2. Elaboration et acteurs
1. Exécutif
fédéral : Dans la gestion institutionnelle de la
confédération de ntimansi, l'exécutif
fédéral est composé du président de chaque
fédération (trois au total). Ces trois présidents doivent
participer à la formulation de la politique étrangère de
responsabilité et d'anticipation dont il est question ici. Comme au
sommet de l'Etat fédéral existe un président
fédéral qui est le coordonateur des activités politiques
de l'Etat, c'est lui qui engage l'Etat.
Les présidents des Etats fédérés
sont ses premiers collaborateurs dans cette lourde tâche. Il ne peut rien
faire sans les associer. Les décisions de politique
étrangère de responsabilité et d'anticipation sont prises
dans une démocratie. Tous ces acteurs doivent obligatoirement y
partciper.
Le gouvernement fédéral est l'acteur qui
accompagne le président fédéral dans la formulation et
gestion de la politique étrangère de responsabilité et
d'anticipation. Le gouvernement fédéral et les gouvernements des
Etats fédérés sont des conseillers techniques des
présidents pour la formulation et la prise de décison de
politique étrangère. Les membres des gouvernements y participent
en tant que gestionnaires techniques. De ce fait, ils veillent au
contrôle de l'exécution des décisions prises.
Cette collaboration doit être effective afin que la
prise de décision de politique étrangère, surtout son
exécution ne souffre d'aucune insuffisance. Les positions du
gouvernement fédéral sur les questions de politique
étrangère doivent être discutées et adoptées
au conseil des ministres. Elles sont proposées et discutées
dans chaque Etat fédéré pour enfin être
adoptées au conseil des ministres du gouvernement
fédéral.
1. le pouvoir législatif:
Le pouvoir législatif a une grande importance dans ce
modèle de politique étrangère de responsabilité et
d'anticipation. Etant l'organe de contrôle de l'exécutif, en
même temps l'autorité budgétaire, les grandes options de
politique étrangère doivent être adoptées en
congrès( chaque entité fédérale concernée et
le congrès fédéral après) sur proposition des
gouvernements ( ici, on commence par les gouvernements
fédérés qui, après, envoient les décisons
sous forme des propositions au gouvernement fédéral). Les moyens
de l'éxécution de politique étrangère doivent
être adoptés au parlement, après discussion avec les
commissions permenantes de l'Assemblée Nationale et du Sénat.
Ce sont les deux commissions permanentes chargées de la
politique extérieure qui participent à l'élaboration et
au contrôle de l'exécution de cette politique
étrangère. Pour cela, les membres de la commission doivent
être des hommes d'expérience en la matière ou doivent se
faire accompagner par ceux-ci. Ceci est un élémént
important dans les pays à une longue expérience en politique
étrangère. Cette tâche est très utile pour l'Union
de Ntimansi, ainsi la collaboration entre l'éxécutif et le
parlement ne peut être conflictuelle sous peine d'empêcher la bonne
formulation de la politique étrangère.
- Les services de renseignements, dans leur
diversité,
- Les spécialistes de politique étrangère
et les Médias Publics,
- La diaspora
Objectif de politique étrangère
L'objectif de ce modele de politique étrangère
est de transformer l'organisation, la structure, l'appareil et les moyens lui
accordés. Un autre aspect d'objectif de cette politique est de
convaincre les grandes puissances de l'impérieuse
nécessité de faire confiance à l'Union de Ntimansi, la
défense de l'intégrité territoriale et la
souvéraineté fédérale, la consolidation des acquis
de la fédération . Négocier l'exploitation des
matières premières de base et toutes les richesses
fédérales avec les entreprises multinationales et nationales des
puissances intéressées, sans perdre la face.
Un autre objectif principal du modele de la politique
étrangère de responsabilité est d'unir les forces
économiques, politiques et stratégiques afin que l'Afrique
Centrale joue le rôle que le Dieu Akongo lui a donné dans une
Afrique du troisième millénaire. Ceci ferait que l'union de
Ntimansi devienne un véritable transformational state. Il faut dire
que sans une vraie union des souverainetés, il n' y aura jamais de bonne
politique étrangère de l'Afrique Centrale. Cette politique doit
clarifier l'histoire politique de l'Afrique Centrale. Elle doit extirper en son
sein les germes du déficit de souveraineté nationale et
internationale et l'inféodation des volontés de puissances
extérieures dans la formulation de sa politique étrangère
afin qu'elle redevienne vraiment indépendante et ne défendant que
l'intérêt de la fédération.
Les axes privilégiés de la politique
étrangère :
· le premier axe de sa politique étrangère
doit être les grandes puissances (d'abord, le triade USA, France et la
Belgique, ensuite les Etats de l'Union Européenne, la Grande Bretagne,
sans oublier la Russie et La Chine). Une vision claire sur les puissances
permanentes du conseil de sécurité doit être
envisagée.
· Le deuxième axe, des puissances
émergentes, nous pouvons citer le Japon, l'Inde, le Brésil,
l'Argentine, la Corée du Sud, le Singapour, Afrique du Sud, le Nigeria,
l'Egypte. L'axe de l'Afrique est plus flexible d'autant plus qu'au delà
de Ntimansi, l'idée de l'Etat du mouvement politico-religieux Bundu Dia
Kongo entrevoit la possibilité d'une grande union africaine.
· Le troisième est l'axe de la coopération
Sud-Sud avec les alliés traditionnels du mouvement de non alignement, de
l'Asie et du monde.
Les principes de politique
étrangère :
1. Le principe du centralisme africain : tout le monde se
conviendra avec nous que l'union de Ntimansi est bien blottie au creux de
l'Afrique et certains géopoliticiens pensent même qu'il est la
terre centrale de Mackinder. Cette position peut, si elle est prise en charge
comme principe de politique étrangère lui apporter des gains
substantiels pour le rôle qu'il est appelé à remplir, non
seulement comme une structure d'appui mais aussi comme une structure qui
impulse la paix, le développement, sur qui, on peut appliquer la
théorie de la stabilité hégémonique dont lui
serait l'Hégémon.
2. Le deuxième principe est le panafricanisme
réformateur. Ces principes doivent se départir des anciennes
formes de slogan du nationalisme et patriotisme parce qu'ils n'ont
été que des formes de cloché qui n'ont rien amené
au pays sinon des martyrs. Le panafricanisme réformateur est un
principe qui est basé sur l'amour réfléchi de l'Afrique.
Il privilégie la construction d'une Afrique indépendante qui se
développerait au gré de ses propres moyens et stratégies.
3. Le troisième principe est particulier, c'est bien
le principe de rationalité. Ce principe est bien important dans ce sens
qu'il permet de bien mesurer l'intérêt général de
Ntimansi à atteindre et l'associer aux moyens disponibilités. Il
est important de souligner que ce principe nous servira principalement dans
l'option de politique des organisations internationales régionales et
sous régionales. En effet, il est important de rationnaliser la
participation aux organisations internationales. Ce principe exige à
l'union de Ntimansi de ne pas perdre de temps dans certaines organisations
comme la SADC, COMESA et autres. Il est souhaitable que les Etats des Ntimansi
se concentrent sur la CEEAC et la CEMAC.
La place des grandes puissances dans
l'élaboration de la politique étrangère de
responsabilité et de responsabilité
Dans la conception politique du BDK, il y a une bonne place
réservée aux grandes puissances. Ils savent que les grandes
puissances internationales existent. Elles ont une grande puissance de
nuisance. Elles sont les créateurs de l'ordre de Berlin et même de
la RDC. Elles tiennent à la forme actuelle des Etats en Afrique
Centrale. Pour changer cette configuration, il faut une véritable
politique des grandes puissances. Celle-ci a pour objectif de les convaincre
de la nécessité de la transformation des Etats de l'Afrique
Centrale. Ainsi donc, cette politique étrangère de
responsabilité et d'anticipation tient compte de la présence des
grandes puissances.
Les postures préconisées dans la
politique étrangère des grandes puissances :
· La soumission : ce que le
Ntimansi ne peut pas faire.
· La collaboration : c'est
la voie préconisable
· Le rejet total
L'intérêt africain dans la politique
étrangère de responsabilité
L'Occident pense que ses intérêts en Afrique
ne peuvent être préservés que si ce pays reste aux mains
de leurs alliés nationaux. Ses innombrables intérêts en
Afrique peuvent se résumer, selon les époques en ceci : Sur le
plan géo politico stratégique: maintenir le contrôle sur
l'Afrique centrale comme au temps de la guerre froide, avoir la main mise sur
les ressources naturelles et stratégiques du continent; ne pas donner le
temps au pays de s'organiser et se développer de façon à
menacer les intérêts occidentaux ; protéger les
investissements occidentaux en Afrique centrale.
Les déterminants de la politique
étrangère de responsabilité et d'anticipation
La politique étrangère de responsabilité
doit s'appuyer sur les facteurs politiques, géopolitiques et
géostratégiques ci -après:
- la position géo politico-stratégique de
ntimansi;
- l'immensité de son espace territorial;
- ses innombrables ressources naturelles;
- son appartenance à des locutions différentes
et à différentes zones stratégiques;
- Ses ressources culturelles.
-L'appartenance à différents bassins
hydriques
La politique de l'Union de Ntimansi des
organisations
La politique étrangère de responsabilité
et d'anticipation est une politique de rationalisation de la participation dans
les organisations régionales et sous régionales. En effet,
à quoi sert-il d'être membre de plusieurs organisations
régionales et sous régionales qui ont somme toute les mêmes
objectifs?
La politique de rationalisation consiste, selon les
intérêts en présence, de choisir en toute
responsabilité les organisations régionales et sous
régionales utiles à court et à moyen terme et de quitter
celles qui lui sont encombrantes. L'union de Ntimansi doit
impérativement faire le choix de ne rester qu'avec les seules
organisations qui sont proprement de l'Afrique centrale.
La prise de décision de la politique
étrangère de responsabilité et d'anticipation de
Ntimansi
Tout repose sur l'Etat fédéral et les
entités fédérées. Le président
fédéral est le diplomate en chef. C'est en son nom que sont
préparées et prises les décisions de politique
étrangère. Il participe pleinement à la formulation de la
décision. Pour cela :
Première étape : le
président consulte d'abord les présidents de l'exécutif
des entités fédérées `(le gouvernement
fédéral et nzonzi de la dikahala ( cad les commissions
permanentes chargées des questions de politique extérieure. Il
consulte les sociétés savantes ensuite leurs parlements
respectifs).
Deuxième étape : discuter
de la décision à prendre avec le gouvernement
fédéral élargi aux gouvernements des entités
fédérées.
Troisième étape : une fois
les vues accordées, la décision est adoptée en conseil des
ministres fédéral. Les nzonzi de Dikahala doivent participer
à la prise de décision.
N.B. : la politique étrangère est
un domaine de collaboration entre Etat fédéral et les
entités fédérées.
Dans cette option, chaque Etat autonome a sa propre politique
étrangère. C'est dans le cadre de la paradiplomatie.
En principe, dans une fédération, la politique
étrangère, la politique étrangère est un domaine
qui relève de l'Etat fédéral. Dans la vison bdkiste, c'est
une matière commune. L'Etat fédéral la partage avec les
Etats fédérés. Entre les Etats autonomes, on ne peut pas
parler de politique étrangère. Il s'agit simplement d'une
coopération interétatique, coordonnée par l'Etat
fédéral.
Mais chaque Etat autonome a sa propre politique
étrangère. C'est dans ce sens qu'on a parlé de la
paradiplomatie. Celle-ci n'est pas une action parallèle. Elle est
plutôt coopérative. Elle accompagne l'action de l'Etat
fédéral. De la même manière, l'Etat
fédéral accompagne la paradiplomatie. Elle est de toute
façon coordonnée par le gouvernement fédéral. La
paradiplomatie n'est pas seulement coopérative. Elle est aussi
bilatérale. Elle est exercée en harmonie avec le gouvernement
fédéral.
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