1.6.4. L'humidité relative de l'air
Les variations des rythmes quotidiens et saisonniers de
l'hygrométrie atmosphérique jouent un rôle très
important dans l'écologie des organismes terrestres et donc des
écosystèmes continentaux (RAMADE, 2009). Tous les êtres
vivants présentent une sensibilité plus ou moins grandes au
degré hydrométrique du milieu dans la quel ils vivent, leur
approvisionnement en eau et la défense contre les pertes possible
constituent donc des problèmes écologiques fondamentaux (DAJOZ,
1985).
Selon MERTIN (1982) cité par (NASRI, 2000),
l'humidité de l'air varie le plus souvent en fonction inverse da la
température. Le degré hydrométrique de l'air ou
l'humidité relative est la quantité de vapeur d'eau qui se trouve
dans l'air, elle s'exprime souvent en % par rapport à la saturation
(ZATOUT, 2012).
Dans la zone d'étude, l'humidité relative de
l'air connaît de grandes fluctuations d'une année à une
autre et cours des mois de la même année. Elle fluctue entre 38,3
à 81% avec une moyenne de 69,6% (Tableau 1).
Les valeurs les plus élevées sont
enregistrées durant la période hivernale, correspondant notamment
aux mois de Novembre, Décembre, Janvier, et Février où
l'humidité relative dépasse 74%. La sécheresse de l'air
s'établit en été, surtout au cours des mois de Juin,
Juillet, et Août où son pourcentage ne dépasse pas 47%.
1.6.5. Synthèse climatique
La caractérisation du climat d'une zone donnée
à l'aide d'indices ou de diagrammes permet de comparer les climats d'une
région à l'autre. Ils prennent généralement en
compte l'offre pluviométrique, la demande évaporative et les
températures. Ceux qui sont les plus couramment utilisés sont les
suivants : diagramme ombrothermique de GAUSSEN et climagramme d'EMBERGER.
1.6.5.1. Diagramme ombrothermique de GAUSSEN
On doit à BAGNOULS et GAUSSEN (1953) une méthode
simple et efficace de discrimination entre la saison sèche et la saison
pluvieuse : Le critère P = 2T.
La combinaison des deux principaux facteurs température
et précipitation, est intéressante dans la mesure où elle
permet de déterminer les mois véritablement secs. Les
périodes où la pluviosité moyenne P exprimée en mm
est inférieure au double de la température moyenne T
exprimée en degrés Celsius sont considérées
sèches. Inversement, les périodes pour lesquelles la
pluviosité moyenne est égale ou supérieure au double de la
température constituent la saison pluvieuse (LE HOUEROU, 1989).
Comme le montre le graphique pluviothèrmique (Figure 9)
dans lequel les températures sont portées à
l'échelle double des précipitations) de la région ; une
période humide débutant au mois d'octobre qui se termine au mois
de mai, et une période sèche de 4 mois, qui s'étale du
mois de juin jusqu'au mois de septembre.
15
Méthodes d'étude
P (mm) T(°C)
Précipitations(mm)
40
70
20
60
50
30
10
0
Période sèche
25
20
0
35
30
5
15
10
Températures(°C)
Jan Fév Mar Avr Mai Juin Juil Août Sep Oct Nov
Dec
Mois
Figure 9 : Diagramme ombrothèrmique de
GAUSSEN de la région (2003-2011).
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