b) Confirmation
Afin d'éliminer des résultats faussement
positifs, la séropositivité au VIH sera confirmée par un
second prélèvement pour confirmation. Les tests de confirmation
font suite aux tests de dépistage et utilisent surtout le western blot
(ou immuno blot) en pratique courante tandis que les autres techniques comme la
RIPA n'est utile que dans le laboratoire de recherche.
Les critères de positivité du western blot (WB)
ont fait l'objet d'un consensus à l'OMS : pour qu'un WB soit
considéré comme positif il faut qu'il présente au minimum
des Ac dirigés contre deux glycoprotéines d'enveloppe (gp160,
gp120 pour le VIH1 ; gp300, gp40, gp125, gp80 ou gp36 pour le VIH2)
associés ou non à des Ac dirigés contre les
protéines internes codées par les gènes gag et pol.
Des nouveaux tests de dépistage permettent d'identifier
des patients porteurs d'antigène p24. En effet, en cas de
prélèvement trop précoce, l'organisme n'a pas encore
fabriqué d'Ac en quantité détectable, et la recherche
d'antigène p24 ou la mesure de l'ARN- VIH plasmatique par des
méthodes directes permettent un diagnostic plus précoce mais qui
doit toujours être confirmé par un second
prélèvement.
Une autre méthode extrêmement
sophistiquée, la PCR (Polymérase Chain Reaction) permet de
révéler la présence du virus même lorsque le nombre
de cellules envahies est minime ; technique très utile chez les
nouveau nés.
Il est également à noter que les tests de
séropositivité dans les pays en voie de développement se
réduisent le plus souvent à un seul test ELISA effectué
et les enfants à partir de 18 mois qui constituent les populations les
plus faciles à dépister à l'hôpital.
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