WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

L'approvisionnement des ménages en énergie dans la ville de N'Djamena: cas du troisième arrondissement

( Télécharger le fichier original )
par Vincent NGUEZOUMKA KEBMAKI
Université de Ngaoundéré, Cameroun - Master de Recherche en Géographie 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA VILLE DE N'DJAMENA : CADRE

D'ETUDE

1.1. Situation géographique de la ville de N'djamena

Située à la latitude 12°8 Nord et à la longitude 15°2 Est, la ville de N'djamena, capitale et plus grande ville du Tchad, est régie par un statut particulier ; elle est divisée en dix arrondissements municipaux. Elle s'étire sur plus de 15 km le long de la rive droite du Chari, à l'aval et à l'amont de son confluent avec le Logone. La ville est en pleine expansion spatiale vers l'Est, l'Ouest, et le Nord (N'garessem, 1998).

Fondée le 29 mai 1900 par l'explorateur français Émile Gentil sur l'emplacement d'un petit village kotoko (descendants des Sao, hommes de grande taille), la ville porta à sa création le nom de Fort-Lamy, en souvenir du commandant Amédée François Lamy, décédé à la bataille de Kousseri du 22 avril 1900. Le 6 novembre 1973, elle fut baptisée N'djamena, du nom d'un village arabe voisin (Am Djamena), c'est-à-dire le lieu où l'on se repose.

23

Figure 2. Situation géographique de la ville de N'djamena

24

1.2. N'djamena : un milieu sahélo-soudanien 1.2.1. Climat

La ville de N'djamena est située dans une zone à climat de type Sahélo-Soudanien, caractérisée par des vents violent et poussiéreux, des averses brutales et ponctuelles et une chaleur caniculaire durant les mois de mars, d'avril, et de mai. Ce sont des éléments qui influent d'une manière ou d'une autre la disponibilité de certaines sources d'énergie.

Située dans la zone Intertropicale, la ville de N'djamena subit le phénomène du front intertropical. Ce phénomène se matérialise par la rencontre des deux vents à savoir : l'anticyclone provenant du Sahara, appelé l'harmattan et l'anticyclone de Saint Hélène appelé la Mousson.

L'harmattan est un vent chaud et sec, il souffle du Nord-est vers le Sud-ouest exerçant une force sur les sols desséché, soulevant ainsi des nuages de poussière. Ce vent chaud et sec a lieu pendant la plus grande partie de l'année, c'est-à-dire du mois d'octobre à avril. Il est accompagné de poussière et s'abat sur la ville de N'djamena en particulier et dans les villes sahélo-sahariennes en général. Alors que la mousson est un vent humide qui souffle du Sud-ouest vers le Nord-est.

1.2.2. Précipitations

Selon les prélèvements et les observations faites sur trois décennies (de 1965 à 1994, par Bahoutou), on relève une grande disparité entre les années. La mauvaise répartition des pluies est accentuée par leur concentration, chaque année sur les mois de juillet, août et septembre. Durant ces trois mois, les précipitations sont très fréquentes et abondantes ; 50 à 300 mm de pluies sont enregistrées. Pendant cette période brève de l'année, N'djamena est le théâtre d'inondation.

25

1.2.3. Températures

La région de N'djamena, comme l'ensemble du territoire Tchadien souffre de sa continentalité. Celle-ci influence largement les températures dont les seuls éléments atténuant sont la pluviosité et froid hivernal.

La température moyenne mensuelle ne descend guère en dessous de 20°C. Les moyennes minimales et maximales sont respectivement 19°C et 39°C mais varient avec les saisons. De mars à mai, période considérée comme chaude, on a des températures maximales de 43°C et minimales de 26°C. De Décembre à Janvier période fraîche, ces valeurs tombent à 32°C et 12°C. L'amplitude thermique mensuelle oscille autour de 20°C, ce qui conduit à prendre en compte l'ensoleillement et les vents, dans la construction des logements en vue de protéger l'Homme et les matériaux de constructions des agressivités des éléments climatiques (Manuel d'urbanisme en pays tropical, 1975). A côté de ces contraintes naturelles, l'homme par ses activités a contribué de façon significative à la dégradation de l'environnement. La contribution de la population de N'djamena, ces dernières années ne fait qu'aggraver la situation par la consommation abusive du Bois de chauffe dans la majorité des ménages. Sachant que tous les villages entourant N'djamena sont rasés de leur couvert végétal déjà pauvre, on se demande avec cette allure quel serait l'avenir du microclimat de N'djamena ?

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Aux âmes bien nées, la valeur n'attend point le nombre des années"   Corneille