§2. Incidence des contrats fonciers sur l'exploitation
agricole
a. le « kalinzi » : l'assujettissement politique,
social et administratif vis-à-vis de l'autorité foncière
à la fois condition et conséquence d'acquisition d'un terrain,
pousse à mentionner quelques inconvénient du kalinzi. Le paysan
« Shi » lié complètement à son chef et par
conséquent à sa terre, Est privé de sa terre, Est
privé de toute mobilité spéciale. Gérant des terres
dont il n'est pas le propriétaire, il se désintéresse de
leur aménagement rationnel.
b. Le « bwassa » : vu que, d'après ce
contrat, la terre est louée pour un temps déterminé et
n'appartient pas à l'usager, ce dernier n'a pas intérêt
à l'améliorer. En plus, comme le dit plus haut, peut être
retiré n'importe quand par le propriétaire. Seul celui-ci en
bénéficie car il récupère les terres
labourées et bien aérées.
c. L « obuhashe » : caractérisé par
le fruit d'un effort personnel, ce contrat peut terre favorable à une
exploitation agricole rationnelle s'agissant de la diffusion et de la
vulgarisation des nouvelles méthodes culturales pour les cultures
vivrières et maraichères.
d. Le « bwigwarhire » comme pour le contrat
obuhashe, il est aussi caractérisé par l'effort personnel sous
l'encadrement et la surveillance du propriétaire de terrain. Il s'agit
surtout des églises et société multidimensionnelles qui
peut exploiter pour introduire des nouvelles techniques culturales et des
semences améliorées à haut rendement.
e. Le « bugule » : étant
caractérisé par l'achat en pleine propriété d'un
terrain, le bénéficiaire en dispose comme il veut. Il peut donc
l'exploiter rationnellement sans danger que son terrain soit
exproprié.50
49 MUGANGU MATABARO Séverin, thèse,
op cit, p. 248-252
50 AMUKA n°32, op cit, p. 34-36
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