WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les nouvelles technologies de l'information et de la communication et leur application au développement rural. Cas du territoire de Kalehe en république démocratique du Congo.

( Télécharger le fichier original )
par Obediel MAMBO CHAMUNDURA
ISDR-BUKAVU EN RDC - Licence 2002
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

SIGLES ET ABREVIATIONS

% : Pourcentage

= : Signe d'égalité

CCT : Congo Chine Telecom

CEPAC 8ème : Communauté des églises protestantes en Afrique centrale

Ex : Exemple

Freq : Fréquence

GALE : Groupe apprenons à lire et à écrire

ISDR : institut supérieur de développement rural,

MOFF : menaces, Opportunités, Forces, Faiblesses

Nb : Nombre

NTIC : Nouvelles technologies d'information et de communication

Obs : Observation

ONG : Organisation non gouvernementale

PED : pays en voie de développement

PNUD : programme des nations unies pour le développement

RCK : Radio communautaire Kalehe

RCNYA : Radio communautaire Nyabibwe

RTCKa : Radiotélévision communautaire de Kalehe

RTF : Radiotélévision fidélité

TDR : Technicien de développement rural niveau (G3)

TIC : Technique d'information et de communication

TSDR : Technicien supérieur de Développement (L2)

WWW : Wold Wide Web

ZTE : Marque téléphone ; première production de Congo chine télécom, aujourd'hui

Orange

SMSI : Sommet mondial sur la Société de l'Information

OCDE : Organisation pour la Coopération et le Développement économiques

1

0. INTRODUCTION

0.1. ETAT DE LA QUESTION

Le service de la vulgarisation, de l'éducation et de la communication de la FAO a considéré très tôt la radio rurale, notamment en Afrique, comme le moyen privilégié aux mains des communautés rurales pour disposer d'instruments appropriés qui leur permettent d'accéder aux informations et aux savoirs utiles, d'entretenir un dialogue et un débat entre elles et avec leurs partenaires, d'échanger leurs expériences, leurs savoirs et leurs techniques1. La radio rurale est un véritable outil de communication dans les pays d'Afrique. Mise en place depuis l'année 2015, les radios rurales sont de plus en plus connues, aimées et appropriées par les populations. A vrai dire ces radios communautaires favorisent l'échange et les rapprochements, stimule l'information et valorise le savoir-faire local, car Grâce à la radio rurale, les populations se familiarisent avec leur environnement et les programmes socio-économiques et socio-sanitaires qui y évoluent.

De nos jours, la radio rurale en tant que un des instruments des nouvelles technologies d'information et de la communication ne se contente plus de sensibiliser les populations mais les aide à libérer leur expression, à faire émerger leur vécu et à partager leurs valeurs socioculturelles. Après l'expérience des radios clubs et des radios agricoles qui ont connu des fortunes variables et celles des radios rurales (1ère génération) dont les résultats ont été mitigés, les pays d'Afrique, grâce notamment à la coopération internationale se sont engagés dans les expériences plus vigoureuses en matière de radio rurale. Ces expériences ont renouvelé la méthodologie d'approche et la pratique de la communication2.

La technologie de l'information et de la communication, étant une notion nouvelle et très récente, les gens n'ont pas encore trouvé l'importance de traiter un sujet sur la nouvelle technologie.

En traitant ce sujet nous avons considéré les éléments qui influencent l'usage des NTIC et leur impact sur le développement rural du territoire de Kalehe.

Il y a par exemple Mr ABDELKADER RACHEDI qui a parlé de l'impact des TIC sur les entreprises marocaines et à son niveau il est entré en profondeur en nous présentant des

1 Jean Pierre IIboudo, contribution sur la radio rural, (Rome, 1998)

2 Abdelkader Rachid,., 1993, « Les télécommunications : un facteur clé du développement régional ? », Revue d'Economie Régionale et Urbaine, n° 1, pp. 97-120

2

systèmes d'information de l'entreprise. Il nous a fait voir comment les systèmes d'information ne sont favorisés que par l'usage des TIC.

Grâce à la coopération de la FAO avec ses partenaires, en l'occurrence le CIERRO, l'UNESCO, la GTZ, l'UNICEF, le CTA, la fondation FORD, le CRDI, la coopération néerlandaise, suisse, française etc. La radio rurale a pris un nouvel essor en se localisant, en adoptant des dispositions réglementaires, juridiques et institutionnelles novatrices. Ces dispositions tendent de plus en plus à lui conférer la personnalité juridique et l'autonomie financière, conduisant les radios rurales à générer leurs propres ressources et à se gérer de façon autonome. C'est vers ce caractère de durabilité que la FAO et ses partenaires cherchent à orienter la radio rurale afin qu'elle trouve un accès facile aux sources d'informations scientifiques et techniques qu'offrent les potentialités des nouvelles technologies de l'information et de la communication3.

Les mutations systémiques provoquées par l'introduction des NTIC ont rendu l'information surabondante, sans veiller à sa qualité et sans nécessairement s'adapter aux publics visés. Or les acteurs de l'économie sociale promeuvent une économie responsable où la production et la diffusion d'informations adéquates peuvent jouer un rôle essentiel dans la promotion de leurs valeurs. Par exemple, l'efficacité économique et sociale du commerce équitable repose notamment sur la production et la diffusion d'informations crédibles, tant sur le plan qualitatif, quantitatif et temporel, où les NTIC peuvent devenir un vecteur pour capter et diffuser des informations susceptibles de soutenir les stratégies des acteurs de l'économie sociale. Les nouvelles technologies créent de nouveaux espaces d'expression exploitables par les communautés.

Dans son étude consacrée à l'utilisation et aux répercussions de l'Internet sur les ONG, Di Pietro (2000) décrit l'Internet comme un outil ayant accru directement ou indirectement (ex. propension à mobiliser les individus, les autres associations) la visibilité et l'expression des ONG en leur permettant de "mobiliser l'information de façon stratégique pour signaler de nouveaux problèmes, persuader, faire pression et acquérir un certain pouvoir".

Selon inter mirifica4, « le droit à l'information et la liberté de communication sont étroitement liés, toute la vie sociale en effet, repose sur un dialogue permanent entre les individus et les groupes, dialogue indispensable à la compréhension réciproque et à la collaboration dépendamment de l'information reçue et la communication à jours ». Les technologies de l'information et de la communication ont quelque chose d'apparemment

3 BERTRAND N., MICHEELS Ch., 1994, « Nouvelles technologies de communication : effet de mode ou outil de développement rural ? », L'Acteur Rural, n° 5, Février-Mars, p.30

4 Inter Mirifica : décret sur les moyens de communication sociale, 4decembre1963, p4

paradoxal. D'un côté, elles évoquent la mondialisation de l'économie, l'internationalisation de marchés, l'organisation des réseaux à l'échelle planétaire et d'autres tendances lourdes sur lesquelles il semble bien difficile d'avoir prise. D'un autre côté, leur intérêt pour le développement local semble évident, car c'est la transformation des industries et des services qui est en jeu, de même que l'avenir du travail et de l'emploi. De plus, c'est au niveau local que doivent être mises en oeuvre les politiques concrètes liées à la "société de l'information", qu'il s'agisse d'infrastructures, de recherche, d'aide aux entreprises, de promotion de l'emploi, d'organisation de la formation professionnelle ou de politique de communication.

La communauté, elle-même, pour sa croissance5, a besoin de l'information, tout comme elle a besoin de citoyens bien informés, ce qui est une exigence. Pour bien gérer son entreprise agricole, le paysan a besoin de connaissances et d'information sur différents sujets tels que :

- Les résultats de la recherche sur la technologie de production et la gestion d'exploitations agricoles ;

- Les expériences d'autres paysans ;

- La situation actuelle et les développements probables sur le marché des intrants et des produits ;

- La politique du gouvernement

La recherche agronomique a beaucoup contribué à l'augmentation du rendement

agricole, pour que les paysans soient au courant de ce qui se passe ailleurs que dans leur milieu grâce à l'utilisation et l'application des nouvelles technologies de l'information et de la communication.

Ces nouvelles technologies offrent des perspectives en matière de création d'activités au niveau local, et peuvent certainement donner une autre orientation aux politiques de communication et d'information. C'est dans cette optique qu'aujourd'hui ; si un parent veut envoyer de l'argent à son fils qui poursuit ses études dans la ville de Bukavu et/ ou de Goma , il le fait sans trop d'exercice de déplacement et cela au moment opportun. Les nouvelles technologies mettent ainsi fin à la notion des distances (briser les distances). Elles permettent aussi de pouvoir accéder à des ressources non disponibles au niveau local, que ce soit aux services dans les entreprises ou des services à la population.

Le développement de l'Internet et des applications multimédia a donné une impulsion nouvelle à la communication externe. 6Les aspects de la communication externe sont renforcés; ils sont d'ores et déjà à la portée des petites et moyennes entreprises ou des entités locales. Le

5 Communion et progrès sur les moyens de communications sociales Ed., Du centurion,pp47

6 Felix Libero, Communication for people power, Manille,Ed.Maslog, , 1997

7 HOLTZ-BONNEAU F., 2000, Associations et technologies de l'information : entre symbiose virtuelle et écarts structurels, Economie et Humanisme, p355.

4

premier, et non le moindre, concerne la publicité, la mise en valeur du patrimoine local, la promotion d'activités rurales, les relations avec les partenaires, les fournisseurs et les clients deviennent de plus en plus interactives, en temps réel, quelle que soit la distance. Les conséquences en termes de flexibilité et d'adaptabilité sont importantes.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il faut répondre au mal par la rectitude, au bien par le bien."   Confucius