1.3.1.2. Un diagnostic, une appréciation,
A ce niveau il faudra apprécier les faits d'une
manière argumentée, donner un avis sur ce qui apparaît
comme force ou faiblesse
En effet, une fois les «symptômes»
décrits, l'évaluateur va poser son diagnostic, son analyse, son
jugement. Il est alors très important qu'il énonce ses
critères de jugement, c'est-à-dire ses propres
références qui le conduisent à considérer tel
résultat comme un succès et non comme une banalité. C'est
cette transparence des bases du jugement qui apporte la garantie de
l'objectivité tant recherchée.
1.3.1.3. Des
recommandations, une aide à la décision
Le rôle de l'évaluateur doit être bien
compris... et "dédiabolisé" Il ne possède pas de pouvoir
de décision. Même s'il est indéniable qu'il possède
un pouvoir d'influence et de conviction, il ne décide rien dans la
conduite d'une opération. Ce pouvoir appartient à l'équipe
de projet, au chargé de programme de l'ONG du Nord, au conseil
d'administration de cette ONG, au bailleur de fonds.
Un évaluateur est fondamentalement un conseiller. Il
fait des propositions, des recommandations, des suggestions. Libre aux vrais
acteurs de l'action d'appliquer, ou non, les propositions exposées.
Ces propositions d'amélioration sont importantes car
elles garantissent l'esprit positif et constructif de l'évaluation.
L'exercice ne doit pas être mené pour détruire mais pour
faire progresser. Evaluer permet en effet d'évoluer.
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