I-2-3- Étymologie
Le nom latin Rosmarinus est habituellement
interprété, comme dérivé "ros" de la rosée
et "marinus" d'appartenir à la mer, bien qu'elle se développe
habituellement loin de la mer. On a affirmé que cette
interprétation est un produit d'étymologie traditionnelle, mais
probablement le nom original est dérivé du grec '"rhops" arbuste
et "myron" baume(Heinrich et al., 2006).
I-2-4- Dénominations internationales
Français : encensier, herbe aux couronnes, romarin,
romarin officinal.
Anglais : rosemary.
Allemand : Rosmarin.
Espagnol : romani, romero, rome, romero comun, rosmario.
Italien : osmarino, ramerino, rosmarino, usmarino.
Arabe :
eklil,áíáßÇ(Porcher,
2007).
I-2-5- Constituants chimiques de la plante
étudiée
L'huile essentielle est un mélange complexe de
molécules odorantes. C'est un liquide homogène, bien que
constitué d'un assemblage hétérogène sur le plan
chimique par la diversité des structures présentes.
La composition chimique des huiles essentielles est parfois
différente selon l'origine et la biodiversité de la plante
(nature du sol, climat et pratiques culturelles) et selon les méthodes
d'extraction utilisées.
La composition chimique de la plante Rosmarinus officinalis
L. est présentée dans l'annexe 1.
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I-3- Activités biologiques étudiées
I-3-1- Activité antibactérienne
Bien que les propriétés antimicrobiennes des huiles
essentielles et de leurs composants aient été largement
étudiées, le mécanisme d'action n'a pas été
élucidé entièrement (Burt, 2004; Davidson, 2005;
Dorman et Deans, 2000).
Durant les dernières années, un
intérêt accru s'est focalisé sur les substances
biologiquement actives isolées des plantes, notamment en vue de
l'élimination des micro-organismes pathogènes en raison de la
résistance de ces derniers vis-à-vis des antibiotiques
(Essawi et Srour, 2000) ou bien parce qu'il s'agit de
composés écologiquement sains(Lee et al., 2005).
On distingue deux sortes d'effets des H.E. sur les microorganismes: une
activité létale (bactéricide et fongicide) (Hammer
et al., 1999)et une inhibition de la croissance
(bactériostatique) (Freeman et Carel, 2006).
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