1.6.5.2. Climagramme d'EMBERGER
Pour déterminer les climats de la zone
méditerranéenne, LOUIS EMBERGER a proposé la
détermination d'un quotient pluviométrique
Q2, qui dépend des précipitations
moyennes annuelles et des moyennes de températures minima et maxima,
respectivement des mois le plus froid et le plus chaud. Il propose donc la
formule suivante :
( )( )
En Algérie, STEWART (1969, 1975) a montré que le
quotient pluviothermique d'EMBERGER, après simplification (où les
températures représentées par degrés Celsius) peut
s'écrire:
( )
Où :
P : précipitation moyenne
annuelle (mm)
M : moyenne des maxima du mois le plus
chaud (degrés/Kelvin) m : moyenne des minima
du mois le plus froid (degrés/Kelvin)
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Méthodes d'étude
C'est cette formule, sous-utilisée à notre sens,
abstraction faite des travaux de LE HOUEROU (1982, 1989, 1995, 2004), qui a
prouvé son efficience, que nous retiendrons ici. On peut rappeler que ce
quotient a pour objectif de mettre en évidence la sécheresse
globale d'une station à travers des valeurs moyennes annuelles et que le
climat est d'autant plus sec que ce quotient est plus petit (DAGET, 1977 a et
b).
L'interprétation de quotient pluviothèrmique
nécessite l'emploi d'un abaque qui permet de placer une station dans
l'une des classes de climat méditerranéen qui ont
été définies, ensuite nous nous plaçons à
l'abaque d'EMBERGER :
? En abscisse la température moyenne des minimums de la
saison froide.
? En ordonnée la valeur de Q
3
L'application numérique donne les résultats
suivants :
P = 442,6 mm ;
M= 34,9 °C ; m = -0,1
°C
Ce qui donne : Q3= 43,37
Le point obtenu sur le Climagramme, permet de dire que le climat
de la région d'étude est de type
semi-aride, avec un hiver froid.
1.7. Occupation des sols
Le site se compose de deux habitats, le premier lacustre,
appelé sebkha, est dépourvu de végétation alors que
le second terrestre, appelé Chott, est tapissé d'une
végétation herbacée halophyte, renforcée et
densifiée par une plantation d'Atriplex. Les terrains voisins sont dans
leur grande majorité des exploitations agricoles où la
céréaliculture est l'activité la plus répandue. A
l'échelle du bassin versant, il y a diverses formes d'occupation, des
terrains agricoles de bonne et de mauvaise qualité, des terrains de
parcours, des terrains nus et des formations forestières sur les
hauteurs du relief dans la partie Sud (ANONYME, 2004).
1.8. Considérations floristique et
faunistique
Il est vrai que très peu de travaux ont
été consacrés à la mise en valeur des ressources
biologique et de la biodiversité de la région d'El Eulma, en
particulier du Chott El Beida, les quelques travaux réalisés sur
le site signalent la présence d'une biodiversité assez riche
(ANONYME, 2004 ; BOUMEZBEUR et BOULAHLIB, 2005).
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