I.3. Contexte sociopolitique et économique
I.3.1. Situation administrative
Avant l'indépendance, Nkongsamba chef lieu du
département du Moungo a béni la carrière de nombreux
administrateur comme DUGAST René, ETCHEBER Salvador. Après
l'indépendance Nkongsamba connaitra son tout premier préfet, mais
classé 30e chef de terre de la ville ENGUELE ENGUELE
Moïs le père de couvre-feu, des rafles et du
Kalé-kalé et autres, du 29 juin1960 au 7 novembre 1961. Gilbert
ANDZE TSOUNGUI, Félix SABAL LECCO, Ferdinand KOUNGOU EDIMA, Samuel ENAM
MBA, etc.
Nkongsamba s'étend sur une surface de 340
km2 et compte une population cosmopolite de 105.383 habitants en
2005. Erigée en Communauté urbaine le 17 janvier 2008, la ville
est structurée en :
? Trois arrondissements : Nkongsamba I, Nkongsamba II et
Nkongsamba III ;
? Trois commune d'arrondissement : Nkongsamba I avec comme
chef-lieu EBOUM I, Nkongsamba II avec pour chef-lieu EKANGTE-MBENG, Nkongsamba
III son chef-lieu BARESSOUMTOU VILLAGE.
? Vingt-deux quartiersrépartis comme suit : EBOUM I,
EBOUM DJA, MOUAN DJA, MOUAN MBO, NLONKO'O, EKEL KO'O, EKEL MBENG, BARESSOUMTOU
STADE, BARESSOUMTOU CARRIERE, BARESSOUMTOU MOSQUE
15Jean Philippe GUIFFO, idem, page
111
16Cameroon Tribune N°6577 du mardi 14 avril 1998,
page 6
26
(Nkongsamba 1er). DOGMOA MBENG, EDJOGMOA, EHALMOA,
BONANGOH, SOSSO, EKANGTE MBENG (Nkongsamba 2ème). EKOL MBENG,
BARESSOUMTOU AVIATION, BARESSOUMTOU VILLAGE, BARESSOUMTOU RAIL, POOLA
(Nkongsamba 3ème).
? Six villages : NGALMOA, ENIOKI (Nkongsamba 1er) ;
DOGMOA, EDIAKAP (Nkongsamba 2ème) ; MBORIKO, NGWA (Nkongsamba
3ème).
I.3.2. Situation socioéconomique
La coordination Technique de la Communauté Urbaine de
Nkongsamba, dans leur monographie sur la ville de Nkongsamba, publie que cette
ville enregistre un taux de croissance annuelle de la population de 0,38% avec
un sexe ratio de 92,44 hommes pour 100 femmes. 98,7% de la population vit dans
la tissu urbain avec une forte densité de plus de 340
habitants/km2. Cette population est constituée de 40% environ
de jeunes.
Dès 1912, lorsque Nkongsamba devint le terminus «
provisoire » de la ligne de chemin de fer qui devait relier Douala
à Dschang, et avec en 1923 son érection en Centre administratif,
suivit de la création de sa commune; cette ville connaitraune
croissanceéconomique exponentielle. Grâce à son climat doux
et à la richesse de son sol, Nkongsamba va devenir une véritable
ville-champignon attirant des populations par dizaines de milliers. Les
habitants vont s'adonner pour la plupart au travail de la terre avec comme
principale cultures le café, le cacao, la banane, l'ananas, l'huile de
palme, etc. L'écoulement des produits étant facilité par
la présence du train, de nombreux entrepreneurs expatriés, Grecs
et Amérindiens pour la plupart, vont sauter sur l'aubaine. Les usines de
décorticage de café se multiplient de même que les
concessionnaires automobiles, les stations-services, les grandes surfaces et
autres établissements financières (CFAO, SCOA, RW KING, PZ, SHO)
SOCOPAO, RENAULT. Le chef-lieu du Moungo connaît alors un essor
économique sans précédent.
Actuellement, la population de cette localité oeuvre
à plus de 85% dans le secteur informel, notamment dans le secteur
primaire et tertiaire. On note un taux d'activité (le nombre d'actifs
occupés et chômeurs) sur la population potentiellement active (15
à 64 ans) de 85,6%. Plus de 93% des ménages vivent en dessous
d'un revenu mensuel de 119.700 FCFA pour pouvoir subvenir à leur besoin
de subsistance.
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