Le financement et le risque du commerce extérieur : étude comparative entre le crédit documentaire et la remise documentaire au niveau de la BNA 356( Télécharger le fichier original )par Karim Hellal Université de BEJAIA - Master 2013 |
ConclusionMalgré les points négatifs du crédit documentaire, il demeure l'instrument idéal dans les relations entre les importateurs et les exportateurs. En effet, cette technique concilie les deux parties. L'exportateur a l'assurance d'obtenir le règlement des marchandises fournies, s'il respecte les exigences de son client. L'importateur est certain que ce règlement ne se fera que contre la remise des documents prévus, sous la forme qu'il a prescrit. En Algérie, c'est une pratique bien établie comme l'a démontrée la première étude de cas. L'importateur doit choisir judicieusement les documents qu'il compte solliciter dans son crédit documentaire. L'exportateur lui, veillera à ce que les termes et conditions du crédit documentaire qu'il a reçu soient strictement conformes aux clauses du contrat signé avec l'importateur. L'évolution du financement par crédit documentaire a révélé des forces en matière de procédures, de maîtrise et de bonne fin pour les contractants et aussi des faiblesses, liées au type de crédit documentaire utilisé et au coût élevé de ce type de financement ainsi la lourdeur administrative qui en découle. Par ailleurs, La remise documentaire est un moyen de paiement efficace et plus simple que le crédit documentaire dans le cas où il existe une certaine confiance entre les parties contractantes. Dans le cas contraire elle devient un moyen incertain et expose l'exportateur à de grands risques. Le banquier devra alors se prémunir au maximum en engageant sa responsabilité. En outre, la pratique commerciale nous montre que toutes ces techniques sont utilisées, bien que le choix de la technique à utiliser dépende de l'acheteur, du vendeur, de leurs pays respectifs, et du contexte économique dans lequel la transaction est conclue. Enfin, le court séjour durant lequel nous avons effectué cette étude, pourrait en biaiser certains points, du fait que certains aspects aient pu échapper à notre connaissance, en vertu de la grande confidentialité dont ont fait preuve certains de nos interlocuteurs. Page | 120 ? Conclusion générale Nous avons essayé tout au long de ce travail d'éclairer une partie d'un vaste domaine du commerce extérieur, en étudiant profondément le crédit documentaire ainsi que la remise documentaire comme techniques de paiement à l'international. L'importance des transactions commerciales oblige les deux parties de prendre leurs précautions lors de la négociation du contrat commercial et de se mettre d'accord sur ses conditions. C'est de ce point qu'apparaît la nécessité d'outil d'aide pour gérer les relations commerciales internationale qui fait naître les techniques de paiement dont le crédit documentaire appartient et présente la technique la plus sécurisée. Le transfert libre est une technique de paiement fondée sur la base d'une confiance totale, tandis que la remise documentaire ne couvre pas les risques sur acheteur (non-paiement) et sur la marchandise (risque sur qualité de la marchandise), ces deux risques sont suffisamment couverts en cas de réalisation de paiement par crédit documentaire. Dans notre étude théorique nous avons essayé de définir le cadre général du commerce extérieur ainsi que ses procédures, c'est dans le but d'expliquer et évaluer ces dernières. Ainsi nous avons mis l'accent sur l'étude du crédit documentaire et la remise documentaire comme moyens de paiement. Nous avons arrivé à ces résultats :
Dans l'illustration de l'exemple pratique au niveau de la BNA agence « 356 », nous avons constaté que le crédit documentaire occupe une place très importante dans le financement du commerce extérieur , car il offre d'une part, l'assurance à l'exportateur que le montant de la marchandise commandée sera réglé dans les délais et avec la devise convenue Page | 121 ? Conclusion générale dans le contrat de vente, il offre d'une autre part, la garantie à l'importateur de recevoir la marchandise commandée avant paiement, dans les délais conclus, en tenant compte de la qualité précisée dans le contrat de vente. Toutefois, il existe certains risques au moment d'effectuer une transaction commerciale avec l'étranger, malgré l'utilisation du crédit documentaire, qui sont liés impérativement à la déstabilisation politique et économique, les catastrophe naturelles ou la faillite des banques intermédiaires agrées qui restent très rares à se réaliser dans la pratique, mais qui demande d'être vigilant pour ne pas se retrouver dans des situations non souhaitables pour l'importateur et l'exportateur. En guise de recommandations, il est vivement conseillé aux opérateurs d'accorder la plus grande attention à la rédaction des contrats et de solliciter l'expertise des banquiers préalablement à toute transaction même en apparence simple. Cette coopération étroite avec des banques, doit se traduire, sans aucun doute, par un choix judicieux des paiements et financements possibles les plus avantageux à l'acheteur. ? Bibliographie Ouvrage 9 BERNET (Rolande) : principe de technique bancaire, 25 éditions DUNOD, paris, 2008. 9 BORONARD (V) et MASSABI (F) : Commerce international techniques et management des opérations, 2eme édition, BRÉAL ROSNY, 1998. 9 CHAUVIER (Stéphane) : le contrat international, édition VUIBERT, paris, 2007. 9 DEBELS (V), DESMULIERS (G) et DUBUS (B) : les risques financiers de l'entreprise, édition ECONOMICA, paris 1992. 9 DESBRIERES (P) et POINCELOT (E) : Gestion de trésorerie, Ed. Management, Paris, 1999. 9 DUPHIL (F) et PAVEAU (J) : Pratique du commerce international », 21eme édition, FOUCHER, Vanves, 9 FONTAINE (Patrice) : marché des changes, PEARSON EDUCATION, paris, 2009. 9 GARSUAUT (P) et PRIAMI (S) : les opèrerons bancaires à l'international, édition CFPB, paris, 2001. 9 LEGRAND (G) et MARTINI (H) : commerce internationale, 3ème édition, DUNOD, Paris, 2010. 9 LEGRAND (G) et MARTINI (H): Gestion des opérations Import-Export, DUNOD, paris, 2008. 9 MANNAI (S) et SIMON (Y) : Technique Financière International, 7ème édition ECONOMICA, paris, 2001. 9 MONOD (Didier-Pierre) : Moyens et techniques de paiement internationaux, édition ESKA, Paris, 1999. 9 OULOUNIS (Samia) : Gestion financière internationale, office des publications universitaires, Alger, 2005. 9 PASCO (Corine) : Commerce International 6ème édition DUNOD, paris, 2006. 9 PRISSERT (P), GARSUAULT (P) et PRIAMI (S) : Les opérations bancaires avec l'étranger, La revue banque éditeur, paris, 1995. 9 RAINELLI (Michel) : le commerce International, édition LA DECOUVERTE, paris, 2003. 9 SIMON (Y) et LAUTIER (D) : finance internationale, 9ème édition, ECONOMICA, paris, 2005. Mémoires et thèses 9 AMLOUKKAS (A), GUEDDOUDJ (F) et ZELOUCHE (K) : Credoc comme seul instrument de paiement en Algérie, mémoire de licence, HEC, Alger, 2011. ? Bibliographie 9 BAAZIZ (R), et BENDAOUD (S) : Financement des opérations du commerce extérieur par la remise et le crédit documentaire, mémoire de licence, INC, Alger, 2007. 9 BOUCHATAL (Sabiha) : Le commerce international : paiement, financement et risques y afférant, mémoire DESB, Ecole Supérieur des Banques, Alger, 2003. 9 ZOURDANNI (Safia) : le financement du commerce extérieur en Algérie, mémoire magister, tizi ouazou, 2012. Autres documents 9 Règles et usances uniformes de la CCI relatives au crédit documentaire, RUU 600, the world business organisation, révision 2007. Textes et loi 9 code civile algérien, 2007. 9 LFC, 2009, 2011. Sites internet 9 www.douane.gouv.fr/ 9 www.douane.gov.dz/rappstat fichiers/rapp09.pdf 9 www.economie.trader-finance.fr/importation/ 9 www.eur-export.com/ 9 www.eur-export.com/francais/apptheo/logistique/transport/incoterms.htm 9 www.interex.fr/fr/methodes/preparer-un-contrat-de-vente-international 9 www.lemonde.fr/ 9 www.lexinter.net/JF/definition_du_contrat.htm 9 www.suddefrance-developpement.com 9 www.trader-finance.fr/lexique-finance ? Table des matières Introduction générale 1 |
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