TITRE 2 : ANALYSE DES DONNEES ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Les différents résultats obtenus permettent de
vérifier les hypothèses de recherche et d'évaluer, ainsi
l'influence de l'assurance maladie obligatoire sur le payement aux actes de
soins et le niveau de vie des assujettis.
2.1. L'effet de l'assurance maladie obligatoire sur le
niveau de vie des assujettis
L'assurance maladie obligatoire bien qu'elle ne soit pas
appréciée par tous de la même manière (tableau
n° 11), a de grandes influences positives sur le niveau de vie des
assujettis et leurs ménages (Figure n°5). Cela s'explique par le
fait que les assurés bénéficient de l'existence d'un taux
de
remboursement considérable (environ 80%), dans l'achat
des médicaments prescrits par les médecins en cas de maladie et
certains actes médicaux qu'ils ne pouvaient pas s'offrir avant (Figure
6). Donc, en contrepartie d'un prélèvement mensuel sur son
salaire (environs 3,5%), l'assujetti assume juste les 20 % du coup de certains
actes médicaux. Le malade paye désormais un montant très
faible (tableau n°4 et tableau n°5). Pour certains actes comme les
soins pour l'accouchement et la consultation des enfants de moins de 5 ans,
l'assujetti ne paye pratiquement rien (remboursement à 100%).
Grâce à l'INAM, la plupart des actes de soins comme la
consultation, les hospitalisations par exemple ont connus une progression
rapide, dans les structures de santé publique (Issa, 2013). Le taux de
fréquentation des guérisseurs traditionnels a chuté
considérablement, après la création de l'INAM (tableau
n°6 et tableau n°7). Ils arrivent désormais à faire des
investissements, pour changer la satisfaction des besoins autres que ceux de la
santé (tableau n°9). Autrement dit, on peut remarquer un changement
dans la fréquence des repas ou dans le mode de satisfaction des besoins
alimentaires du ménage. On peut également noter une
amélioration de la satisfaction des besoins éducatifs de leur
ménage.
Le niveau de vie, du point de vue des assujettis ne connait
plus les mêmes problèmes. Car l'existence de la couverture rend
possible d'autres investissements. L'investissement pour la santé est
moins considérable et les assujettis arrivent plus ou moins à
supporter les dépenses de santé des membres de leur
ménage.
Alors, sous réserve des points à
améliorer (Tableau n°10), avec les dispositifs mis en place par la
couverture. En se basant tout simplement sur la figure n° 10, nous pouvons
nous permettre cette affirmation que l'INAM améliore le niveau de vie
des assujettis. Ainsi notre hypothèse de base est validée
(à 96, 7%).
|