V.2-CONNAISSANCES DIVERSES
V.2.1- Connaissance du développement local
Tableau n°14 : Répartition
des enquêtés selon leur connaissance du développement
local
Sexes Rôles
|
Femmes
|
Hommes
|
Total VA
|
Total VR
|
VA
|
VR
|
VA
|
VR
|
Amélioration des conditions de vie
|
20
|
10,53
|
20
|
10,53
|
40
|
23, 69
|
Appropriation des projets de Développement par la
population locale
|
38
|
20
|
65
|
34,21
|
103
|
52, 63
|
Effort de tous pour le développement local
|
14
|
07,37
|
20
|
10,53
|
34
|
17, 89
|
Sans réponse
|
06
|
03,15
|
07
|
3,68
|
13
|
05, 79
|
Total
|
78
|
41,05
|
112
|
58,95
|
190
|
100%
|
Source : Enquêtes de terrain 2010-2012.
Les données du tableau n°14, ci-dessus ont
montré comment les enquêtés appréhendent le
développement local.
Ainsi, pour 52,63% des enquêtés, le
développement local est une appropriation des projets de
développement par la population locale.
Pour 23,69% des enquêtés, parler du
développement local c'est contribuer à l'amélioration des
conditions de vie de la population.
L'effort de tous pour le développement est le sens que
donnent 17,89% des enquêtés au développement local.
Enfin, 13 personnes soit 05,70% des enquêtés n'ont
pas trouvé de réponse à cette question.
166
Pour les responsables d'associations et mutuelles de
développement, ainsi que pour la notabilité de certains villages
; le développement local « est un développement qui
intègre les acteurs locaux, leur savoir-faire dans les projets de
développement ».
En regroupant les différentes définitions du
développement local données par les enquêtés, nous
obtenons 94,21% des répondants.
Leur réponse montre qu'ils ont une connaissance
appréciable du développement local dans le sens de (Sebahara
PAMPHILE, 2000).
Pour PAMPHILE, en effet, le développement local est
« un processus consistant à mobiliser les énergies de
tous les acteurs locaux en vue de la promotion économique, sociale et
culturelle d'un territoire ».
Autrement dit, c'est un processus qui vise la participation
des acteurs avec pour finalité, l'amélioration des conditions de
vie des habitants d'une zone déterminée.
A ce niveau, nous pouvons conclure que la majorité des
enquêtés ont une idée précise du
développement local. Par conséquent, ils sont capables de situer
leur responsabilité dans le développement local et ce qu'ils
attendent dans ce domaine.
Par ailleurs, l'analyse a aussi concerné leur
connaissance du rôle d'une structure décentralisée.
167
V.2.2- Rôle d'une structure
décentralisée
Tableau n°15 : Répartition
des enquêtés selon leur définition du rôle d'une
structure décentralisée.
Sexes Rôles
|
Femmes
|
Hommes
|
Total VA
|
Total VR
|
VA
|
VR
|
VA
|
VR
|
Chercher des financements
|
25
|
13,16
|
20
|
10,53
|
45
|
23, 69
|
Aider et faire participer la population locale à
son développement
|
35
|
18,42
|
65
|
34,21
|
100
|
52, 63
|
Accorder des subventions à certaines personnes
|
14
|
07,36
|
20
|
10,53
|
34
|
17, 89
|
Sans réponse
|
04
|
02,11
|
07
|
03,68
|
11
|
05, 79
|
Total
|
78
|
41,05
|
112
|
58,95
|
190
|
100%
|
Source : Enquête de terrain 2010-2012.
Les données du tableau n°15, ci-dessus ont
montré que pour 52,63% des enquêtés, le rôle d'une
structure décentralisée est d'aider et faire participer la
population locale à son développement. Pour 23, 69%, elle est
chargée de la recherche de financement. L'octroi des subventions
à certaines personnes pour la réalisation d'activités est
le rôle qu'assignent 17,89% des enquêtés à une
structure décentralisée. Enfin, 5,79% des enquêtés
n'ont pas trouvé de réponse à la question.
Pour les responsables d'associations et mutuelles de
développement, ainsi que pour la notabilité de certains villages;
« le rôle d'une structure décentralisée est
d'aider au développement local grâce à une implication des
populations à leur développement ».
Même si 52,63% des enquêtés, y compris les
responsables d'associations et mutuelles de développement, ainsi que la
notabilité de certains villages connaissent le véritable
rôle d'une structure décentralisée, 41,58% des
168
enquêtés ont une connaissance approximative de
cette structure et 05,79% des enquêtés ignorent son rôle.
En effet, pour mieux adhérer à la politique de
développement d'une structure de développement et participer
à ses actions, le premier niveau est de connaître
véritablement la structure, ses domaines d'intervention, ses forces et
faiblesses.
Le deuxième niveau serait la participation de la
population aux actions de développement.
La vulgarisation d'une structure décentralisée
est donc l'affaire des élus locaux qui doivent communiquer sur la
structure et ses actions.
En effet, l'information et la communication sont essentielles
à un développement agricole et rural durable.
Des investissements dans les systèmes d'information
ruraux peuvent permettre d'accroître les niveaux des connaissances et des
compétences de gestion des agriculteurs.
Ainsi, pour susciter une prise de conscience, diffuser des
informations, partager des données d'expérience, modifier les
attitudes et perfectionner les compétences, des processus de
communication et d'apprentissage sont indispensables.
Si les nouvelles technologies de l'information et de la
communication (NTIC) se propagent rapidement dans de nombreux pays en
développement, l'infrastructure des télécommunications de
base demeure pour le moment déficiente.
Cela doit être corrigé en dotant les structures
décentralisées de système de communications pour la
vulgarisation des actions de développement.
Au-delà de la connaissance que les
enquêtés ont du développement local et du rôle d'une
structure décentralisée, il a été important de
connaître les projets et politique de développement définis
et adoptés par le Conseil Général de Dimbokro pour sa
population.
169
Autrement dit, il a s'agi, à partir des projets de
développement, de mettre en exergue les actions réalisées
pour l'amélioration des conditions de vie de la population du
département de Dimbokro.
L'appréciation par la population des actions de
développement entreprises a été l'objet d'analyse.
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