3.2.4. Tests de spécification du MCE
Les résultats des tests de spécification sont
consignés dans le tableau de l'annexe 11.
L'hypothèse de corrélation des erreurs est
rejetée avec le test de Breuch-Godfrey car les probabilités sont
supérieures à 5%.
Les résultats des tests ARCH prouvent que les erreurs
sont homocédastiques car les probabilités sont supérieures
à 5%, à l'exception du Bénin.
Les résultats des tests de stabilité CUSUM
montrent que les courbes ne coupent pas les corridors (elles restent dans les
intervalles de confiance) : le MCE est donc structurellement stable dans tous
les pays.
Les résultats des tests de normalité de
Jarque-Bera représentés par les histogrammes des séries
traduisent que dans la plupart des cas, les coefficients de kurtosis sont
supérieurs à 3 (valeur du coefficient de kurtosis de la loi
normale) à l'exception du Bénin où il est très
proche de 3. Ces excès de kurtosis témoignent d'une
probabilité d'occurrence de valeurs extrêmes. Par ailleurs, les
coefficients de skewness sont légèrement différents de
zéro (valeur théorique du coefficient de skewness pour une loi
normale) et positifs dans la majorité des cas : les distributions sont
étalées vers la droite. Dans ces cas, les variables
dépendantes réagissent plus à un choc positif qu'à
un choc négatif. En conséquence, les séries ne suivent pas
une loi normale.
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