CONCLUSION
Au terme de notre travail, nous pouvons dire que l'U.O court
des risques, qui prennent la forme de tensions génératrices de
conflits et de plus en plus, d'une tendance au désengagement personnel
qui, quoi que peu visible, n'en est pas moins extrêmement couteux. Afin
de conjurer ce risque, l'Université de Ouagadougou doit donc,
s'efforcer de répondre autant qu'il lui est possible, aux attentes des
salariés, des professeurs et des étudiants.
Celles-ci, toutefois, sont devenues complexes et varient
beaucoup d'un individu à un autre. Le dialogue social se justifie ainsi,
par la nécessité de mieux les appréhender et de susciter
l'engagement des acteurs, par une politique sociale, fondée sur la
reconnaissance de leurs besoins. C'est en ce sens que, le dialogue social
constitue le fondement de la performance globale de l'U.O. ».
A la fin de notre travail, nous avons pu démontrer
qu'il fallait mobiliser différents leviers, pour faire progresser le
dialogue social et sa contribution à la performance globale de l'U.O.
Cette dynamique, passe par une confiance réciproque entre des
partenaires responsables et représentatifs, une information
transparente, des formations continues au dialogue social et
l'expérimentation de nouvelles approches permettant des accords
gagnant-gagnant, pour les différents acteurs au sein de l'U.O. La
qualité et la richesse du dialogue social permettent aussi
d'améliorer la performance et la compétitivité, en
favorisant l'implication des salariés et leur compréhension des
objectifs poursuivis.
Nous retenons aussi, que le dialogue social reste
incontournable dans la prévention et la résolution
d'éventuels conflits. Au regard de tous ces avantages, ce serait
bénéfique de mettre le dialogue social dans les habitudes de
gestion. Essayer de se mettre d'accord avec les salariés, par le canal
de leurs représentants, sur les priorités susceptibles de
répondre à leurs attentes de façon à réduire
les risques de tensions et à susciter leur engagement. C'est de ce point
de vue qu'il est permis de considérer le dialogue social comme le
fondement d'une performance globale et durable.
Il convient de noter à la fin de ce travail que les
recherches pour la rédaction ne se sont pas faites sans
difficultés. En effet, nous avons pu constater l'absence d'expert du
dialogue social à l'U.O,la non disponibilité de certains agents.
Nous avons rencontré aussi des cas de réticence quant à
la réponse de notre questionnaire.Le manque de documents traitant du
thème du dialogue social dans le pays et au sein de l'U.O, était
une des difficultés aussi. La situation nationale
fut un handicap car cela à jouer sur la disponibilité des
enquêtés et sur la collecte des données, etc...
Nous n'avons pas pu traiter le sujet en profondeur, au regard
du nombre insignifiant de personne qui a fait l'objet de notre enquête
par rapport à l'effectif réel de la population de l'U.O, nous
pensons qu'une étude plus approfondie permettrait de mieux cerner le
sujet et de le traiter dans sa totalité.
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