WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Les cas du divorce en droit comparé

( Télécharger le fichier original )
par Mina ADEL ZAHER
Université Jean Moulin Lyon 3 - Droit international privé et comparé  0000
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

A- La législation confessionnelle ne contient aucune disposition religieuse.

Le droit musulman intervient parfois pour traiter des domaines qui ne sont pas traités par le droit de la religion non-musulmane. Un exemple de cela : la Bible ne contient aucune disposition qui traite le droit de la succession. Ceci est conforme à la parole du Christ : « Jésus lui répondit : qui m'a établi pour être votre juge ou pour faire vos partages ? »21. En revanche, le droit musulman traite en détail le domaine de la succession en précisant la part de chaque héritier. En outre, l'Égypte a été soumise au droit romain pendant la période qui précédait l'islam, ce qui prouve que la matière de la succession peut être régie par n'importe quel droit, puisque le droit de la religion chrétienne ne contient aucune disposition concernant cette matière. En effet, l'article 875 du Code civil égyptien dispose dans son premier alinéa que « la détermination des héritiers et de leurs parts héréditaires et la dévolution des biens successoraux sont régies par les règles du droit musulman et les lois qui les concernent ».

Ceci a pour objectif d'unifier le droit autant que possible surtout pour les matières qui ne sont pas organisées par les autres religions. De même, le droit égyptien a unifié le droit pour tous les Égyptiens en matière de testament.

Le législateur égyptien essaye d'unifier le droit pour tous les Égyptiens en ce qui concerne les matières qui ne sont pas organisées par les législations confessionnelles, ce qui signifie que le législateur égyptien veut arriver petit à petit à la méthode suivie par le droit français qui est un droit unique pour tout le monde.

Quant aux cas de divorce, il est impossible d'unifier puisque chaque législation confessionnelle prévoit des cas de divorce différents. Cette différence n'est pas seulement entre la religion chrétienne et la religion juive, mais cette différence existe

21 Luc 12, 14

20

aussi entre les communautés et les confessions. Par exemple: la législation catholique ne prévoit aucun cas de divorce, le mariage est une relation qui dure toute la vie. En revanche, la législation copte orthodoxe prévoit quelques cas de divorce. Le droit musulman, ajoute des cas de divorce qui ne sont pas prévus dans d'autres religions. L'unification de toutes ces législations sera très difficile, on ne peut pas satisfaire toutes les religions, sauf si on regroupe les cas de divorce communs et ensuite, on attribue à chaque religion les dispositions spécifiques qui la caractérise.

L'application du droit musulman dans les autres hypothèse n'est pas très choquante puisque la législation confessionnelle n'organise pas certaines matières donc il n'y aura pas de contradictions directes entre le droit musulman et la législation confessionnelle en ce qui concerne ces matières là.

Parfois, le droit musulman s'applique à certaines matières même si la législation confessionnelle l'a organisée. Ceci peut avoir lieu si les dispositions de la législation confessionnelle qui traitent cette matière sont contraires à l'Ordre public.

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre"   Paul Eluard