie des objectifs. En nous référant à cette théorie, nous pouvons comprendre l'effet du profil des carrières sur les salariés de fraternité matin. En effet, le profil de carrière (promotions, changement de poste, mobilité) sont des objectifs que les travailleurs veulent atteindre ; cela les poussent à donner le meilleur d'eux-mêmes pour y arriver. Autrement dit, le travailleur, soucieux de ses défis, s'investit dans son travail afin de gravir des échelons. Partant de ce fait, ils deviennent de plus en plus motivés à leur poste de travail. Par conséquent, la théorie des objectifs de Locke permet de justifier la pertinence de l'effet du profil des carrières sur la motivation des employés.

Cependant, elle est limitée lorsqu'il s'agit d'expliciter l'effet du genre sur la motivation professionnelle des salariés au travail. De ce fait, pour ce qui est de la relation du sexe au travail la théorie de la comparaison sociale est mieux indiquée pour expliquer.

I. Les théories de référence

Ici, les théories de référence seront données avant de dresser les différentes de motivation au travail.

1.1. La théorie des objectifs

1.1.1. La théorie de fixation des objectifs de Locke (1968)

La théorie de la fixation des objectifs a été énoncée par Locke en 1968 puis reprise plusieurs fois par la suite. Elle stipule que la motivation au travail d'un individu sera plus importante si des objectifs lui sont fixés. Plus tard, Locke (1990) et afin d'optimiser son efficacité, un objectif doit revêtir plusieurs aspects :

· La clarté de l'objectif

Être clair et précis, spécifique (cela facilite son atteinte) ; » Être difficile mais réaliste (il constitue alors un défi motivant) ; » Être accompagné d'un feed-back quant à son atteinte ; » Être accompagné d'un soutien pour l'atteindre ; » Avoir été établi en faisant participer tous les collaborateurs impliqués ; » Être accompagné de récompenses lors de son atteinte. Pour Locke, la difficulté de l'objectif renforce le niveau d'effort fourni et la persistance de celui-ci.

· Chalenge de l'objectif

En outre, si l'objectif est spécifique, il permet de concentrer l'attention et les efforts de l'individu, ce qui lui permet de développer des stratégies afin d'optimiser son travail. L'individu guidé par un objectif est ainsi plus performant qu'un individu livré à lui-même. Il convient de rappeler que la théorie des objectifs connaît des limites notamment : - Si l'objectif est trop difficile à atteindre, certaines personnes risquent de se démotiver.

· Engagement pour l'objectif

Les individus qui n'ont pas un fort besoin de réalisation ou d'accomplissement seront moins motivés par la fixation d'objectifs que les autres. - Plus une tâche est complexe et plus elle demande d'interactions entre individus, moins la fixation d'objectifs sera efficace. - La simple fixation d'objectifs ne suffit pas à motiver les individus, il faut pour cela qu'ils soient engagés, impliqués dans l'objectif. Les travaux de Locke sont à l'origine du Management Par Objectifs, très développé actuellement. Ils ont également permis de dénoncer les pratiques managériales du type « faites pour le mieux » et de spécifier les conditions de succès inhérentes au MPO.

· Feedback

Un feedback régulier et approprié est indispensable pour maintenir la motivation. Le feedback permet de renforcer les comportements performants

1.1.2. La théorie de la comparaison sociale

On doit la théorie de la comparaison sociale à Festinger L. (1954, 1971). Selon cet auteur, l'individu ne possède pas toujours de base objective (c'est-à-dire qu'il ne peut parfois pas se référer à la « réalité physique ») pour évaluer ses opinions ou certaines de ses capacités. Dans ce cas, il n'a pour seul moyen de comparaison que la « réalité sociale » c'est-à-dire le consensus. Si son opinion est partagée, il en conclura qu'elle est valide, de la même manière, si ses capacités sont appréciées par autrui (ou si elles se situent correctement par rapport aux capacités d'autrui) il en conclura qu'elles sont satisfaisantes.

Festinger (1954, 1971), Théorie des processus de comparaison sociale, in : Faucheux et Moscocvici, (Ed.), Psychologie sociale théorique et expérimentale, Mouton, Explique par exemple, pour évaluer ses capacités d'écrivain, ou ses capacités intellectuelles ou encore la validité de son opinion concernant un sujet quelconque, le sujet ne pourra pas se référer au monde physique (comme il pourrait le faire pour ce qui concerne sa capacité à casser un morceau de bois). Il essaiera de recueillir des avis concernant son travail pour en évaluer la pertinence.

- Champs de comparaison et de référence

La notion de champ de comparaison : Selon Festinger l'individu va opérer une comparaison avec d'autres individus. On désigne par champ de comparaison l'ensemble de ces individus auxquels peut potentiellement se comparer le sujet

La notion de champ de référence : Selon Festinger l'individu opère un redécoupage au sein du champ de comparaison. Ce redécoupage conduit l'individu à ne se comparer finalement qu'aux individus les plus semblables à lui. Le champ de référence que l'individu choisit n'est donc pas l'ensemble de la communauté mais le plus souvent son groupe de référence (et plus exactement les individus qui ont des opinions et aptitudes proches des siennes).

Pour évaluer ses capacités intellectuelles un individu se tournera vers ses pairs, et pour évaluer ses capacités au tennis, il se tournera vers des individus qui ont un nombre d'années de pratiques à peu près équivalent, un âge à peu près semblable, le même sexe etc.

Il en va de même pour les opinions. Si un sujet cherche à savoir être totalement opposé à l'utilisation des OGM est une opinion valide il pourra se retourner vers son groupe politique de référence.

Dans le cas où l'individu s'aperçoit que son groupe de référence a des opinions ou aptitudes éloignées des siennes il tentera de réduire ces divergences. Pour ce faire, il peut adopter trois solutions complètement différentes selon Festinger :

Il peut tenter de se rapprocher de ces individus,

il peut au contraire chercher à rapprocher les autres de lui,

il peut enfin réduire plus encore son champ de référence.

- Comparaison sociale : Caractéristiques

Opinion et Attitude dans la comparaison sociale

Ce que précise Festinger, c'est que les solutions adoptées par l'individu ne sont pas tout à fait les mêmes selon qu'il s'agit d'opinions ou d'aptitudes.

Selon Festinger cela provient d'une différence de nature essentielle entre les opinions et les aptitudes. S'il est en général assez aisé d'obtenir une assez grande homogénéité des opinions et donc un ajustement dans un sens ou dans l'autre, pour les aptitudes, le phénomène est différent il ne peut y avoir toujours stricte égalité.


· Pour ce qui concerne les opinions, il y a en règle générale ajustement de l'individu au groupe. L'individu abandonne son opinion « déviante » pour s'ajuster à l'opinion du groupe. Ce phénomène résulte de la recherche d'un état d'équilibre, un repos social c'est-à-dire un consensus. Cette recherche de consensus est d'autant plus forte que l'opinion est pertinente pour le groupe et l'ajustement de l'individu au groupe sera d'autant plus important que le groupe est considéré comme fondamental.


· Pour ce qui concerne les aptitudes il est difficile d'obtenir une telle homogénéité, en effet le sujet ne peut pas toujours s'ajuster au groupe pour deux raisons fondamentales.

- Il y a des différences physiologiques qui ne pourront absolument pas être gommées ;

- Dans nos sociétés occidentales, il y a toujours un désir d'améliorer ses performances, ce qui implique que l'individu cherche à être légèrement supérieur à la moyenne de ceux à qui il se compare, conformément à un esprit de compétition.

· Comparaisons latérales, descendantes, ascendantes

La tendance à se comparer serait moins probable si la différence entre l'individu et ceux auxquels il se compare est trop grande. De plus, la rupture de la comparaison avec d'autres s'accompagnerait de la volonté de les abaisser. Cette stratégie vaut surtout en matière d'opinions ; en matière d'aptitudes, en revanche, l'individu attribue à ceux qu'il met hors de comparaison une place soit inférieure soit supérieure à la sienne. Cette tendance à la comparaison évaluative se situerait donc à l'origine de comportements individuels visant à se placer dans une situation où ceux avec lesquels on se compare sont relativement proches. Par symétrie, les situations où les autres ont des opinions et des aptitudes trop différentes seraient évitées. Le modèle du sujet de

Festinger se présente donc comme celui d'une personne rationnelle. On admet aujourd'hui l'existence de plusieurs stratégies de comparaison : latérale (avec des individus semblables à soi), ascendante (avec des individus supérieurs à soi), descendante (avec des individus inférieurs à soi).

Si la similitude soi/autrui demeure un facteur majeur du processus de -comparaison sociale, la nature des attributs (distinctifs ou non distinctifs), permettant de définir le degré de proximité avec autrui, est tout aussi déterminante. Le sujet et ne se satisfait pas de savoir.

L'influence sociale d'autrui (similitude - il veut aussi savoir comment se comparer avec celui avec qui il peut envisager des liens plus étroits.

Le paradigme de sélection d'une cible (angl. Rank OrderChoiceParadigm) qui s'impose comme dominant pour repérer la direction de la comparaison. Les sujets expérimentaux doivent y sélectionner, parmi plusieurs cibles ordonnées de façon hiérarchique, celle avec laquelle ils préfèrent se comparer. Cette méthode permet de repérer et d'identifier la direction de la comparaison, ascendante ou descendante.

L'orientation et la stratégie de comparaison sont choisies par les sujets pour atteindre un but d'autoévaluation (comparaison ascendante) soit un but d'auto valorisation (comparaison descendante). Si l'existence de ces stratégies semble aujourd'hui confirmée, les conditions d'activation demeurent mal connues. La situation dans laquelle est inscrite la comparaison, la position sociale ou le statut des acteurs sont néanmoins considérés comme des facteurs déterminant le choix de la direction de comparaison.

La théorie de Festinger nous montre 5 points principaux de fonctionnement :

- Il existe chez tout individu un besoin d'évaluer ses opinions et aptitudes ;

- S'il ne peut les évaluer de façon objective, dans le monde physique, il se réfère à autrui ;

- Le champ de référence se limite aux individus proches de lui (groupe de référence) ce besoin de comparaison est motivé par une recherche de stabilité

- Le processus de comparaison sociale a des répercussions directes : - dans le fonctionnement des groupes, ce qui se traduit par une recherche de consensus en ce qui concerne les opinions que le groupe estime pertinentes et donc par une pression vers la conformité envers certains de ces membres lorsque leurs opinions sont au départ divergentes. Pour ce qui concerne les aptitudes, le phénomène est quelque

- Peu différent parce que d'une part il y a parfois une dissymétrie qui est la résultante de différences physiologiques ; et d'autre part il y a un phénomène de compétition. - au niveau individuel, ce qui se traduit (pour ce qui concerne les opinions) par une recherche de conformité qui peut prendre deux formes : l'individu pouvant soit se plier au consensus, soit tenter de convaincre les autres.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Et il n'est rien de plus beau que l'instant qui précède le voyage, l'instant ou l'horizon de demain vient nous rendre visite et nous dire ses promesses"   Milan Kundera