III.3.1. Un
échantillon équilibré
L'échantillon analysé est relativement
représentatif de la population ciblée, puisqu'il comporte
près de 52% d'hommes pour 48% de femmes. La quasi-totalité des
participants a effectué des études supérieures à
Bac +5 ; dans la majorité, la tranche d'âge est comprise
entre 18 et 26 ans. La taille de l'échantillon, en revanche, est
faible : parce que nos moyens sont assez limités, et qu'il n'a pas
été possible d'utiliser la base des adresses email de l'ensemble
des étudiants de l'Essca, on ne traitera dans cette étude que 43
questionnaires. Nous sommes conscients que ce chiffre n'est évidemment
pas suffisant d'un point de vue statistique, mais peut-être cela nous
permettra-t-il de dégager quelques tendances principales.
III.3.2. Une technique
globalement connue et bien mémorisée par le public
Le dépouillement et l'analyse des questions 2. et
afférentes met en exergue la bonne connaissance du public ciblé
vis-à-vis de la pratique du placement de produits dans les films.
Figure 5. Connaissance de la notion et souvenir du dernier film
contenant un placement.
Spontanément, 80% des interrogés affirment
connaître la définition de la technique et, élément
relativement équivoque, ils sont 60% à se souvenir d'un film dans
lequel ils savent avoir vu des marques, ce qui démontre d'un souvenir
spontané significatif, puisque certains citent des films datant d'il y a
quelques mois, voire même plusieurs années pour un petit nombre
d'entre eux, allant jusqu'à se remémorer Taxi premier du
nom, qui est sorti en salles en 1998. D'autres ont également
remarqué que la méthode s'étendait aux séries
télévisées, et citent des séries américaines
à succès telles que 24 heures chrono, Prison
Break ou Allie Mc Beal en lieu d'un long-métrage
cinématographique.
III.3.3. Une idée
reçue réaliste du développement de la technique
On avait choisi de récolter les idées
reçues du public sur la connaissance ou méconnaissance de
l'étendue des placements de nos jours, et avions donc demandé
d'estimer la part de films comportant un ou plusieurs placements. On l'aura
compris, cette nouvelle méthode de communication est aujourd'hui
omniprésente dans la majorité des films, tant à
l'initiative de l'annonceur que du producteur, et volontairement ou non, car il
peut tenir de la gageure de ne pas faire apparaître un seul logo de
marque même en étant très attentif lors d'un tournage. Sans
avoir de chiffres précis, on peut estimer que seuls 10 à 20% des
films commercialisés aujourd'hui n'en comportent pas, bien souvent du
fait de la nature même du film (film de science-fiction, d'époque,
d'animation, etc.).
Le graphique ci-dessous montre que notre cible est tout
à fait consciente de l'ampleur de la pratique, avec près de 20%
des individus annonçant que la totalité des films contiennent des
placements, et une population générale qui pense en moyenne que
70% des productions cinématographiques mettent en avant des marques.
Figure 6. Croyance quand à la part des films comportant
des placements de produits.
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