§2ème : Quelques progrès
réalisés par les OMD en RDC de 2000 à 2015
A. Baisse considérable de l'incidence de la
pauvreté
L'incidence de la pauvreté a baissé d'un quart,
passant de plus 80 % en 1990 à 63,4 % en 2012. De même, la
proportion des ménages qui ont une consommation alimentaire
inadéquate a diminué passant de 43% en 2007-2008 à 38 % en
2010. Des améliorations ont été observées en
matière d'emploi salarié dans les secteurs non agricoles (36,1 %
en 2005 contre 43,5 % en 2012) mais le taux de chômage reste très
élevé, surtout pour les jeunes. Aussi, les
inégalités de niveau de vie demeurent criantes entre milieu
urbain et milieu rural et entre provinces.39
B. Baisse de la mortalité
infanto-juvénile ainsi que maternelle
En dépit de la détérioration de la
situation entre 1990 et 2001 à la suite notamment, de
l'instabilité politique et des conflits armés successifs, les
efforts pour infléchir la tendance de la mortalité des enfants
ont abouti à la réduction de moitié du taux de la
mortalité infantile à 58 %o en 2013 et celle des enfants de moins
de 5 ans à 104 %o en 2013 et inversement d'autre part, en doublant la
proportion des enfants vaccinés contre la rougeole à 71,6 % en
2013.
Malgré ces résultats remarquables dans un
contexte fragile, les niveaux observés demeurent préoccupants et
des efforts considérables restent à faire pour atteindre les
cibles visées de 30, 60 et 90 %o respectivement pour la mortalité
infantile, la mortalité infanto-juvénile et la couverture
vaccinale contre la rougeole.
C. Accroissement du volume de l'aide publique au
développement (APD)
La reprise de la coopération structurelle en 2002,
après une décennie de rupture, a occasionné un
accroissement important du volume de l'APD durant la décennie 2000. Elle
est passée de 299,1 millions USD en 2000 à 2,17 milliards USD en
2012, avec un taux de réalisation de 65 % comparativement aux
engagements effectifs. Près de 52 % de l'aide provient des partenaires
bilatéraux et le reste des multilatéraux. Près de 90 %
sont des dons-projets dont 11,5 % consacrés à l'aide humanitaire.
Les secteurs éducation et santé en sont les principaux
bénéficiaires. Il y a toutefois nécessité
d'améliorer la coordination de l'aide pour en accroître
l'efficacité.
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