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Création picturale inspirée de l'histoire d'une ville camerounaise: cas de Nkongsamba

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par Justin EBANDA EBANDA
Université de Douala - Institut des Beaux Arts - Diplôme d'Etude en Art Plastique (D.E.A.P) en Peinture 2011
  

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3.3. Présentation des oeuvres

3.3.1. Identité et discours de l'oeuvre

3.3.1.1. Identité de l'oeuvre

? Dimension : 200x450cm ;

? La technique et matériau : acrylique sur toile ;

? La date de réalisation : juin-novembre 2012 ;

? La thématique : l'histoire de la ville de Nkongsamba ;

? Le titre : l'agonie.

3.3.1.2. Le discours de l'oeuvre

En Afrique en général, le constat est pathétique ; les pratiques artistiques tendent plus à s'arrimer aux multiples progrès de la science et de la technologie, pourtant comme le disait le Révérend Père Engelbert MVENG « l'art est une encyclopédie populaire », après qu'Emmanuel KANT ait pensé que « l'art est le reflet de la société ». Il se fait observer dans les collections tant privées que publique, une absence des oeuvres pouvant faire revivre les réalités historiques de nos sociétés et particulièrement de notre pays.

Le cliché pictural est basé sur un fait pratique. Lorsque nous sommes face à un livre donc le texte à une police très réduite, celui-ci est dans la plus part des cas moins encourageant pour la lecture, qui, ne fait pas partie des coutumes des Africains en général, comme l'appuyait Aimé CESAIRE « ...pour cacher une information à un Africain, il faut l'inscrire dans un livre... » Ceci va de même pour les oeuvres d'art, peu de pseudo amateur d'art y accorde l'importance. Ainsi un format aussi imposant peut captiver l'attention du spectateur et susciter la curiosité à découvrir le contenu.

A travers ce langage plastique nous visons à valoriser l'histoire de Nkongsamba en particulier, et celle du Cameroun en général ; montrer l'importance de l'art dans une société,

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susciter au public un intérêt pour l'art et aux artistes le désir de la pratique de la peinture d'histoire ; guérir les âmes en dépravation des moeurs, inciter la prise de conscience aux valeurs culturelles.

3.3.1.3. Sources d'inspiration

La conception et la réalisation de cette oeuvre tirent leur inspiration sur les travaux de certain artistes contemporains Africains : L'idée de la fusion de styles chromatiques `'noir/blanc et couleurs» provient du travail d'une part de l'artiste Congolais SAMMY BALOJI Né en 1978, qui vit et travaille à Lubumbashi (République Démocratique du Congo). Il s'intéresse à l'architecture comme trace, réalisant des reportages sur l'héritage culturel, industriel et architectural de sa région, le Katanga (Vues de Likasi, Gécamines). Ces travaux ont un lien direct avec le passé colonial. Un passé qui a amené à l'existence les villes de la province du Katanga. Ces villes s'étaient construites autour des mines. Ces dernières ne se détachent donc pas de l'histoire du Katanga. C'est toute la base de son questionnement sur le quotidien du congolais. Les traces d'un passé proche, un passé présent. Les images qu'il utilise dans ces oeuvres tirent leur origine du réel. Bien qu'elles appartiennent à des périodes différentes, elles parlent de la même réalité : La destruction.

Ph.23 : OEuvres de SAMMY BALOJI

Et d'autre part, les réalisations de Sue Williamson, née en 1941 à Lichfield en Angleterre. Sa famille émigre en Afrique du Sud en 1948, année de l'établissement du régime d'Apartheid. De 1963 à 1965, elle suit des cours à l'Art Students League à New York et, en 1983, à la Michaelis School of Fine Arts de Cape Town. Son travail fait constamment référence à l'histoire de l'Afrique du Sud ainsi qu'à son histoire personnelle.Très engagée dans la lutte contre l'Apartheid dès les années septante, elle produit une oeuvre forte, sensible, même

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violente, mais aussi plastiquement très épurée, qui témoigne des différentes facettes de ce régime. Au cours de la période post-apartheid des années nonante, l'oeuvre de Sue Williamson traduit le sentiment de renouveau et d'espoir de la société sud-africaine.Photographies, installations à partir de documents d'archives ou d'objets récupérés dans des chantiers en démolition, vidéos sont ses médiums de prédilection pour évoquer la falsification de l'histoire, l'exclusion, la violence, l'importance du souvenir et de la mémoire, la place des femmes et récemment la catastrophe de l'épidémie du sida.

Ph.24 : OEuvres de SUE WILLIAMSON

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