c) Age
La médiane de l'âge pour cette étude
était 84 mois soit 7 ans. Ce résultat ne s'éloigne pas de
celui de Ngwej qui était de 7, 5 ans en 2005 lors d'une étude
sur le profil clinique et biologique aux cliniques Universitaires de Lubumbashi
et celui d'Almeida et Coll dans le service de pédiatrie de CNHU de
Cotonou où l'âge moyen était de 89,1 mois. L'étude
sur l'infection à VIH de Bugaje dans le département de
pédiatrie à l'hôpital universitaire de Ahmadu Bello en 2006
au Nigeria trouve que l'âge moyen était de 2 #177; 1,8 ans ( entre
2 et 144 mois). L'on constatera dans la figure 3 que la tranche d'âge
allant de 18 à 59 mois présente un pourcentage (40,40%)
légèrement supérieur à celui de la tranche allant
de 60 à 120 mois (40%), ce résultat pourrait pour une part
remettre en question notre prise en charge PTME, selon la PNLS 2010 les enfants
ayant attrapé le VIH in utero atteignent rarement un âge
supérieur à 5 ans alors que le VIH au-delà de 5 ans serait
le non-respect de la PTME .D'autre part, cet aspect pourrait lier à une
bonne politique de prise en charge pour les patients dont le diagnostic aurait
posé le plus tôt et qui avaient bénéficiés de
la TAR.
d) Provenance
Presque le tiers de nos patients (soit 36%) provenait de la
commune de Kampemba (TableauI). Elle est suivie par la commune de Lubumbashi
qui a fourni 17,30% des patients. Nous pensons d'une part que la
proximité géographique jouerait son rôle et d'autre part
l'on se rendra compte que la commune Kampemba n'a jamais
bénéficié d'un centre de prise en charge VIH.
e) L'issue de l'un de parent
Dans cette étude 29 % d'enfants ont au moins un parent,
cet état de chose se rapproche d'Almeida et Coll dans le service de
pédiatrie de CNHU de Cotonou qui autour de 31 % mais ce
résultat reste inférieur a ceux observés au Brazzaville
en 2003 par M'pemba Loufoua-Lemay AB et Nzingoula sur le SIDA au CHU de
Brazzaville : expérience du service de pédiatrie , au Togo en
2007 par Atakouma DY, et al sur le traitement antiretroviral des enfants
infectes , qui était respectivement de 39% et 80%. Ceci poussa Almeida
et Coll à confirmer que « le sida est une maladie pourvoyeuse
d'orphelins infectés ou affectés. Ces enfants sont par
conséquent à la charge d'autres membres de leur famille avec le
risque de stigmatisation et d'irrégularité du suivi entravant une
prise en charge correcte ». Ce qui pourrait réduire par
ricochet l'espérance de vie ces enfants ainsi augmenter le taux de
mortalité.
|