§ 2 : Le MC « face cachée » d'une
politique de micro-endettement des pauvres
Dans les années 1980, les politiques d'ajustement
structurel ont provoqué un important désengagement de l'Etat, et
par conséquent le vide ainsi crée a permis de promouvoir les
solutions « individualistes » annonçant ainsi la fin de
l'ère des institutions publiques (de l'Etat Providence) assurant une
responsabilité sociale auprès des citoyens. En effet, ceci a
encouragé l'individualisme clamant haut le recours « à
l'endettement pour réduire la pauvreté et améliorer
l'empowerment des femmes276 ».
En fait, les effets de la crise éco-financière
ont partout amplifié la teneur et l'espace de la pauvreté et les
expériences initiées par l'action du MC ont, de plus en plus,
connu du succès. Une telle réussite requiert certaines conditions
comme le cas d'une société diversifiée
économiquement en plus de l'existence d'un réel pouvoir
d'achat.
Au sud, la coutume veut que la femme verse le prêt
à son mari tout en garantissant la responsabilité du
remboursement. Dans ce cas, le remboursement peut devenir aléatoire. Le
règlement intégral des prêts par les femmes n'exprime pas
les difficultés qu'elles supportent pour l'honorer. Or, cet instrument
est accusé de vouloir s'adresser aux femmes en fonction de leur
capacité de soumission, et de ce fait il engendre le risque de conduire
les emprunteuses ou leurs familles dans une situation d'endettement
perpétuel. Ceci se trouve renforcé particulièrement au
moment où les AMC adoptent des stratégies autorisant d'octroyer
un nouveau crédit aux clients en difficultés pour rembourser un
premier emprunt. Et ainsi faire rentrer les femmes dans le cercle vicieux
d'endettement qui se trouve confirmé par des travaux sur le terrain dans
la mesure où « sur quelques rares marchés, notamment ceux
pour lesquels de nombreuses institutions de microfinance desservent les
mêmes groupes de population, certaines des réponses à
l'enquête expriment une inquiétude au sujet d'un excès de
l'offre de crédit et du surendettement277».
276 PEEMANS-POLLET, Hedwige. op. cit.
277 « Microfinance Peaux de banane 2011 ».
Enquête du CSFI, CITI & CGAP sur les risques de la microfinance :
« La fin du conte de fée». Publié par CSFI. N°99
Février 2011.
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Le Microcrédit au Maroc : Tensions entre Performance
Commerciale et Finalité Sociale (Cas : Al Amana Microfinance)
Point 1 : Le MC, un cercle « vicieux
» de `l'addiction' à l'endettement (lorsque le MC sert juste
à générer du crédit)
L'objectif « non affiché » des organisations
Internationales genre FMI et BM est de faciliter la transposition de
l'endettement des pays pauvres, chose qui ne peut être possible
qu'à travers le passage « de l'endettement des Etats à
l'endettement de la population278 » : ce qui fait, selon
Hedwige Peemans-Poullet, que « ces populations sont forcés au
silence et à la résignation et obligées de survivre dans
l'endettement ». Par conséquent, une telle
«démarche» peut parfois amener les concernés aux
conditions de servitude à cause d'une dette qui « peut être
comprise comme l'état d'un débiteur dans l'obligation de
travailler pour un créancier gratuitement ou contre une très
faible rémunération (...) du fait d'une dette qu'il a
contracté auprès de lui279». Le crédit
renouvelable masqué par la technique de rééchelonnement
est une pratique courante des prêteurs privés informels qui
recherchent un versement régulier dés intérêts et un
remboursement du capital prêté. Une telle pratique existe aussi
dans le secteur du MC à quoi bon nombre d'AMC recoure en cas de
problèmes dans le remboursement.
Du côté des adeptes du MC, Maria Novak
défend un «libéralisme à visage humain» dans
lequel « le développement du MC peut et doit jouer un rôle
important 280» dans cette humanisation présumée,
le capitalisme « permet une croissance rapide au prix d`une destruction du
lien social 281» avant d'avancer que l'accès au
crédit de tous les acteurs économiques « favorise la
réussite personnelle, mais aussi l'égalité des chances et
la préservation du capital social282 ». En effet, ceci
ne profite pas à tous les membres de la société mais
seulement à une minorité.
En outre, permettre à un pauvre, qui n'a pas
accès au crédit, de pouvoir réaliser son projet par le
crédit, lui permet d'enchaîner sur un autre en cas de
réussite, ceci devient une mission noble comme elle peut être une
action portant des risques. Lorsque l'objectif est de permettre à la
personne d'augmenter son niveau de vie le premier prêt, vise
l'augmentation des revenus générés et permet à la
famille d'améliorer relativement sa nutrition en quantité
278 PEEMANS-POLLET, Hedwige. op. cit.
279 SERVET, Jean Michel. Banquiers aux pieds nus. op. cit.
p. 176
280 NOVAK, Maria. « On ne prête (pas) qu'aux
riches : la révolution du microcrédit », op.
cit. , p.82
281 Idem.
282 Ibid.
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Commerciale et Finalité Sociale (Cas : Al Amana Microfinance)
et en qualité. Dans la même démarche, le
deuxième améliore l'habillement, le troisième c'est pour
gagner de quoi scolariser les enfants, le quatrième c'est pour mieux se
soigner et les suivants pour renforcer l'activité économique ou
en créer une nouvelle.
Cependant, une partie du crédit octroyé est
généralement utilisée, par les clients du MC, à des
dépenses improductives (biens de consommation, dépenses de
scolarité des enfants, dépenses de type social...). Cette partie
reste variable et peut dans certains cas atteindre la moitié du montant
attribué ; c'est ainsi que l'emprunteur n'utilise que partiellement le
prêt et que son projet doit avoir une rentabilité suffisante pour
rembourser capital et intérêts. Mais il n'y arrive que si son
activité est largement rentable. En effet, la situation
économique du client n'évolue pas dans le temps, elle peut se
détériorer et au moins rester stable ; et l'on est en droit de se
demander quelle aurait été la situation économique de ce
microentrepreneur sans le MC, meilleure, identique,... ou pire ! Toujours
est-il utile de faire un arrêt et de se demander : lorsque le
crédit est terminé, l'emprunteur n'aura pas-t-il besoin d'un
nouveau crédit ? et ainsi devient dépendant du crédit tout
en bataillant pour le rembourser. Dans un tel contexte, le crédit ne
contribue pas au phénomène d'accumulation économique, non
plus à la constitution d'une épargne, c'est ainsi qu'on parle du
crédit au service d'un nouveau crédit ou encore de
«l'addiction» à l'endettement.
Affirmer que le risque pour les prêteurs est faible, vu
que les taux de remboursement affichés sont élevés, ne
peut que viser à minimiser l'importance du recours au
rééchelonnement des prêts. On observe, par contre, une
« forte dépendance des clients des organisations de
microcrédit283 » dont bien peu d'entre eux arrivent
à se libérer. Certainement, une utilisation
répétée du MC ne prouve pas que le service soit
intéressant. Alors que le recours répété au
crédit par certains emprunteurs peut être source d'endettement
excessif. Nombre d'études réalisées par l'IFD de
Pondichéry montrent que « le MC produit le surendettement dans 15%
des cas, profite à 15% des destinataires et ne change rien à la
situation des autres 70%284 ».
Bien que la prolifération des institutions de
microcrédit cache le risque que l'offre de MC atteint un seuil de
saturation comme c'est le cas de plusieurs pays (Amérique latine)
où les
283 SERVET, Jean Michel. LeTemps du 08/12/2006.
284 SERVET, Jean Michel. Magazine Finance - 2006
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programmes reconnaissent se faire concurrence pour les
mêmes clients, parmi lesquels beaucoup détiennent des
crédits de plusieurs institutions à la fois. La concurrence
accrue et la saturation potentielle du marché soulèvent
d'importantes questions sur la nature de la demande et le potentiel d'impact
dans un environnement compétitif. Au Maroc et à partir de la fin
de 2009 on remarque « une concurrence forte entre
organisations285 » du secteur qui comptait douze associations
actives, « parmi lesquelles quatre (...) couvraient 90 % de la
clientèle286 ».
1. Commercialisation et concurrence
Commercialisation et concurrence vont souvent de pair et l'une
entraînant l'autre. En fait, la reconnaissance progressive de
l'utilité du MC a incité les autorités publiques à
développer des programmes du genre et à encourager le secteur
bancaire à s'y investir. La concurrence a ainsi conduit à
l'accroissement de la pénétration du marché et
progressivement à sa saturation.
Dans de nombreux pays, les institutions de MC se font une rude
concurrence pour servir un groupe cible commun. En Bolivie par exemple, la
concurrence est devenue tellement acharnée que les pratiques de
certaines IMF ont conduit à la dégradation de la qualité
du portefeuille de tous les acteurs présents sur le marché.
Au Maroc, les données recueillies sur
l'utilisation des services financiers montrent qu'une proportion importante de
clients (25%287) du MC a emprunté auprès d'une autre
AMC alors même qu'ils recevaient un crédit de l'association
considérée comme principale. Lorsqu'on prend en compte le nombre
d'associations par site, la proportion de l'endettement croisé varie
significativement. En effet, lorsque trois associations sont sur un même
site, le taux d'endettement croisé est de 32%288 alors qu'il
est de 23%289 lorsqu'une association seulement est présente.
Par ailleurs, une autre étude a montré que « par milieu de
résidence,
285 SERVET, Jean Michel. « L'inclusion financière au
Maroc par la Microfinance : une responsabilité sociale
sous tensions». Compte-rendu de mission au Maroc du 19 au 29
juin 2010 / Projet IRD / UMR n°201. 286Idem.
287 « Evaluation de l'impact du microcrédit au
Maroc (2005) ». op. cit.
288 Idem.
289 Ibid.
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l'endettement croisé est présent dans l'urbain et
le rural avec des proportions respectives de
63%290 et 37%291».
De plus dans la récente enquête sectorielle du
fonds Jaida sur la question on relève que « le taux d'endettement
croisé est estimé à 26% » enregistrant une baisse
significative après l'opération d'assainissement que connut le
secteur depuis 2008. Selon la même enquête se sont les femmes qui
sont les plus concernées par ce phénomène dans 70% des
cas. Aussi, il ressort de l'enquête terrain que « 50% des
bénéficiaires interrogés croisent le prêt solidaire,
27% croisent l'individuel et le solidaire contre 23% seulement qui croisent
l'individuel292. »
Pourtant, la concurrence exacerbée entre les
associations (AMC) engendre « des effets pervers. La course à la
première place débouche sur l'octroi de microcrédits pour
des projets insuffisamment étudiés, sur la diminution du suivi
sur le terrain, et, pire encore, aboutit à des crédits
croisés293 ». Or cette dérive dite de
l'endettement croisé porte en elle, pour Noureddine Ayouch
prédisent de l'ex-Fondation Zakoura MC « les germes d'une crise
pouvant mettre en danger l'ensemble du secteur. La première
conséquence logique en est le surendettement des
bénéficiaires et son corollaire l'augmentation dangereuse des
impayés294 ».
Point 2 : Le MC, une cause de surendettement des
pauvres
290 « Etude d'impact des programmes de
microcrédit au Maroc (2009) ». op. cit.
291 « Etude d'impact des programmes de
microcrédit au Maroc (2009) ». op. cit.
Le surendettement est un phénomène courant,
fréquemment causé par l'accumulation de crédits ; ainsi ce
phénomène « s'amplifie depuis l'apparition du
microcrédit, surtout depuis que celui-ci est utilisé à la
consommation295». En effet, il est considéré
comme « véritable » fléau social, « le
surendettement participe au processus d'exclusion sociale »296
même s'il n'est pas obligatoirement lié à la
pauvreté, ces deux vont souvent de pair du fait que l'un entraîne
souvent l'autre.
292 « Enquête sectorielle réalisée
par le fonds JAÏDA ». Janvier 2011.
293 AYOUCH, Noureddine. (2008). Zakoura récit d'un
défi. Editions Tarik. p.86.
294 Idem. p.87
295 « Tout savoir du microcrédit ».
Enquête réalisée par KADIRI Ghalia et BOUCHAIB Sarah
Publiée dans Magazine Stop Arnaques. Septembre 2010.
296 « Avis et rapports du conseil économique et
social république française ». Année 2007.
p.104-210.
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Le surendettement des personnes ou des ménages est
inscrit comme l'impossibilité de rembourser en totalité et au
moment voulu toutes ses dettes. Il ne survient que lorsque cette situation se
présente de manière chronique, c'est-à-dire dans le cadre
de plusieurs périodes consécutives, et contre la volonté
des emprunteurs. Toutefois, c'est la prévention du surendettement qui
demeure l'axe majeur sur lequel la mobilisation doit s'effectuer. Celle-ci peut
s'inscrire dans une réglementation plus protectrice mais aussi dans le
renforcement, par les AMC, des bonnes pratiques envers leur
clientèle.
Certes, l'accès durable au crédit peut
être un élément déterminant motivant le
remboursement. Mais là aussi, plusieurs cas montrent que les
ménages peuvent rentrer dans le cercle vicieux de l'endettement. Il
serait innocent de penser que tout «bon» emprunteur est raisonnable
et en mesure de gérer correctement son niveau d'endettement. Et puis, on
peut toujours emprunter ailleurs pour rembourser un crédit.
Par ailleurs certaines analyses soulèvent des questions
touchant au secteur du microcrédit où l'on observe des «
difficultés de remboursement liés à un surendettement des
clients » 297. Des ménages contractent plusieurs crédits
à la fois et ne sont ensuite pas en mesure de les rembourser tous en
même temps, en raison d'une utilisation non raisonnée des
crédits, et des problèmes de rentabilité des
activités où les clients ont parfois souscrit des crédits
trop importants qu'ils n'arrivent pas à débourser et par
conséquent peuvent devenir à terme
«surendettés».
Les causes potentielles du surendettement pour le MC peuvent
être résumées ainsi : les sources informelles de
financement et de prêts à la consommation qui sont largement
dispersées que des points de crédit ne soient pas en place ou ne
fonctionnent pas correctement et que certaines AMC suivent la voie d'une
croissance combative ou proposent une offre inadéquate par rapport
à la demande réelle.
1. Surendettement ou chemin vers la pauvreté
Résultat d'un processus progressif conscient, rarement
voulu et fortement lié à des évènements
extérieurs à l'emprunteur, le surendettement dépend du
niveau de vulnérabilité
297 VAN EECHOUT, Laetitia. « L'effet de l'endettement des
ménages sur la croissance fait débat ». LeMonde Economie
du 22 févier 2000.
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des ménages et des capitaux qu'ils ont pu accumuler.
Souvent, ils sont d'abord fragilisés par des dépenses bien
supérieures à leurs ressources et pour lesquelles ils prennent
des emprunts qu'ils espèrent pouvoir gérer. Cet endettement
amène le capital économique à être
dégradé et le capital social à s'affaiblir. Lorsque
survient un imprévu pouvant alourdir la dette, l'endettement devient
alors incontrôlable et les ménages tombent dans le surendettement.
Pour prévenir et traiter le surendettement, il faut donc identifier les
familles vulnérables, sécuriser leurs capitaux, leur proposer des
crédits adaptés à leurs besoins et à leurs
capacités tout en en leur offrant des filets de sécurité
pour les protéger des risques (formations, assurances, épargne,
rachat de dettes,...).
Il se peut que de nombreux clients du MC soient
captivés dans un cyclone d'endettement qui les oblige à
contracter de nouveaux prêts pour rembourser des anciens ? Lorsqu'un
nombre important de clients s'endettent au-delà de leur capacité,
il est possible qu'une partie d'entre eux finissent par être
défaillants298 et que le taux de recouvrement du
créancier s'écroule. « Faute d'accroître de
façon sensible les revenus des plus pauvres, le microcrédit peut
conduire à leur surendettement et créer alors plus de drames
(...) parmi les plus démunis. En Inde, par exemple, le pays a connu au
début de l'année 2006 une vague de suicides de clientes
surendettées, en partie, à cause de la microfinance et
harcelées par des agents de crédit peu scrupuleux »
299. C'est ainsi qu'en Andhra Pradesh, lors des
évènements de 2006, le MC a été pointé du
doigt comme ayant participé au processus d'endettement des pauvres.
Néanmoins, les suicides ne sont qu'un résultat de tout un
processus qualifié « d'appauvrissement par
l'endettement300 ». Or, le surendettement n'est pas lié
exclusivement à des aléas climatiques et au marché, il
touche bien des ruraux et des urbains. Les études de l'IFP (Institut
français de Pondichéry) « ont montré qu'il existait
aussi des cas fréquents de surendettement chez des populations urbaines
et salariées »301.
Le microcrédit né d'une véritable
volonté d'aider les plus pauvres à s'en sortir et à
retrouver un semblant de vie honorable, est tombé dans les mains de la
finance et du capitalisme où les prêteurs ne pensent qu'à
l'argent et aux intérêts. Au moins, il faut s'interroger sur les
outils de vérification de la capacité de remboursement des
bénéficiaires, la viabilité de leurs
298 HÉLIÈS, Ophélie. BIM n° 13. Janvier
2007,
299 FOUILLET Cyril et al. , « Le microcrédit
au péril du néolibéralisme et de marchands d'illusions.
Manifeste pour une inclusion financière socialement responsable »,
op. cit.
300 BIM 25-04-2006
301 SERVET, J.M., « Conflits autour du crédit
». Article résumé d'une étude faite en
1991/92 pour l'INSTRAW
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projets et les encourager à épargner pour
survivre dans un état de pauvreté. Il est donc important de
rester fidèle à la conception de départ et de mieux cibler
les personnes susceptibles de bénéficier du microcrédit
pour qu'il demeure un outil d'émancipation sociale et
économique.
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