4.1.3 Activités des banques semencières
Seul le village d'Elgueza est concerné par ces
activités conformément à l'élaboration de son
schéma d'action en 2001. Le village de Damama pour sa part n'a pas
inscrit les activités de la banque semencière dans son
programme.
4.1 .3.1 Situation des activités de la
banque semencière de Elguéza
Bien qu'inscrite comme activité à mener en
2001, la multiplication des semences n'a débuté qu'en 2002. Au
terme de la campagne agricole 2002 la situation de la banque était la
suivante :
- 90 kg d'arachide produite sur 1 ha,
- 142,5 kg d mil produits sur 1,5 ha.
Cette quantité de semences a été
utilisée pour la préparation de la campagne agricole
écoulée. C'est dire que la multiplication n'a pas atteint un
niveau où l'on pourra véritablement installer une banque
semencière dans ce village.
4-1-3- 2 Motivations d'adhésion par
catégories sociales
Les plus vulnérables tout comme les moins
vulnérables avancent les raisons d'adhésions ci
après :
- en adhérant aux activités de la banque
semencière, Ils parviendront à mettre en place un circuit local
de spéculations de semences dans le village,
- si le circuit est performant, les problèmes de
pénurie de semences à l'approche des campagnes agricoles pourront
être atténués.
4-1-3-3 Avantages tirés par catégories
sociales
Le niveau de production des semences en 2002 qui était
de 90 kg d'arachide produite sur 1ha et 142,5 kg de mil produits sur 1,5 ha,
n'a pas suffit aux multiplicateurs d'asseoir véritablement une banque
semencière à Elguéza.
En effet les multiplicateurs pour la préparation de la
campagne agricole 2003 avaient utilisé l'intégralité du
mil et de l'arachide produite comme semences. C'est dire que le niveau de
production n'a pas atteint un seuil où il pourra être
spéculé aux paysans.
4-1-3-4 Evolution en terme d'adhésion à
la banque semencière à Elguéza
Cette évolution est donnée à travers le
tableau 15.
Tableau 15 : Evolution des
adhésions à la banque semencière d'Elgueza
Ethnies
|
Année 2002
|
Année 2003
|
Haoussa
|
Adhérents
|
Catégorisation
|
Pourcentage
|
Adhérents
|
Catégorisation
|
Pourcentage
|
PV
|
MV
|
TV
|
EV
|
PV
|
MV
|
TV
|
EV
|
Hommes
|
1
|
1
|
3
|
2
|
47%
|
Hommes
|
3
|
4
|
4
|
3
|
42%
|
Femmes
|
-
|
1
|
-
|
-
|
6,5%
|
Femmes
|
-
|
2
|
1
|
1
|
13%
|
Jeunes
|
1
|
2
|
1
|
2
|
40%
|
Jeunes
|
1
|
4
|
3
|
6
|
42%
|
Vieux
|
1
|
-
|
-
|
-
|
6,5%
|
Vieux
|
1
|
-
|
-
|
-
|
3%
|
Total : 15
|
3
|
4
|
4
|
4
|
100%
|
Total : 33
|
5
|
10
|
8
|
10
|
100%
|
VNA ( % )
|
54,54
|
De 15 adhérents en 2001 on a passé à 33
adhérents en 2003 soit une variation de 54,54 %. C'est une
évolution très insignifiante par rapport à celle
constatée au niveau de l'exploitation des champs collectifs et des
activités des banques céréalières. Ceci s'explique
par le fait que les problèmes de semences ne se posent pas de
manière aiguë dans le village d'Elgueza bien que les paysans ont eu
à inscrire la multiplication des semences comme activités lors de
l'élaboration du schéma d'action villageoise en 2001. En effet le
paysan au terme de chaque campagne agricole, avant de stocker sa production
dans les greniers sélectionne les épis comportant de gros grains
(cas du mil et du sorgho). Ce sont ces épis qui seront gardés et
utilisés comme semence pour la prochaine campagne agricole.
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