Annexe 4
Questions d'évaluation initiale
La courbe d'offre du marché est une relation
- Entre la quantité d'un bien ou d'un service vendue sur
un marché au cours d'une période de temps donnée.
- Entre le prix auquel les entreprises peuvent vendre leurs biens
et services sur un marché particulier.
- Entre les différents prix auxquels les biens ont
été achetés par le passé sur un marché et
leur évolution au fil du temps.
- La relation entre le prix d'un bien ou d'un service et la
quantité que les consommateurs sont prêts à acheter
à ce prix.
- Aucune des propositions
La fonction d'offre globale est
- Toujours croissante en fonction du prix du bien offert. -
Croissante même si l'offre individuelle est décroissante - Prend
la forme de l'offre individuelle
- Aucune de ces propositions
L'équilibre du marché s'il existe il est :
- Dynamique - Variable
- Fixe
- Unique
La demande totale de biens et services d'une économie est
appelée
- demande nationale
- demande agrégée
- produit national
- demande de toute l'économie
L'offre totale de biens et services d'une économie est
appelée
- offre nationale
- offre agrégée
- offre national
- offre de toute l'économie
La courbe de demande d'un consommateur pour un bien donné
est :
- Croissante
- Constante
- Décroissante
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La fonction de demande d'un bien est :
- Sous l'hypothèse que le prix est variable, l'autre prix
et le revenu sont constants, elle relie les quantités
consommées
- Sous l'hypothèse que les prix sont variables, elle relie
la quantité consommée d'un bien à son prix
- Sous l'hypothèse que le revenu est variable, les prix
sont constants, elle relie les quantités consommées
- Sous l'hypothèse que le prix est variable, l'autre prix
et le revenu sont constants, elle relie la quantité consommée
d'un bien à son prix
Dans un marché parfaitement concurrentiel :
- Il existe un petit nombre d'entreprises vendant des produits
uniques.
- Chaque entreprise fixe son propre prix.
- Quand une entreprise cesse de produire, le prix
d'équilibre du marché augmente. - Aucune de ces réponses.
Dans un marché parfaitement concurrentiel, les
entreprises vendent des produits homogènes et
considèrent le prix du marché
comme donné.
Les preneurs de prix :
- sont des entreprises qui considèrent le prix du
marché comme donné. Comme elles ne vendent qu'une petite
proportion de la quantité totale offerte sur le marché, leurs
décisions n'ont aucun impact sur le prix du marché.
- Sont les consommateurs qui considèrent le prix du
marché comme donné et n'ont donc pas de surplus du
consommateur.
- Sont des entreprises qui doivent vendre leurs produits à
un prix supérieur à celui du marché en vue
d'accroître leur volume de ventes.
- Aucune de ces réponses
:
Les trois caractéristiques principales d'un marché
parfaitement concurrentiel sont
- Les produits des entreprises sont homogènes, les
entreprises sont preneurs de prix et peuvent librement entrer sur le
marché et en sortir.
- Les entreprises vendent des produits uniques, elles fixent leur
propre prix et peuvent librement entrer sur le marché et en sortir.
- Les produits des entreprises sont homogènes, les
entreprises sont preneurs de prix et il existe des barrières à
l'entrée sur le marché.
- Les entreprises vendent des produits uniques, elles fixent leur
propre prix, et il n'existe pas de barrières à l'entrée
sur le marché.
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Annexe 3 Le marché
Ce module propose de donner à l'apprenant les
connaissances et les compétences nécessaires à la
compréhension des mécanismes du marché dans le cadre d'une
concurrence pure et parfaite.
Le présent module est composé par trois
séquences :
· La demande du marché
· L'offre du marché
· L'équilibre du marché en CPP
Objectifs spécifiques du module
:
Au terme de ce module les apprenants seront capables de :
· Déterminer la demande individuelle ;
· Déterminer la demande globale ;
· Déterminer l'offre individuelle ;
· Déterminer l'offre globale ;
· Résoudre l'équilibre du marché.
Introduction
Le marché est le lieu de rencontre entre l'offre et la
demande d'un bien ou d'un service. La rencontre de l'offre et de la demande
aboutit à une situation d'équilibre E (Q*, P*).
La structure du marché est déterminée en
fonction du nombre des demandeurs (consommateurs) et des producteurs (firmes).
Dans le cadre de ce cours de microéconomie on s'intéresse
à un marché en situation de concurrence pure et parfaite
(CPP).
Remarque :
Une structure de marché est caractérisée par
:
Le nombre d'opérateurs sur le marché (offreurs et
demandeurs ).
Le degré d'homogénéité du bien en
question. C'est à dire sa manière d'être distingué
des produits substituts.
La possibilité d'entente entre les échangistes.
Sur chaque structure de marché on peut trouver un
équilibre, définie comme étant l'interaction entre l'offre
(déduit à partir de la maximisation du profit), d'une part, et la
demande d'autre part.
En fonction du degré d'homogénéité
des produits on peut distinguer entre un marché de concurrence parfaite
ou imparfaite. Alors qu'en fonction du nombre des producteurs et des
consommateurs on peut distinguer entre. Un marché monopolistique,
oligopolistique, monopsone ou concurrentiel
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demand
e
|
Un seul offreur
|
Un
nombre réduit d'offreurs
|
Un grand nombre
d'offreurs
|
Un seul
consommateur
|
Monop ole
Monop sone
|
Monop sone
|
Monopsone
|
Un
nombre réduit
de
consommateur
|
Monop
ole
|
Oligop
ole bilatéral
|
Oligopsone
|
Un
grand nombre
de
consommateur
|
Monop ole
|
Oligop
ole
|
Concurrence pure
et parfaite
|
Un marché de CPP vérifie les cinq (05) conditions
suivantes :
L'atomicité :
Cette hypothèse signifie que le marché est
composé d'un très grand nombre d'acheteurs et de vendeurs. La
demande de chaque consommateur d'une part et l'offre de chaque producteur
d'autre part n'ont aucune influence ni sur le prix du marché ni sur la
quantité totale échangée.
Conséquence : l'acheteur et le vendeur
considèrent le prix comme une donnée exogène (preneurs de
prix Price taker).
Etant donné ce prix, le consommateur pourrait
acquérir n'importe quelle quantité qu'il désire et le
vendeur pourrait écouler sur le marché n'importe quelle
quantité.
L'homogénéité du produit
On suppose que les produits sont homogènes ou à
la limite identiques. Il est impossible de distinguer le produit
fabriqué par une firme de celui fabriqué par une autre.
Conséquences :
Aucun agent ne peut imposer son prix.
Le prix est le seul déterminant de la décision
d'achat La fluidité (libre entrée et sortie du
marché)
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Les firmes sont libres d'entrer ou de sortir du marché.
Les profits positifs attirent de nouvelles firmes alors que les profits
négatifs obligent les firmes existantes de quitter le marché.
La transparence
L'information est parfaite. Cela suppose aussi que les
consommateurs et les producteurs disposent d'une information complète
(gratuitement) sur les conditions de l'échange du bien.
Conséquences :
Le prix d'équilibre est donc unique
puisque les producteurs ne peuvent pas vendre à un prix
supérieur au prix du marché.
La mobilité des facteurs de
production
Les facteurs de production ont la possibilité de se
déplacer d'une firme à une autre et d'un marché à
un autre.
Remarque :
Le marché de CCP est un marché
hypothétique dans la mesure où les hypothèses sont loin
d'être vérifiées dans la réalité.
Les producteurs sont différenciés par leurs
marques, leurs conditions de vente. Donc pas d'homogénéité
de produit
L'information n'est pas toujours disponible et parfois n'est
pas gratuite. L'existence de barrière à l'entrée : brevet,
licence etc.
Des obstacles techniques, économiques et sociales.
La théorie de la demande
La demande individuelle d'un bien
Définition
C'est une relation fonctionnelle qui indique la
quantité maximale d'un bien que le consommateur est prêt à
acheter pendant une période de temps donnée, pour
différentes valeurs de prix possibles ; toutes choses
étant égales par ailleurs.
Cette définition appelle plusieurs commentaires :
- La relation que la fonction établit concerne
la quantité optimale demandée du bien
considéré en ce sens qu'elle vise le meilleur choix
de consommation que le consommateur peut faire de ce bien en tenant
compte non seulement de ses préférences
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mais aussi de la contrainte budgétaire que le prix des
biens et que son revenu limité lui imposent.
- La fonction de demande est une fonction à plusieurs
variables parce que le choix de consommation dépend de plusieurs
variables : le prix du bien considéré, le prix des autres biens,
le revenu du consommateur, ses goûts et préférences, sa
richesse, etc.
- L'analyse microéconomique élémentaire
de la fonction de demande privilégie les trois premières
variables : le prix du bien, le prix des autres biens et le revenu du
consommateur. Cela revient à considérer les autres variables
comme constantes, et par conséquent à raisonner " toutes choses
étant égales par ailleurs ": en particulier, les goûts et
préférences du consommateur tels que les décrit sa
fonction d'utilité sont considérés comme stables.
Par souci de simplification nous pouvons noter la fonction de
demande individuelle par :
. Avec P le prix du bien demandé.
Les déterminants de la demande
individuelle.
Le prix du bien en question : si le prix d'un
bien X augmente la quantité demandée
de ce bien diminue est inversement.
Le prix des autres biens : les prix des
autres biens peuvent avoir plusieurs effets sur la demande d'un bien
donné. Ces effets sont en relation avec la nature du bien. Selon la
théorie économique on distingue trois catégories de bien
:
Les biens indépendants : les biens
dont les prix n'affectent pas les quantités demandées s'appellent
des biens indépendants.
Les biens substituables : deux biens sont
dits substituables lorsqu'ils permettent de satisfaire le même besoin.
Soient X et Y deux biens substituables. Cela suppose que le consommateur peut
remplacer une quantité du bien X par une autre du bien Y tout en gardant
le même niveau de satisfaction. Si le prix du bien Y augmente, la demande
du bien X augmente et inversement.
Les biens complémentaires : Z et T
sont des biens qui sont utilisés conjointement afin de satisfaire un
besoin. Soit le bien Z un bien complémentaire au bien T. Si le prix du
bien Z augmente la demande du bien X diminue est inversement.
Le revenu : l'augmentation du revenu R
entraine une augmentation de la quantité demandée d'un bien
donné (c'est le cas d'un bien dit normal). Mais il existe des biens
où la demande diminue à la suite d'une augmentation du revenu (Il
s'agit alors des biens inférieurs).
Le goût des consommateurs : c'est un
facteur qualitatif qui retrace la désirabilité du bien par le
consommateur.
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Les anticipations des consommateurs : elles sont
de deux types :
Anticipation sur les prix : Si le consommateur anticipe que le
prix va augmenter il augmente sa demande présente et inversement.
Anticipation sur le revenu : Si le consommateur anticipe une
augmentation future de son revenu il augmente sa demande présente.
La loi de la demande :
La loi de la demande indique que le prix est négativement
lié à la quantité demandée. Ceci se traduit par une
allure descendante de la fonction de demande qui traduit la loi de la
demande.
Exemple :
Soit la fonction de demande suivante : Représentez
la fonction de demande. Réponse :
10
La demande globale d'un bien : Définition
:
Appelée aussi demande du marché. La demande globale
est la somme des demandes individuelles d'un même bien. On note la
demande globale par Q tel que :
avec n =1....n est le nombre de consommateurs.
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Détermination analytique et
représentation graphique de la demande graphique de la demande globale
:
Deux cas sont à distinguer
Les fonctions de demande individuelle sont identiques :
Soient des fonctions de demande individuelle
du bien X
Les fonctions de demande individuelles sont différentes
:
La fonction de demande globale sera déterminée
en fonction du niveau des prix.
Exercice :
Soit une économie fictive à deux individus. Les
demandes respectives sont :
et
Réponse
=5 =10
q
Si P ? aucun des deux individus n'achète le bien X ?
Qd=0
Si seul l'individu 2 achète le bien Qd=
Si P < alors les deux consommateurs ont la possibilité
d'acheter le bien X ?
Qd=
Ainsi nous pouvons déduire la fonction de demande
globale :
q
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La théorie de l'offre
L'offre individuelle d'un bien :
Définition
C'est une relation fonctionnelle qui indique la quantité
maximale d'un bien qu'un producteur est disposé à offrir pendant
une période donnée pour différentes valeurs du prix d'un
bien X.
On note avec
Les déterminants de l'offre
individuelle
Le prix du bien en question : si le prix d'un
bien X augmente la quantité offerte de
ce bien augmente est inversement.
Le prix des autres biens : pour certains biens
dits croisés si le prix d'un bien augmente alors la quantité
offerte de l'autre bien diminue et inversement
Le prix des facteurs : si le prix des facteurs
augmente la quantité offerte diminue.
L'état de la technologie : une
amélioration de la technologie a un effet positif sur l'augmentation des
quantités produites.
La loi de l'offre :
La quantité offerte est une fonction croissante du prix du
bien en question toutes choses étant égales par ailleurs.
L'allure ascendante de la fonction d'offre s'appelle loi de l'offre. Cette loi
indique que plus le prix est élevé plus la quantité
offerte est importante.
Exemple :
Soit la fonction d'offre suivante :
Représentez graphiquement la fonction d'offre
individuelle
Réponse
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L'offre globale d'un bien : Définition
:
C'est la somme des offres individuelles d'un même bien.
Cette opération d'agrégation, simple à réaliser (il
suffit de multiplier la même fonction par le nombre d'offreurs
concernés).
On note avec i=1,....,m offreurs
Détermination analytique et représentation
graphique de l'offre globale : On distingue deux cas possibles :
Premier cas :
Les fonctions d'offre individuelle sont identiques :
Soit des fonctions d'offre individuelle du bien
X
Deuxième cas :
Les fonctions d'offre individuelles sont différentes :
Dans ce cas la fonction d'offre globale sera
déterminée en fonction des prix.
Exemple
Soient deux firmes ayant les fonctions d'offre individuelle
suivantes :
Déterminez la fonction d'offre globale :
Réponse :
La première fonction d'offre :
La première entreprise commence à offrir sa
production à partir d'un prix P=0
Si P>0 sinon
La deuxième entreprise commence à offrir sa
production à partir d'un prix :
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Si P>10 ? sinon
Ainsi nous pouvons déduire la fonction d'offre globale
suivante :
L'équilibre du marché
L'équilibre du marché est défini par
l'intersection des courbes d'offre et de demande. Il correspond au point E (P*,
Q*) où l'offre globale est égale à la demande globale.
Cette situation d'équilibre est unique et stable.
A partir de l'intersection de ces deux courbes, on trouve le
prix d'équilibre et la quantité échangée à
l'équilibre.
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Les préferences du consommateur
La Notion d'utilité
Dans la théorie microéconomique, le comportement
du consommateur est un exemple type où se trouve appliqué le
principe de rationalité. Le consommateur vise à
tirer la satisfaction la plus grande possible de ses achats, tout en veillant
à ce que ses dépenses ne dépassent pas le revenu
disponible.
Prix unitaire des biens
Revenu du consommateur choix du Ceur achat de biens de
C° Préférences du consommateur
Les économistes supposent ainsi que les consommateurs
rationnels choisissent le meilleur panier de biens parmi ceux qu'ils peuvent
acquérir. Le consommateur peut classer les différentes
possibilités de consommation. La façon dont celui-ci classe les
différents paniers de consommation décrit ses
préférences.
L'Utilité d'un bien ou d'un service est la satisfaction
éprouvée par un consommateur suite à la consommation ou
à l'obtention de ce bien ou de ce service.
L'Utilité est une notion subjective car elle renvoie
à une évaluation personnelle. En effet, pour un bien donné
l'Utilité pourra être différente selon les individus qui le
consomment : (L'utilité varie avec le jugement, les goûts, les
habitudes...).
Dans un premier lieu, les économistes ont
déterminé une utilité cardinale30. Dans un
second lieu, ce concept a évolué pour donner naissance au concept
d'Utilité Ordinale31.
L'approche cardinale de l'Utilité.
Développée au 19ème
siècle par Jevons, Menger et Walras, l'approche de l'utilité
cardinale stipule que le consommateur peut quantifier sa satisfaction suite
à la consommation d'un bien ou d'un service.
On définit deux mesures de l'utilité pour un
bien X : Son Utilité Totale, notée UTX
Son Utilité Marginale, notée Umx.
L'Utilité Totale :
30 Cardinal : Principal, fondamental ; qui exprime une
quantité définie, la quantité d'éléments
d'un ensemble
31 Ordinal : Qui marque ou exprime le rang d'une chose
à l'intérieur d'un série ordonnée.
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C'est le niveau de satisfaction procurée par la
consommation d'une quantité donnée d'un ou de plusieurs biens
:
Quantité
|
UTX
|
0
|
22
|
1
|
40
|
2
|
55
|
3
|
65
|
4
|
60
|
5
|
60
|
6
|
55
|
La consommation d'un bien donné procure une
satisfaction à l'individu. Cette satisfaction ou utilité augmente
avec l'augmentation de la quantité consommé. U est une fonction
croissante de Qx. Lorsque le consommateur atteint un niveau maximal de
satisfaction (suite à la consommation de quantités relativement
importante) l'utilité cesse d'augmenter. On dit qu'il atteint son seuil
de saturation ou de satiété. Au-delà de ce niveau, toute
consommation supplémentaire est susceptible d'entrainer une baisse de la
satisfaction ou de l'utilité totale.
Représentation graphique de l'Utilité
Totale du bien X
L'Utilité Marginale :
|
|
Seuil de
Saturation
|
L'Utilité Marginale d'un bien est le supplément
d'utilité procurée par la
X
consommation d'une unité supplémentaire de ce
même bien.
L'Utilité marginale est le supplément
d'utilité procuré par la dernière unité
consommée.
Um(x) = UT(x) - UT(x-1)
Exemple :
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|
X
|
UT(x)
|
Um(x)
|
0
|
22
|
22
|
1
|
40
|
18
|
2
|
55
|
15
|
3
|
65
|
10
|
4
|
60
|
5
|
5
|
60
|
0
|
6
|
55
|
-5
|
mx
|
|
La Courbe d'Utilité Marginale d'un
bien
V
L'Utilité marginale est une fonction
décroissante de la quantité consommée d'un bien. Plus je
consomme d'un bien moins la dernière unité consommée me
donne en termes de satisfaction. Chaque unité supplémentaire
procure moins de satisfaction au consommateur que l'unité
précédente. Par conséquent, il existe un point (une
quantité) où l'utilité marginale est nulle. C'est le point
de saturation ou de satiété. Au-delà de ce point
l'utilité marginale devient négative. On l'appellera
désutilité.
Exemple : U(x)= log (x) ; Umx=
(log(x))'= 1/x => fonction décroissante de x.
L'approche d'utilité cardinale est fortement subjective
et est difficile à mesurer. L'approche ordinale a donc pris sa place.
Elle se distingue de la première par son aspect réaliste.
Les Courbes d'indifférences
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Mohamed Ali Nahali
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Définition
Pour un consommateur donné, une courbe
d'indifférence est constituée par l'ensemble des dotations ou
paniers possibles qui lui procurent le même niveau de satisfaction. On
dit alors que le consommateur est indifférent entre le choix de deux
dotations différentes représentées sur la même
courbe d'indifférence.
I
I 2
1
Le point C (2, 2) est préférable aux paniers A
et B (plus de dotations des deux biens). Étant donné que la CI
est l'ensemble des paniers de biens auxquels le consommateur est
indifférent alors la courbe d'indifférence passant par C est
préférable à celle passant par A.
Propriétés générales
P1) Il existe une infinité de courbes
d'indifférence
P2) Les courbes d'indifférence ne peuvent pas se
couper Démonstration : Supposons que I1 est préféré
à I2 alors : A indifférent B même courbe
d'indifférence
Et B > C
=> A>C selon l'axiome de transitivité, ce qui est
absurde puisqu'on a supposé depuis le départ que I1 est
préféré à I2=> donc des
préférences différentes ne peuvent pas se croiser.
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Mohamed Ali Nahali
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les courbes d'indifférence sont décroissantes
Si la CI est croissante alors, il existera deux points A et B
procurant la même satisfaction alors que B présente plus de
dotations des deux biens
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Les courbes d'indifférences sont convexes : Le point C
est préférable à A et B car il est plus diversifié.
On considère comme générale la préférence
pour les solutions intermédiaires.
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Mohamed Ali Nahali dX 2
a U / aX1
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Le Taux Marginal de Substitution : TMS
a U / a X Umx
2 2
Définition :
le taux marginale de substitution du bien 1 au bien 2 est
égal à la quantité du bien 2 à laquelle il faudra
renoncer si le consommateur désire augmenter d'une unité sa
consommation de l'autre bien tout en gardant constant son niveau
d'utilité son expression est : TMS1/2 =
Du moment où la courbe d'indifférence a une pente
négative, si >0 alors <0. Le signe « Moins »
introduit dans la formule, nous permet d'avoir un TMS positif. Prenant le cas
général d'une fonction d'utilité :
U=U(X1,X2)
Maintenir constant le niveau d'utilité implique :
On obtient alors une autre expression du TMS qui stipule que
celui-ci est égal au rapport des utilités marginales. Le TMS
exprime donc un taux selon lequel le consommateur veut échanger les
biens entre eux compte tenu de ses préférences personnelles.
b- Propriétés du TMS :
Il est une notion ponctuelle ; le TMS est calculé au
voisinage de chaque point de la courbe d'indifférence. Il est
différent d'un point à l'autre. Cela est expliqué par le
fait que l'utilité marginale d'un bien dépend de la
quantité de ce bien et en partie de celle de l'autre bien.
Le TMS est décroissant : la décroissance du TMS
est le corollaire de l'axiome de l'utilité marginale
décroissante.
Le TMS est égal au rapport des utilités
marginales, par convention, on considère sa valeur absolue.
Courbes d'indifférence particulières
1er Cas : Biens parfaitement
complémentaires
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Deux biens sont parfaitement complémentaires s'ils sont
consommés ensemble dans des proportions fixes. U= U(x1,x2)
=Min[x1/a ; x2/b]
2ème Cas : Biens parfaitement
substituables
C'est le cas par exemple du choix entre un stylo bleu et un
stylo vert pour un consommateur qui n'attache aucune importance à la
couleur du stylo. Il sera indifférent entre les paniers (1,0) et (0,1),
ce qui compte pour lui c'est x1+ x2=1.
La fonction d'utilité prend la forme suivante : U=
U(x1,x2)=c x1+x2
La contrainte budgétaire d'un
consommateur
Le consommateur cherche à maximiser sa satisfaction en
consommant le maximum de bien toutefois la consommation des biens n'est pas
toujours possible puisque le consommateur ne peut pas dépasser son
revenu.
L'ensemble de paniers qu'un consommateur peut (et non
pas désire) acquérir est donné par la
contrainte budgétaire.
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La contrainte budgétaire
Supposons qu'il existe une certaine gamme de n biens parmi
lesquels le consommateur peut choisir, mais pour la facilité de
l'exposé et de la représentation graphique on considère
qu'il y a deux biens 1 et 2.
Le panier de biens du consommateur sera
représenté par . Il s'agit d'une liste de quantités des
biens 1 et 2 que le consommateur décide d'acheter. Si
nous
considérons les prix des deux biens , ainsi que R le
revenu du consommateur nous pouvons déduire la contrainte
budgétaire d'un consommateur qui peut s'écrire de la façon
suivante:
est la somme d'argent que le consommateur dépense pour le
bien 1
*
est la somme d'argent que le consommateur dépense en bien
2.
*
La contrainte budgétaire signifie que
le montant que le consommateur dépense pour les deux biens ne peut pas
excéder le budget total dont il dispose. Les paniers accessibles au
consommateur sont ceux dont le coût est inférieur ou égal
à R. Nous
appelons l'ensemble des paniers accessibles pour des prix et
un revenu R donnés, l'ensemble budgétaire du
consommateur.
La droite de budget est l'ensemble des paniers
de biens qui coûtent
exactement R:
x 2
?
P 2
x 1
Ce sont les paniers qui absorbent complètement le revenu
du consommateur. Nous pouvons transformer la droite de budget pour obtenir
l'expression suivante:
C'est l'équation d'une droite de pente( ), ayant une
ordonnée à l'origine
R
P2
égale à . Cette équation nous donne le
nombre d'unités de bien 2 que le
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consommateur peut acquérir pour satisfaire exactement
la contrainte budgétaire s'il consommait unités du bien 1.
Etant donné les prix des biens 1 et 2 et le revenu R, on
trace la droite budgétaire
dans le plan .
?R ?
A ? 0, P
?
? 2 ?
R
0 ? ? 1(x) ?
x
1 1
p p
2 2
?
Explication de la représentation graphique
:
Si alors nous pouvons ainsi déterminer un premier
B ? ,0
? ?
? P2 ?
dx 2 ?
point .
Si alors
R
nous pouvons ainsi déterminer un
La pente de la droite de budget a une interprétation
économique intéressante. Elle mesure le taux auquel le
marché est prêt à substituer le bien 1 au
bien 2.
dx1 p2
Cela correspond à l'opposé de la pente de la droite
de budget.
Quand les prix et le revenu varient, l'ensemble des biens que
le consommateur peut acquérir se modifie également et il y'a un
déplacement de la contrainte budgétaire.
Déplacements de la droite budgétaire :
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Mohamed Ali Nahali
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Si le revenu ou le prix de l'un des biens change, on assiste
à un déplacement de la droite de budget.
Changement du revenu du consommateur :
Un accroissement du revenu du consommateur (R'>R), les
prix p1 et p2 restent fixes, augmente l'ordonnée
à l'origine mais n'affecte pas la pente de la droite. En
conséquence, cet accroissement de revenu se traduit par un
déplacement parallèle et vers le haut de la droite de
budget.
x2
R'/p2 R'>R
R/p1
R/p1 R'/p1
Une diminution du revenu (R»<R), les prix p1
et p2 restent fixes, diminue l'ordonnée à l'origine mais
n'affecte pas la pente de la droite. En conséquence, cette diminution du
revenu se traduit par un déplacement parallèle et vers le
bas de la droite de budget.
p 1 / p 2 p 1
/ p 2 p ' 1 / p 2
x2
R/p2 R»/p2
R»/p1 R/p2 x1
Changement des prix :
Une augmentation du prix p1(p1
`>p1),le prix p2 et le revenu R restant
inchangés, ne modifie pas l'ordonnée à l'origine mais la
pente de la droite est plus forte puisque
s'accroît ( < ), l'abscisse à
l'origine se déplace vers la gauche et la
droite de budget pivote à l'intérieur
autour de la quantité maximale du bien x2.
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x2
R/p2
R/p'1' R/p1 x1
Déplacement de la droite de budget si p1 augmente
Une diminution du prix p1 (p1
`'<p1), le prix p2 et le revenu R restant
inchangés, ne modifie pas l'ordonnée à l'origine mais la
pente de la droite est plus faible puisque
( > ) diminue, l'abscisse à l'origine se
déplace vers la droite de budget
pivote à l'extérieur.
x2
R/p2
R/p1' R/p»1 x1
Déplacement de la droite de budget si p1 diminue
Remarques :
Si le prix du bien 2 change, le prix p1 et le revenu R restant
inchangés la droite de budget pivote autour du point de
coordonnées (R/p1, 0).
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R/P'2
R/P2
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R/P1
Si les deux prix et le revenu augmentent dans les
mêmes proportions, la droite de budget reste inchangée.
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