Section 2: Risques d'inefficacité et mesures de
contrôle et de suivi
L'efficience reste l'un des plus importants défis
pour les institutions de micro finance. Elle traduit la capacité de
l'organisation à minimiser les coûts marginaux
d'exploitation/production, et dépend subséquemment de la
maîtrise des coûts et du seuil de rentabilité. Les IMF
très peu efficientes gaspillent des ressources et fournissent
irrésistiblement des services et produits peu performants aux clients
avec des taux d'intérêt et coûts d'opérations
exorbitants.
Paragraphe 1 : les risques d'inefficacité
Le premier plus important défi en micro finance est
la minimisation du risque crédit associé à l'octroi de
crédit insécurisé. Beaucoup d'IMF ont surmonter ce risque
et sont maintenant confrontée au prochain défi:
L'amélioration de l'efficacité. Le plus grand prochain
défi de l'industrie de la micro finance est d'améliorer de
façon significative l'efficacité opérationnelle. Cela
implique la capacité de l'organisation à réduire les
coûts par rapport à l'unité de services rendus, ce faisant
elle est donc doublement confrontée à la maîtrise des
charges et à l'augmentation de la clientèle. Les IMF inefficaces
gaspillent les ressources et ultimement rendent des services de pauvre
qualité aux clients, parce que le coût de cette
inefficacité est transféré sur les clients à
travers des taux d'intérêts élevés et des
coûts de transactions exorbitants.
Les IMF peuvent améliorer leur efficacité par
trois moyens principaux :
1) en augmentant le nombre de clients pour atteindre une
économie d'échelle
2) en rationalisant les systèmes pour
améliorer la productivité et en limitant les coûts.
Les deux premiers huis sont identiques. Ils visent à
augmenter le nombre de clients, ou d'unité produite ou de rendement de
l'IMF en faisant travailler plus durement ou plus adéquatement Je
personnel.
Dans les IMF qui ne sont pas gérées d'une
manière professionnelle et commerciale, les employés sont souvent
sous utilisés. Et en tant qu'êtres humains, ils cherchent
naturellement des voies et moyens pour remplir leurs journées en
s'occupant des choses inutiles. Une analyse profonde du temps alloué
à chaque tâche et la manière dont le temps est
géré va sûrement révéler du gaspillage.
Le troisième but quant à lui traite l'aspect
coût de l'équation. Les coûts administratifs, y compris les
salaires ct d'autres dépenses opérationnelles,
représentent la plus grande composante de la structure de coût de
l'IMF. La réduction de coût lié à la fourniture des
services financiers (épargne/crédit) améliore
l'efficacité opérationnelle. Si ces coûts pourraient
être réduits, l'économie réalisée pourrait
profiter aux clients, à travers la conception et la mise en
marché des produits plus compétitifs, ce qui va sûrement
améliorer leur satisfaction.
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