2. Un contexte légal
favorable
Les premiers pays à pratiquer la titrisation ont
été les pays de tradition de droit anglo-saxon. En effet, dans
ces pays (et en premier lieu aux États-Unis). La possibilité de
constituer des fiducies (des «trusts») facilite grandement le
transfert de la propriété des titres vers une entité qui
peut représenter les droits des détenteurs d'actifs.
3. L'habitude de la
notation
L'évaluation par des agences d'évaluation
externes à l'origine du processus et au cours de la vie des SPV servant
à la titrisation, est une condition nécessaire à ce type
d'opération. De ce point de vue, les investisseurs institutionnels aux
États-Unis ont eu dès l'origine de ces nouveaux marchés
l'habitude d'utiliser les cotations émises par les agences.
4. Un contexte
général d'innovation financière
Le recours à l'ingénierie financière pour
optimiser les structures financières des établissements de
crédits et la mise en place continuelle de produits nouveaux et mieux
adaptés à la fois aux besoins des émetteurs et des
investisseurs ont constitué le cadre de développement de la
pratique de la titrisation.
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