4.1.2.5 Diagnostic des groupements exerçant les
activités des banques céréalières
· contraintes et difficultés liées
au fonctionnement des banques céréalières
- Au niveau de Damama
Le mode de gestion tel qu'il s'est fait cette année ne
permet pas de pérenniser les activités de la banque
céréalière. En effet la cession à titre de
crédit de son stock aux adhérents risquerait d `affaiblir
son capital, voire même entraîner sa disparition.
- Au niveau d'Elguéza
Le mode de gestion ne souffre pas de problèmes
majeurs. Ce qui atteste l'évolution positive de son capital depuis son
implantation (tableau 12)
A Damama tout comme à Elguéza du fait que les
membres du comité de gestion des banques
céréalières n'ont reçu aucune formation constitue
un blocage pour la bonne marche des activités.
· Points forts des activités des banques
céréalières
Le mode de gestion des banques
céréalières installées dans le cadre du PAIIP
implique et responsabilise la composante paysanne dans la gestion. En effet
les paysans actionnaires majoritaires de la banque
céréalière fixent le règlement intérieur et
le mode de gestion qui leur convient.
- L'implantation d'une banque céréalière
dans les terroirs garantit la disponibilité des vivres sur place aux
adhérents.
- Les spéculations prennent en compte le pouvoir
d'achat des adhérents. Ce qui permet de combattre l'attitude des
spéculateurs véreux. Points faibles des banques
céréalières
La production des champs collectifs notamment en
céréales constitue le capital principal des banques
céréalières. De ce point de vue le seul point faible
qu'on peut noter est la manière dont ces champs sont exploités.
En effet pour toutes les opérations culturales (semis, sarclage,
récoltes) ils sont traités en dernière position. Cet
état de fait est plus constaté au niveau des champs collectifs de
Damama. Cette situation ne permettra pas donc d'optimaliser la production et
de ce fait les banques céréalières verront leurs stocks
moins consistants.
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