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Analyse critique de la loi n¡࣠15/ 005 du 17 mars 2015 portant sur le code des assurances.

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par Christian Mbuyi
Universit¨¦ de lubumbachi/facult¨¦ de Droit /dept.Droit ¨¦conomique et social. - Licence 2015
  

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CRITIQUES ET SUGGESTIONS

La réglementation d'un secteur clé du bien-être économique et social d'un Etat est souvent porteuse des espoirs lorsqu'elle s'inscrit dans une approche de changement de cap et le bon. C'est ainsi que se situe la législation d'assurance coulée sous la forme d'un code des assurances par la loi n° 15/005 du 17 Mars 2015. Pour ce faire, cette législation a marqué une nouvelle ère dans l'exploitation des assurances en RDC ainsi donc notre travail a comme sujet « analyse critique de la loi N°15/002 du 17 Mars 1015 portant code des assurances » tout au long du travail, des critiques ont été émises concernant ladite loi, nous Avons pu relever que dès l'exposé des motifs, le législateur n'a pu mettre en relief les conditions asse particulières de mise en application de cette loi, d'une part et d'autre part, la mise en application du code des assurances passe par la mise sur pied par le premier ministre d'un certain nombre des décrets à l'occurrence celui devant créer l'autorité de régulation et de contrôle des assurances ou encore celui devant créer le conseil consultatif des assurances ainsi que d'autres organismes tel que le fond de garantie d'assurances.

La question majeure était que , quelles sont les sanctions attachées, s'il arrive que le premier ministre ou d'autres ministre ayant les finances ou les assurances se dérobent des obligations relatives à l'application du code des assurances ? On a-pu dire qu'il était d'une nécessité impérieuse d'amorcer le processus d'application du code susdit en vue d'avoir les résultats escomptés de son élaboration

Pour faire bref, les critiques ont été émises dans le cadre de ce travail, relatives à l'analyse des dispositions concernant le champ d'application du présent code, ou considération relatives aux acteurs pouvant oeuvrer sur le marché des assurances telles que les organismes d'assurances ou des réassurances y compris les intermédiaires en assurance ou de réassurance

Il en est de même des aspects fondamentaux de la réforme du secteur des assurances en l'occurrence la libéralisation du marché, la création de l'autorité de régulation et de contrôle des assurances, ARCA en sigle

En revanche, nous proposons au législateur des assurances d'orienter la réglementation d'assurance en un ensemble de règles minimales En effet, l'assurance a toujours été une matière des privés. Cependant la relation entre l'assureur et l'assuré ne peut se cristalliser que par le biais d'une convention. D'où nous relevons que la

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règlementation d'assurances ne devra pas gêner la volonté des parties, portant sur les conditions du contrat.

À ces propos, la réglementation ne doit être qu'une référence en gros plan pour servir de base aux parties dans leur négociation. Mais, cela ne devra pas être fait en ôtant la protection des assurés et bénéficiaires des assurances, préconisées par la législation

Nous suggérons en plus, que le législateur oblige aux organismes d'assurances de mettre à la connaissance du grand public, éventuellement de leurs clients, les conditions de leur fonctionnement, la situation de leur finance en vue que les assurés soit rassurés par l'offre de leurs assureurs d'avance, de leur solvabilité

Egalement nous proposons à l'Etat d'amener les assureurs d'informer le grand publique de mesures pour prévenir les risques étant donné que l'assurance marche de pair avec la prévention : informer au public des mesures préventives à prendre pour éviter la réalisation des risques d'une part et d'autre part l'état lui-même devra prendre des mesures qui s'imposent pour éviter les sinistres, le cas de préventions des incendie, d'accident etc.

Par ailleurs, en Afrique, au Congo en particulier la population n'a pas un regard prisé sur l'assurance : selon elle, dès qu'un malheur arrive c'est le diable qui en est responsable. Pour elle une bonne assurance c'est celle contre des mauvais sort du diable. Pourtant une pareille garantie n'est trouvable sur aucun marché assurantiel. C'est ainsi nous proposons à l'Etat d'inciter la population à la culture de couverture de risques, par les propagandes, des émissions télévisées dans les écoles etc. en vue de faire comprendre aux citoyens que les risques sont liés à leurs existences par nature que s'assurer contre eux c'est se garantir contre un malheur.

Enfin avec l'ouverture du marché aux différents agents économiques, il y aura sans doute une forte concurrence toujours est-il que le paysage assurantiel congolais sera à peine largement pénétré Cependant l'Etat aux travers de l'autorité de régulation et de contrôle des assurances, devra être aux aguets contre toute concurrence déloyale encore il devra interdire toute position excessivement dominante d'une seule entreprise ou des plusieurs qui exploitent les assurances en pool au détriment d'autres organismes de couverture des risque

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