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IV. Chapitre Étude de l'inclusion à
l'extérieur
1. Circulation entre Loisirs, ateliers et
éducation :
La compétition entre les personnes qui partagent le
même handicap ,peut être considérée comme une
inclusion où le seul critère ne se limite pas seulement à
un groupe bien défini et étiqueté ,mais au contraire ,elle
n'a pas de limite pour qu'elle signifie bien sa définition?!!!
La confrontation entre les personnes dites« valides
»et les «non valides» en terme de compétitions sportives
s'avèrent rares ,selon un éducateur et pourtant le niveau de
certains est hautement certifié. La faute à qui?!!!Au manque
d'enthousiasme pour les organisateurs afin de reconnaître les
compétences de certaines personnes ou la peur ou l'indifférence
peut être expliquée par de la compassion des «Autres »en
vers ces personnes «autrement capables»
Une sortie réservée à une
activité sportive,où les personnes en situation de handicap vont
se rendre pour pratiquer différents types de sport ,ce jour là
,c'était du poing pong,on peut parler de l'inclusion quand une
même «communauté» se retrouve entre elles pour jouer
,non je ne crois pas car l'inclusion c'est l'autre et avec l'autre aussi,faut
il se contenter quand il s'agit du sport de rester entre eux et non pas imposer
la mixité et la vraie inclusion entre les personnes valides et celle qui
sont en situation de handicap,en respectant leur capacités. Et qui doit
l'imposer ?!!!
Pourquoi nous nous dépassons pas ces lignes
directrices qui guident et nous placent dans une autre institution
spécialisée pour handicap et ne pas franchir cette étape
et s'inscrire dans un club où une personne dite normale se voit entrain
de jouer face à adversaire dit «normal »aussi .
Le mercredi est le jour le plus convoité et
consacré au sport ,le foot , foot fauteuil ,pétanque , la
musculation, ping pong ....
Malheureusement,ce qui peut être signalé et
important à le dire vu le caractère commercial qu'il peut prendre
.Car il y a des foot fauteuils coûtent cher ,environ à peu
près de 12 milles euros ,fabriqués généralement au
USA .Et vu le coût, l 'I E M possède qu' un seul,espérant
gagner la coupe nationale ,prévue le mois Juin à Brest .
Dans les matchs de foot ,les joueurs démontrent des
compétences hautement performantes, entre eux ,une« inclusion
communautaire » se crée où l'esprit d'équipe fait pas
défaut .
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Les matchs sont assurés par handisport dans la salle de
sport de la commune .Ce qui manque peut être la présence de l
'équipe éducative de temps en temps pour créer une autre
atmosphère celle que ces jeunes veulent peut être, pour
démontrer leurs capacités dont ils ont fiers ou jouer tout
simplement en formant une belle équipe et pouvoir voir l'autre facette
à double sens d'une équipe « autrement éducative
»et celle « autrement capable » où la performance soit le
seul trait visible et distinctif.
l Implication et expérience personnelle
d'inclusion
La participation sexuée d'une jeune et moi même au
match de foot ,était plutôt bien reçue même
réclamée pour une autre fois .Le mélange de sexe et les
compétences féminines ont été
révélées comme un défi pendant le match .En tout
cas,l'inclusion doit émaner des deux sens ,et non pas toujours d'un seul
sens .Et quand la société devient réticente pour affronter
l'«autre»,nous en tant qu'accompagnateur ,éducateur,nous
pouvons anticiper avec eux cette inclusion ou plutôt « jouer »
tout simplement . La peur des autres de ces adversaires très performants
qui les rendent sûrement en situation de «handicap»
désigne bien le repli sur soi l'enfermement d'une société
.
L'adhésion à une équipe avec laquelle j'ai
joué pendant mon stage, et qui m'a incluse d'une façon
régulière pour jouer au foot était très
émouvant. Le plaisir senti d'appartenir et m'inclure à cette
équipe est immense .
Ce qu'on peut vraiment regretter le manque de manifestation
où l' « autre « » et « nous » se regroupe pour
dévoiler les différentes performances,où l « 'autre
» a forcement peur de cette confrontation sans avoir même pas le
courage d'y tenter .Pourquoi tant de peur ,de manque de volonté
,d'être moins avenant envers nous puisqu'on forme un « tout
«.La sensibilisation ne résonne pas assez dans notre
société,et la voix de l 'APF doit être entendue sur ce ton
encore et lâcher de temps en temps son partenaire bien fidèle
« handisport » pour s'ouvrir sur d'autres partenaires où les
communautés sportives se réunissent et pas seulement une.
Encore faut t il se mobiliser avec force quitte à
s'inscrire raisonnablement dans les différentes manifestations pour
imposer cette inclusion « mal acceptée »?!!!
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Le seul sport où on peut dire que l'inclusion est bien
présentée et présente ,celui de la pétanque
,où un des usagers la pratique avec les membres de club,une inclusion
symbolique malheureusement car il joue généralement avec le
coach,selon ce dernier. On peut s'interroger vraiment sur le regard et la
mentalité de la société de ce club , qui est encore en
décalage sur la notion de normalité qui délaisse la
personne en situation de handicap inclus en apparence seulement .Les
échanges et l'atmosphère qui règnent ,jouent un rôle
important pour ce joueur «particulier» mais « isolé
», se contente de ce plaisir très modeste pour ne pas
espérer plus .
Alors que le discours du coach sur la diversité
,l'inclusion ,nous envoie directement sur
l'efficacité des paroles ,qui deviennent
stéréotypées mais la moindre concrétisation est
absente ,une image qui reflète une société basée
sur les représentations superficielles, qui sont largement
déconnectées avec la réalité.
Ce qu'on peut observer lors d'une activité sportive
d'initiation pour le judo , une atmosphère divisée en plusieurs
communautés institutionnelles et groupales d'une même culture
.D'où la question peut être de se demander sur cette
réaction militaire des habitudes provenant d'une éducation
très archaïque d'une société qui se veut être
organisée ,carrée déjà avec les personnes dites
« normales » et plus rigide avec les personnes dont on a peur de les
perdre de vue . Ce manque de liberté traduit un dysfonctionnement et
puis nécessite un remaniement éducatif et un changement de regard
envers l' autre qui devrait pas systématiquement se fidéliser
à notre façon personnelle de voir les choses et se conduire
.Certes certains ont besoin de nous ,des repères mais d'autres n'ont pas
forcement besoin d'une éducation stéréotypée qui
les étoffe plus qu'elle les libère .
L'atelier d' informatique devient le moyen le plus attractif
envers lequel tournent les « yeux »de l'inclusion .Malgré que
les ordinateurs sont mis à la disposition de ces jeunes dans la salle
,certains d 'entre eux disposent de leurs propres ordinateurs .Plusieurs
activités organisées en dehors de ce cercle informatisé
pour sortir et s'aérer envers d'autres horizons et institutions comme
par exemple l'école,le club de judo .... en portant toujours son
matériel afin de réaliser des projets ,comme par exemple : un
montage d'un film ,vidéo avec la participation des jeunes en dehors de
l'institution.
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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A Le collège
Selon la loi:«Tout enfant,tout adolescent
présentant un handicap ou un trouble invalidant de la santé est
inscrit dans l'école ou dans l'un des établissements
mentionnés à l'article 351-1,le plus proche de son domicile,qui
constitue son établissement de référence »
Si sa scolarité ne fait l'objet d'aucune
décision par la C D A P H (commission de droits de l'autonomie des
personnes handicapées) ,il est inscrit dans l'établissement
scolaire le plus proche du domicile .Si sa scolarité nécessite un
dispositif type CLIS (classe d'intégration scolaire) ou
ULIS(unité locale d'inclusion scolaire).
Si l'élève est contraint d'interrompre
momentanément sa scolarité (inscription inactive).
Si son PPS prévoit une scolarisation partielle ou totale
dans un établissement sanitaire ou médico-social .(inscription
inactive),l'enfant reste inscrit dans son établissement de
référence. Ebersold ajoute sur la notion de l'inclusion en disant
qu' «Elle juge que la scolarisation de tout élève, fut-il
à besoins éducatifs particuliers, est profitable à tous
» .8
Néanmoins les opinions des professeurs se divergent entre
le choix des cours et d'apprentissage entre l I E M et le collège, car
il y a ceux qui préfèrent l'inclusion avec les autres
élèves et d'autres moins ouverts vers les autres .
Apparemment au lycée,les élèves se
trouvent en classe ordinaire reste à savoir sur quel critère on
peut décider cette mixité.
Ce qui peut être intriguant aussi ,et qui paraît
normal ,l'inclusion dans une classe aménagée où on trouve
deux élèves dont un aurait préféré
être seul ou avec les autres élèves que son semblable pour
des raisons d'entente!!
Ce qui est aussi surprenant ,c'est de voir l'entraide qui
anime certains entre eux ,et qui nous laisse très interrogatifs pour
expliquer les vraies raisons .Est ce que handicap est un facteur majeur de se
sentir aussi solidaire pour créer après une«
communauté bien soudée» ???
La première année scolaire au collège ,il y
avait une difficulté d'inclusion sentie par la plupart des
élèves ,car ils étaient habitués à leurs vie
scolaire aménagée au sein de l'institution.Une préparation
à une telle transition devrait être mise en ouvre en amont
d'une
8Ebersold Serge« Inclusion »,p 71.
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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façon successive et rythmée pour éviter
un tel choc ,ce qui s'avère tout à fait normal pour n'importe
quelle personne subissant un tel changement.
Au cas d'absence d'un professeur,les éducateurs sont
appelés pour venir chercher leurs élèves ,la question se
pose bêtement sur les autres élèves et de savoir si les
parents sont appelés aussi de venir chercher leurs enfants?!!! Ce qui ne
peut pas arriver car l'école doit se déployer les moyens?!
Un exemple où on est dans l'incompréhension de
modalités qui entraîne un peu de la colère!!
On peut creuser un peu pour comprendre ,soit il y a un abus
exprimé clairement de la part de l'école à cause de la
proximité de l' I E M ,en profitant du fonctionnement de cette
dernière pour reléguer sa responsabilité et
l'élève se trouve dans la balançoire entre les
deux,où car à chaque contretemps il est amené souvent
à voyager entre les deux établissements ce qui engendre une
fatigue anticipée par un décrochage définitif selon
certains?!!! Alors de quelle inclusion s'agit t il ,quels moyens ,et ,et quels
prix,et quelle anticipation institutionnelle?
L'école représente un lieu idéal pour une
bonne inclusion ,elle apporte en plus des connaissances cognitives ,un
héritage auquel les élèves en situation de handicap ne
sont pas épargnés de le léguer??.C est leur droit et un
droit légitime,quand il est violé ,ou bricolé avec une
politique à la fois nous montre la légitimation et la violation
de cette même loi ,la solution est de creuser ,de comprendre et
défendre cette légitimité qui s'écarte de la
réalité du terrain . Un décalage profond qui transmet bien
un message ,celui d'une paresse politique,institutionnelle malgré les
efforts de professionnels, individuels qui restent heureusement le souffle et
le coup de pouce pour ces élèves à se battre et lever ces
freins avec leurs forces inépuisables sources inspirées de leurs
difficultés ,traduites par une fierté et une
égalité reconnue quand ils partent ou reviennent du
collège .
Les personnes en situation de handicap et qui sont plus
scolarisés , sauf un qui suit ses études supérieures en
droit .Ils participent à la vie quotidienne et à l'insertion
professionnelle qui s'organisent dans un ESSAD, un partenariat fondé sur
l'adaptabilité pathologique car il n'existe rarement des
établissements conçus aux personnes ayant des capacités
limitées .
Le personnel éducatif accompagne ces jeunes dans leurs
insertion professionnelle et sociale,parmi ces personnes ,il y en a ceux qui
habitent dans des appartements à proximité de L'IEM ,en autonomie
épaulée par le personnel éducatif .
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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L'inclusion ne peut être réussie ,si le regard de
l'autre sur l' handicap ne change pas ,plusieurs personnes racontent des
situations où le regard était le centre d'interaction au lieu
d'un dialogue avec l'autre,surtout à l'école ou dans la
cité ?!!! Y t il assez de sensibilisation envers ce regard qui peut tuer
toute tentative à l'inclusion ,à l'acceptation réciproque
de l'autre ?
La réciprocité d'inclusion emprunte un chemin
où les deux sujets soient assez sensibilisés pour une
collectivité et un vivre ensemble malgré les différences
« réciproques » liés à tout trait sociologique,
culturel et éducatif qui peut s'avérer aussi comme un «
handicap » aussi .
Ce qui peut être demandé parfois par le
collège est une aide humaine émanant de l 'IEM pendant les
examens pour aider les élèves à écrire et jouer le
rôle des AVS.
L'école fait parfois du chantage en profitant de besoin de
l 'I EM de scolariser « ses enfants » comme s'il est le seul
responsable légitime qui doit appliquer la loi de l'inclusion.
Des sollicitations de la part le cadre enseignant et ses
contraintes par rapport l'accompagnement de certains élèves
malgré leur autonomie,est exprimé à chaque fois quand il n
y ' a pas besoin . La représentation du fauteuil nécessite une
tierce personne même si la personne en fauteuil peut se déplacer
librement avec ou sans son fauteuil. Une sortie était organisée
par le collège qui s'est confronté à une
représentation du handicap qui lui a paralysé au point de
solliciter et exiger la présence d' un accompagnateur de IEM ,Or cette
personne est indépendante malgré son fauteuil,et qu'elle peut
monter et s'asseoir toute seule au bus. La question se pose directement sur le
niveau d'information sur le handicap de chaque élèves avec ses
capacités et ses limites pour ne pas fondre et détruire des
années de travail sur l'acquisition de l'autonomie , ce que le cadre
éducatif avait semé pour que la personne en situation de handicap
ait une autonomie qui lui permettra de se déplacer et de jouir de sa vie
au sein de la société.
Le cadre enseignant est assez informé pour laisser la
personne compter sur elle même,fera t il confiance comme le cadre
éducatif en veillant de loin sur la personne sans pour autant
l'étouffer à chaque fois qu'un fauteuil s'approche et se dirige
vers lui?
Imaginons si 'il y a plusieurs élèves participant
à la même sortie,combien de personnes éducatifs
réclamera t elle l'école pour que ces représentants d'un
handicap malgré leur autonomie doivent se mobiliser?
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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L'école doit elle harceler en permanence les
éducateurs à chaque fois qu'elle croise un obstacle
«abstrait »?et les solliciter à accompagner «ses propres
élèves en situation de handicap»,à venir et se
transformer en AVS pour aider ses propres élèves ,à
conduire avec leurs voitures plus adaptés que les leurs pour transporter
ses propres élèves,,,,,sans parler les taches administratives
auparavant traités et gérés par le cadre
éducatif.
La délégation est assumée et doit
l'être qu'avec l 'IEM,,?!!!car il est
mandaté ,car l'école qui est une des institution
où l'élève en situation de handicap dans cet IEM veut avec
beaucoup de détermination ,de fierté qui brille dans leurs yeux
à chaque fois qu'ils partent et reviennent ,même dans leurs
échange pendant le repas,nous laisse incontestablement convaincus de
l'importance de l'école pour eux. Cette propriété doit
être assumée par l'école ,ils sont ses propres
élèves aussi ,et ont les droits comme les autres en terme
d'égalité et des chances,léguer quelques missions sur les
épaules de IEM n'est pas une solution ,devient un harcèlement qui
pèse sur leurs responsabilités déjà dures à
assumer.
On a l'impression que l'école n'assume pas
entièrement son rôle inclusif car chaque fois elle relègue
ses missions en se dirigeant vers le représentant légal ou
plutôt le mandataire,et que ce dernier reste impuissant face à cet
abus.
On ne peut pas parler d'un partenariat si la coopération
vient d'un sens unique.
Pour que ce label soit véritablement inclus ,il faudra que
un vrai partenariat institutionnel ....
Un accompagnement au réfectoire a été le
but d'étudier de près, comment l'inclusion se concrétise
avec les autres élèves .La mise en écart des
élèves en situation de handicap avec leurs accompagnateurs de L'
I E M qui viennent pour les aider à manger ,car l'école ne
déploie pas des moyens malgré un capital humain pour que les
élèves ayant besoin , puissent manger et être
accompagnés dans leurs besoins.
Le regard sur handicap ,pour qu'il soit optimiste de la part
la société dite «inclusive» ,doit être
préalablement préparé à l'école,or si cette
dernière n'a pas les moyens nécessaires pour
les inclure quotidiennement ,l'inclusion sera faite à
moitié aussi et le regard de l'autre sera aussi à
«moitié» .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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Les élèves en situation de handicap crée
une communauté scolaire à part entière,soit choisie ou
subie,pour faute d'ordre organisationnel,car parfois quand ils arrivent un peu
tard au réfectoire ,les autres copains ont déjà fini de
manger et ils se retrouvent entre eux .
Comment on peut expliquer une telle organisation,entre deux
institutions,L'IEM et l'école,La première passe son temps
à se déplacer même si la proximité est nettement
positive dans ce cas,vu le nombre des allers et retour et la deuxième
qui n'arrive pas à assumer entièrement son rôle inclusif en
profitant évidemment de cette proximité pour solliciter le
personnel éducatif à chaque fois ,moins par rapport les
années précédentes selon certains .
L 'enjeux réside dans le dénouement de cet
énigme,la proximité ,un atout majeur pour une vraie inclusion est
bel et bien présent,les déplacements sont à l'heure
à chaque sollicitation et malgré tout ,l'inclusion scolaire
traîne un peu ,comme si à l 'I E M d' assumer tout seul
l'inclusion de ses « enfants »et l'école profite largement de
cette proximité qui devient finalement un inconvénient plus qu
'un avantage pour une vraie inclusion??!!! Car si l' I E M était loin
,je crois que le collège serait contraint de déployer des moyens
pour une vraie prise en charge des élèves en situation de
handicap,même si mon optimisme était remis à sa place quand
j'ai su que les éducateurs sont appelés à se
déplacer au lycée qui se trouve loin quand il y a besoin?!!!!
Les parents ayant des élèves en situation de
handicap ,exigent et luttent pour que leurs enfants soient scolarisés
,et ils se sont pas appelés à venir aider leur enfants pour
manger ,ni pour d'autres besoins,,,,alors pourquoi cette responsabilité
hypocrite de l'école quand le tuteur de l'élève en
situation de handicap n'est pas le même?!!
Est ce que le statut du tuteur change les normes et
régule certaines façons de responsabilité ,concernant
même ce qui est législatif au détriment de cet
élève en situation d handicap et provoque même une
inégalité de prise en charge du même handicap à
cause du statut de son tuteur?!!!
L 'école au lieu de réduire les
inégalités ,elle en provoque car elle change du visage quand un
père furieux réclame la scolarité de son enfant en
situation de handicap ,elle emploie des AVS ,et quand une institution envoie
ses élèves, suite aux recommandations de l'inspecteur en plus
pour leur inclusion ,l'école fait son travail à moitié .Ce
double jeux démontre un oui pour les
familles quand les conditions sont favorables pour l'accueil
et un oui avec beaucoup de paresse en comptant sur l'autre et ses moyens quand
le locuteur n'est pas le même?!!!
BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Selon le personnel éducatif ,était administratif
aussi,auparavant ,en effectuant des taches de secrétariat que
normalement l'école devrait en assumer et ne pas reléguer cette
tache .
Un décrochage peut être s'avérer ,pour des
raisons liées à la fatigue ,selon un élève qui me
signale son endormissement souvent pendant des cours et de la
démotivation surtout à propos de l'utilité d'un
diplôme après pour lui. Le plus intriguant c'est qu'il
répète ce que les professeurs l'ont confié par rapport son
sort .Car selon lui, il y a des professeurs qui motivent ,en parlant de ses
cours maintenus dans l'établissement et de certains qui le
démotivent (collège).Malgré son handicap lourd ,qui
délimite ses capacités d'apprentissage au collège
certes,mais dans l'établissement ,des moyens mis à la disposition
de maintenir un niveau d'apprentissage correct,grâce à des
ergothérapeutes.
Une salle où se trouve un atelier d'auto
école,où les personnes suivent des cours d'apprentissage afin
d'ajuster leurs besoins d'adaptabilité dans le véhicule plus tard
assurés par les ergothérapeutes.
Les élèves ont de bons résultats
,expriment leurs fierté en dévoilant leurs notes,un bon suivi est
maintenu même pendant les échanges pendant le repas.
L'atmosphère est conviviale ,grâce aux échanges ,certains
résidents viennent d'autres départements ,ils rentrent chez eux
pendant le week-end .
Pour la scolarité des élèves nous pouvons
constater la répartition de l'effectif des élèves
répond plus particulièrement aux besoins et aux attentes de
l'école et non l'inverse. Ainsi on peut s'interroger sur ce renversement
de jeu de rôle qui consiste que normalement l'école doit s'adapter
à la personne et à son handicap et non pas l'inverse.
Le stage de certains collégiens se déroule dans
le collège où l'élève est inscrit , formé
par des professeurs pour ce qui est de documentation .Pour la majorité
des élèves ,les parents ont participé dans le projet de
leur enfants ,en se concentrant sur la proximité géographique
pour les démarches .
Certains ne mangent pas dans le réfectoire pour faute de
personnels ,inadaptation architecturale qui ne permet pas de se déplacer
en fauteuil et pouvoir mettre les plateaux .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
Par contre ,le personnel de IEM est convié pour ne pas
dire ,est appelé à venir et aider ses usagers au
réfectoire de l'école,s'il le souhaite?!!(Sous entendu...)...
Un groupe était constitué des
élèves en situation de handicap à part dans le
réfectoire ce qui était reçu avec beaucoup de
mécontentement de la part les éducateurs.
L'inclusion scolaire peut être réussie que si
elle est préalablement préparée,les élèves
qui viennent juste d'être scolarisés, se trouvent entre eux ,ne se
mélange pas avec les autres élèves,d'où la question
de se demander pourquoi? Sont ils assez préparé de confronter une
telle inclusion,préféreraient t' ils rester entre eux
plutôt avec les autres? Avaient ils le choix de choisir ou subir
l'inclusion?
S' ils n' étaient pas assez mélangés avec
les autres et surtout à leurs age,je crois qu'on peut parler d'une
inclusion partielle ,qui leur permette de côtoyer l'autre et
naturellement en commençant par la scolarisation
Si je prends l'exemple de ce collège qui accueille une
classe cette année,dans laquelle les élèves en situation d
handicap n'arrivent pas à s'intégrer avec les autres
élèves et que certains des anciens élèves ont bien
réussi leur inclusion en faisant même des amis. Il s'agit juste
d'un début d'une inclusion qui va se mettre en route ou faudra t 'il du
temps d'adaptation et acceptation de ce monde et non pas l'inverse ce qu'on ne
pose pas rarement ,pensant toujours à imposer à l'inclusion du
sens unique émanant de la personne en situation de handicap .
La personne en situation de handicap est informé par
rapport les modalités des stages .
Ces derniers sont effectués selon les orientations de
chaque élève ,soit à l'école où on offre la
documentation comme futur métier du stagiaire .Le coin
réservé pour le stage à l'école ,est assez
étroit selon la stagiaire ,heureusement l'année prochaine la
formation continuera à la BFM de Limoges .
Selon elle, la formation est très intéressante
mais l'architecture et l'aménagement et surtout les emplacements des
livres à cause de la hauteur ,ce plaisir d'être autonome et
efficace est moins senti .
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
L'orientation envers ce type de formation est maladroitement
irréfléchie dans la mesure où la personne en fauteuil ne
pourra pas accéder facilement aux livres qui se trouvent
généralement à la hauteur ,et l'architecture des
bibliothèques est loin d'être aménagée pour
accueillir un public en situation handicap , un lecteur pour en être un
futur bibliothécaire?!!!
Mais l'expérience est enrichissante et démontre
les obstacles à surmonter peut être un jour avec des solutions
enfin adaptées pour que la personne soit vraiment incluse dans tous les
orientations et les métiers qu'elle envisage exercer comme les autres
.
Une sortie pour une visite de forum de métiers
où les élèves en situation de handicap se sont
dirigés vers le forum avec beaucoup d'enthousiasme ,en ciblant bien leur
futur métier, pour certains le métier était bien
visé soit avec aide d'orientation de la part l'équipe
d'enseignante,des professeurs référent . Pour d'autres ,ils sont
dans une phase de découverte et d'investigation. Les ateliers
étaient organisés de façon à ce que les
élèves aient pas mal d 'information concernent leurs
orientations.
Le choix du métier et son orientation concerne tout les
élèves sans exception,mais les obstacles d'accessibilité
dans comme le lycée de Mas jambaud où une des intervenantes
m'avait confié que l'établissement « est inclusif par contre
il manque des moyens financiers de la part conseil général .
L'ascenseur est absent en attente de moyens ,ce qui obligera
les élèves à rester au rez de chaussé pour manger
,avec quelques élèves ».
L 'inclusion reste partielle ,à moitié dans les
établissements ,et devient une condition incontestable avant même
son orientation ,car c 'est l' accessibilité qui conditionne et oriente
le trajectoire de son métier ,de son espoir ,,,,,
Certains élèves sont obligés de changer
leurs orientations à cause de l'architecture de
l'établissement.
La matinée est enrichissante puisque les
élèves en situations de handicap ont été
accueillis, informés et orienté dans une atmosphère
inclusive ,mais le regard était bien présent ,l'attente s'est
fait entendre pour que l'afflux des élèves « qui ne sont pas
véhiculés passent d'abord », crie une des
organisatrices.....
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
2015
La relation entre le corps éducatif et
pédagogique est parfois conflictuelle,froide pour des raisons un peu
liés au profil du métier qui enferme chacun d'eux dans sa posture
au lieu de s'ouvrir envers l'autre,la réticence de la part le cadre
enseignant est plus spontanée que celle du corps éducatif .
Il s'avère que des réunions entre les clans
n'existe pas ,hormis la présence du coordinateur qui est le fil
conducteur entre le collège et l 'IEM, assumant le suivi
d'évaluation .Parfois au sein du même corps
d'enseignant,l'évaluation de l'élève est individuelle .
La reconnaissance est réclamée peut être
par les deux extrémités, déplorée plus par le cadre
éducatif .
L'outil utilisé est le même programme
établi pour les autres élèves ,d'où la question de
se demander ,si le programme s'adapte à un élève ayant
déjà suivi le même et qui repasse pour une troisième
fois,sans succès. La pièce de théâtre (ci joint en
annexe,où l'élève a pu noter juste le nom de l'auteur !!!)
est un exemple qui montre que le niveau exigé est loin d'être
atteint. Avoir le même programme est une bonne réussite pour
satisfaire la notion d'inclusion mais devient un échec immanent , si le
même élève n'arrive pas ,à cause de ses
capacités très limitées?
L 'État doit il chercher pour en modifier certains
programmes afin que les élèves puissent réussir comme les
autres au lieu de rester trois ans dans le même programme en
collectionnant les échec?!!!!Ou serait -t elle une de ses
stratégies financières ,sociales etc... pour stopper
l'hémorragie de l'inclusion et l'envie de certains d'aller plus loin
???? ..
Le déroulement de la séance du
théâtre ,était dans une atmosphère typique,car un
des deux élèves ,a refusé catégoriquement de jouer
le rôle d'une femme ,et la séance a
dégénéré en rire,? Ce qui paraît banal mais
normal!!!
Pendant cette séance ,le professeur a fait beaucoup
d'efforts pour tenter avec des mots simples expliquer un vocabulaire dense et
compliqué de la pièce,sous les yeux des élèves
ayant de très sérieuses difficultés . Ils ont bien
participé ,à leurs rythmes,selon leurs capacités
,grâce à la façon très performante du professeur
pour capter leur concentration en altérant sur des moments qui
dérivent en éclats de rire d'un élève et sur des
moments de sérosité pour revenir sur le sujet.
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BENHAMMOU Maria | DCF | Mémoire TEIR | Septembre
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La séance de ce cour est réservée pour
deux élèves ,dans une grande classe qui les fait bien sentir et
dire qu' ils sont que deux!! «et sans les autres»!!!selon un des deux
élèves
Éric Plaisance se voit plus optimiste quand il nous
compare avec l'Italie qui selon lui, a réussi de supprimer la classe
spéciale dans l' école ordinaire devenant ordinaire
«destinée à tous sans distinctions »9
Mais avec les autres serait mieux ,ou encore pire ,à
cause peut être de la moquerie et l'indifférence des autres ,
suite à leurs réponses maladroites et leur modeste niveau?!!!
Ou se mélanger avec les autres d'une façon
irrégulière pendant des séances d'art ,de musique,,, qui
ne nécessitent pas un effort supérieur vu leur capacités
intellectuelles,serait il pas mieux et plus inclusif?
Tant que ces questionnements ne se concrétiseront pas un
jour ,tantôt sur le premier plan que sur le deuxième ,la
réponse reste muette ou se dirige vers les échecs
pédagogiques que l'école produit pour culpabiliser un
élève et son espoir d'être égal et utile pour une
société méconnaissable et indifférente.
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